L’indice PMI du secteur manufacturier a tout de même diminué en zone euro à un plus bas depuis deux mois, selon les données publiées lundi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank.
Les actifs les plus affectés par le risque politique en France se sont repris lundi, avec la perspective d’une absence de majorité absolue pour le NFP ou le RN. Le spread de la dette souveraine s’est détendu. Mais le doute demeure sur la pérennité de ce rebond technique.
Le résultat du premier tour des élections législatives, qui place le RN en tête avec plus d'un tiers des voix et une possible majorité absolue au soir du second tour, promet une période de volatilité élevée sur les marchés financiers.
Comme les marchés, les gérants et économistes du Panel Taux de L’Agefi continuent à prévoir deux baisses de taux à la BCE et à la Fed au second semestre.
Si le Panel Allocation des gérants interrogés chaque mois par L'Agefi consacre toujours la moitié de son portefeuille aux actions, une tendance sous-jacente plus défensive se dessine.
Le Panel Actions de L'Agefi révise à la baisse ses perspectives à six mois et à un an pour le niveau de l'indice phare de la Bourse de Paris au second semestre. Le S&P, qui a déjà bondi de 15% au premier semestre, pourrait encore prendre 1%.
L’inflation PCE a ralenti à 2,6% en rythme annuel en mai. Les dépenses de consommation ont augmenté de 0,2% en rythme mensuel, après +0,1% en avril, tandis que les revenus des Américains ont à nouveau progressé.
La croissance de 0,7% au premier trimestre a dépassé les attentes et une première estimation. Les gains de pouvoir d’achat devraient stimuler la consommation, ce sera de bon augure pour le prochain gouvernement. Les élections générales ont lieu jeudi 4 juillet.
La hausse des prix dans l'Hexagone ressort à 2,1%. L'indice harmonisé, qui permet une comparaison européenne, atteint 2,5%, également en repli de 0,1 point. En mai, la consommation a par ailleurs rebondi.
L’ajustement des perspectives de taux aux Etats-Unis et la force du dollar ont pénalisé les dettes émergentes. Les actions sous-performent les marchés développés.
Fin mai, l’immobilier commercial avait déjà provoqué les pertes sur une titrisation adossée à de l'immobilier commercial notée AAA aux Etats-Unis. Dans les deux cas, il s’agit d’une première depuis la crise financière de 2008.
Le taux de change de la monnaie nippone s'est installé au-dessus de 160 pour un dollar. Certains analystes s'attendent à une possible intervention du ministère des Finances à court terme, et à un soutien monétaire de la Banque du Japon fin juillet.
La masse monétaire est revenue à un niveau positif pour ses principales composantes, mais la dynamique du crédit reste globalement très limitée malgré trois mois de très légère amélioration.
L'été sera riche en événements pour les amateurs de sport. Les économistes seront tentés de faire le lien entre ces épreuves sportives et les évolutions qui marqueront l’économie et les marchés. Ni la BCE, ni la Fed n'échapperont au phénomène, estime William De Vijlder, directeur de la recherche économique de BNP Paribas.
Alors que le post-marché revient au centre des préoccupations, Guillaume Eliet, CEO d’Euroclear ESES (Euroclear France, Euroclear Belgium, Euroclear Nederland) et Caroline Derocle, senior product manager d’Euroclear Group, donnent leur point de vue sur les dossiers CMU et T+1.
Le troisième plenum du XXe Congrès du Parti, qui doit finalement se tenir début juillet, va décider des réformes économiques à mener pour les cinq années à venir.
Dans son rapport annuel, le Club de Paris note des signaux mixtes de pays toujours endettés, mais avec un accès au marché pour certains. Le processus de restructuration, notamment le Cadre commun, doit encore s’améliorer.
Face à la continuité incarnée par la majorité présidentielle, le Rassemblement national a renoncé à des mesures de son programme de 2022 tandis que l’alliance des partis de gauche parie sur la relance keynésienne financée par l’imposition du capital et des plus riches.
Les cours de l’or noir viennent de connaître trois semaines de progression, soutenus à la fois par les espoirs sur les taux, la saison estivale et les tensions géopolitiques.
Un article de recherche soutenu par des ONG estime que la «taxe Tobin» française devrait être collectée par l’administration publique et l’AMF plutôt que par Euroclear. Elle rapporterait jusqu'à 5 milliards d'euros.
Ursula von der Leyen devrait être reconduite à la tête de la Commission, tandis que le Portugais Antonio Costa pourrait remplacer Charles Michel à la présidence du Conseil européen.
La volatilité et l’incertitude pourraient durer quelque temps autour des banques françaises, dont les spreads s'écartent. Mais les investisseurs ne semblent pas avoir trop d’inquiétudes à plus long terme.
La corrélation entre les deux classes d’actifs reste aujourd'hui positive. Les actions embarquent aussi beaucoup de duration. Une protection via les options serait plus efficace.
A l’approche du premier débat Trump-Biden ce 27 juin, les analyses se recentrent sur les programmes économiques. La perspective d’une majorité relative pourrait limiter la marge de manœuvre du prochain hôte de la Maison-Blanche.
Robert Habeck, vice-chancelier allemand, estime que l’Empire du Milieu peut recourir à des solutions alternatives pour garantir sa sécurité énergétique.
Les émetteurs tricolores représentent autour de 20% à 25% des indices, voire davantage dans les dettes subordonnées financières. La corrélation au spread OAT est aussi élevée. Le marché corrige.