La hausse des «spreads» français et italiens survient en plein milieu d’une période intense en volumes d'émissions nettes de dettes souveraines. Et ce, alors que la Banque centrale européenne (BCE) réduit son soutien aux Etats.
L'Afep, la discrète association des grandes entreprises, alerte contre le risque de fuite en avant budgétaire et de décrochage durable de l'économie française à l'issue des élections législatives.
Hormis les ventes au détail qui ont dépassé les prévisions, stimulées par la période de congés, les données publiées lundi pour le mois de mai poussent largement au pessimisme, soulignant une reprise cahoteuse pour la deuxième économie mondiale.
Le marché primaire de la dette corporate est resté ouvert mais les émetteurs ont dû concéder des primes d’émissions. Vendredi les spreads s’écartaient vivement sur les marchés dérivés.
Le parti présidentiel accuse le Front populaire de préparer la destruction de 1,2 million d'emplois. Des ordres de grandeur qui ne tiennent pas compte de l'augmentation de la consommation.
L'économiste américain, professeur au MIT, livre à L'Agefi sa vision des défis que soulève l'intelligence artificielle. En se tenant à égale distance des pessimistes qui prédisent la fin de l'humanité et des optimistes béats face à la technologie.
Après l'annonce d'Emmanuel Macron, le CAC 40 signe sa pire semaine depuis mars 2022 tandis que le spread de la dette française par rapport à l'Allemagne revient à ses plus hauts de 2017.
Le scrutin n’a pas renversé la table dans l’UE, il devrait surtout renforcer une tendance déjà à l'œuvre : la priorité n’est plus à la création de nouvelles normes vertes mais à la rationalisation de la réglementation actuelle dans les services financiers. Le rôle que joueront les élus d’extrême droite plus nombreux que jamais au Parlement de Strasbourg sera un facteur clé.
Infographie - Après les élections du 9 juin 2024, l'orientation du Parlement européen reste, dans les grandes lignes, conforme à ce qu'elle était depuis 2019.
Le nom de la conservatrice allemande Ursula von der Leyen serait notamment en passe d’être approuvé par les Vingt-Sept pour un mandat de plus à la tête de la Commission. Reste toutefois l’obstacle du vote au Parlement européen. Tout sauf une formalité.
Geoffroy Goenen, responsable de la gestion des actions européennes chez Candriam, explique que les grands équilibres ont été conservés lors de l'élection européenne du 9 juin. Le cas de la France reste à part.
L'Institut a révisé à la hausse son estimation nationale mais l'évolution de l'indice harmonisé qui permet une comparaison avec les autres pays européens a été revu en baisse.
Le spread de la dette française par rapport au Bund est au plus haut depuis 2017. Les investisseurs restent en attente des programmes économiques, notamment du Rassemblement national, mais tablent sur des concessions. La volatilité devrait perdurer.
Les prix du transport maritime ont quasiment doublé depuis fin avril, entre l’Asie et les autres régions. Même si son poids dans le prix final est faible, cette pression inflationniste sur le secteur manufacturier s’ajoute à celle des services.
Le fournisseur d’indices estime que les investisseurs sont encore divisés sur le statut «souverain» de l’Union européenne, considérée aujourd'hui comme un émetteur supranational. Il les sondera à nouveau en 2025.
La banque centrale américaine a laissé son principal taux directeur inchangé à 5,5%. Malgré les derniers chiffres de l'inflation meilleurs que prévu, la persistance des tensions sur les prix incite l'institution à faire preuve de prudence.
L’Agence internationale de l’énergie prévient que l’offre d’or noir pourrait excéder la demande de 8 millions de barils par jour d’ici la fin de la décennie.