Le CAC 40 a ouvert en repli lundi avant de se reprendre puis de clôturer dans le rouge. Le taux de l'obligation souveraine française n'est pas moins volatil.
Le NFP arrive en tête, mais l'Assemblée est plus divisée que jamais sans aucune majorité. Le « moins pire » des scénarios pour les marchés à court terme, mais pas de bon augure à long terme pour la qualité de crédit de la France.
Les élections en France et en Grande-Bretagne ont eu tendance à faire oublier que, sur les actions américaines, la poursuite du rallye pose question, avec un positionnement très acheteur du marché.
La demande placée semble se stabiliser en Ile-de-France. Mais l’investissement en immobilier commercial est en perte de vitesse dans tout le pays. Sauf pour les entrepôts logistiques.
Keir Starmer, le leader de la formation de gauche, va remplacer Rishi Sunak, le premier ministre sortant. Le parti travailliste double son nombre de sièges à l’assemblée. Les valeurs moyennes britanniques rebondissent.
Le débat raté par l’actuel président américain Joe Biden semble avoir hypothéqué ses chances de réélection. Les marchés ont tout de suite réagi, notamment sur les taux, dans l’anticipation de politiques expansionnistes et inflationnistes.
Pour infléchir les trajectoires monétaires, BCE et Fed doivent trouver un bon équilibre entre les données, dont une grande partie est rétrospective, et les perspectives, estime Michala Marcussen, chef économiste du groupe et directrice des études économiques et sectorielles à la Société Générale.
Jeudi, l’Agence France Trésor a pu émettre les 10,5 milliards d’euros d’OAT qu’elle visait, dans des conditions tout à fait correctes vu le contexte politique et électoral.
Les économistes réunis au Forum de Sintra s’interrogent sur l’idée de tirer un trait sur la période post-Covid, quitte à imaginer les banques centrales accepter une inflation un peu plus élevée à l’avenir.
Les élections générales ont lieu ce jeudi outre-Manche. Le parti travailliste est largement favori mais avec peu de marge de manœuvre budgétaire. De l’ampleur de la victoire dépendra la politique mise en œuvre.
L’offre d’investissements dans les énergies renouvelables s’est considérablement développée. Les fonds semi-liquides font désormais partie des produits accessibles aux investisseurs privés.
Le prix de l'or a été poussé ces dernières années par les politiques d'achat des banques centrales. Dans les prochains mois, plusieurs facteurs pourraient cependant affecter la hausse des cours du métal jaune.
Une table ronde mettait en scène Jerome Powell et Christine Lagarde, aux côtés du banquier central brésilien Roberto Campos Neto, pendant laquelle ils ont réitéré leurs positions récentes.
Les volumes ont diminué sur les dettes seniors du fait de besoins moindres. Mais sur les dettes subordonnées, ils ont progressé afin de profiter du retour d’appétit pour celles-ci. Les émetteurs ont globalement anticipé leurs programmes annuels.
La facture des taux d’intérêt a augmenté partout dans le monde au cours de la dernière année, selon le rapport 2023-2024 de Janus Henderson sur la dette corporate. Mais l’endettement augmente moins vite. Les groupes français sont de bons élèves.
Le syndrome du gardien de but, face au choix cornélien de plonger ou de rester immobile, est le même que celui des investisseurs dans les marchés volatils, dont la meilleure attitude est souvent la patience.
Si le Rassemblement national (RN) devait prendre le pouvoir sans majorité absolue, il ne pourrait probablement pas faire passer des budgets complètement déraisonnables. Revue des outils constitutionnels qui permettraient d'éviter un blocage des institutions.
Les volumes en investment grade ont augmenté de 33% sur les six premiers mois de l'année tandis que les émissions high yield atteignent le montant émis sur la totalité de 2023, malgré la crise politique en France.
Les places boursières européennes ont marqué le coup en juin tandis que Wall Street poursuit son rebond grâce aux valeurs technologiques. Les taux restent focalisés sur l’inflation et les banques centrales.