Les fonds obligataires approchaient les 1.250 milliards de dollars de collecte nette le 23 octobre, dont plus de 600 milliards pour les fonds de pur crédit (hors fonds obligataires globaux et de dettes émergentes). L’équivalent de l’année 2019 en entier, et sur le chemin des records de 2023 (1.473 milliards).
Au lendemain des résultats législatifs qui ont vu le Premier ministre perdre sa majorité absolue, le Nikkei 225 a lui progressé de 1,8% et les anticipations de hausse des taux directeurs n’ont pas bougé.
Le retard de croissance significatif de l’Europe sur les Etats-Unis mérite d’être nuancé, explique Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole. D’autant que la fuite en avant budgétaire américaine n’est pas tenable sur le long terme.
Le baril de Brent se replie nettement après des frappes israéliennes contre l'Iran jugées relativement mesurées. Les fondamentaux pourraient reprendre le dessus.
Le Parti libéral-démocrate et le Komeito, son partenaire de coalition, n’atteindront pas les 233 sièges nécessaires pour garder leur majorité absolue à la Chambre des représentants.
Outre des statistiques économiques importantes, les investisseurs auront les yeux rivés sur les publications d'entreprises. Des résultats décevants de la part d'Alphabet, Microsoft, Meta, Apple ou Amazon seraient lourdement sanctionnés et pénaliseraient l'ensemble de la cote.
En première lecture du projet de loi de finances 2025 à l'Assemblée nationale, le Nouveau Front populaire a réussi à faire adopter «l'impôt Zucman». La France serait la première à le faire, avec les risques que cela implique.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais presque uniquement sur des maturités inférieures à un an plutôt utiles pour gérer des problèmes de trésorerie. La remontée des prêts aux ménages permet globalement d’accroître à nouveau la masse monétaire.
Effets sur le commerce international, influence sur les marchés : les investisseurs auscultent les conséquences d'une potentielle victoire de Donald Trump lors du scrutin du premier mardi de novembre aux Etats-Unis, décrypte Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments.
Le sommet des Brics+ à Kazan en Russie a été l’occasion pour le groupe des plus importants pays émergents d’affirmer son ambition de proposer un système financier alternatif au dollar. Mais ces déclarations pèchent par l'absence de détails.
Le gouverneur portugais Mario Centeno a essayé de secouer les autres gouverneurs de la banque centrale jeudi, plaidant pour une baisse de 50 pb en décembre face au risque pour la zone euro d’être en retard sur la croissance.
Les indices PMI «flash» confirment une poursuite globale de la contraction, dans la continuité de la baisse constatée depuis juin si on ne compte pas le mois d’août dopé par le tourisme et les JO en France.
L'indice PMI composite a reculé à 47,3 en octobre, enregistrant sa plus forte baisse sur un mois depuis janvier dernier alors que les économistes anticipaient un léger redressement.
Alors que la BoC était déjà en avance sur les autres banques centrales, sa quatrième réduction consécutive de taux porte sur 50 points de base (pb), au lieu des 25 pb escomptés, du fait des préoccupations naissantes sur le chômage.
Six obligations ont été émises depuis le début de la semaine sur le marché euro, dont le «green bond» inaugural d’Iliad, et AccorInvest a placé une deuxième obligation en un mois. La forte demande a permis de resserrer les conditions de ces opérations.
Le groupe de services aux collectivités, récemment tombé en catégorie spéculative, a émis le premier «blue bond» sur le marché public en euros. L'opération a attiré une forte demande.
L’Italie a attiré mardi un record de 200 milliards d’euros de demande sur deux émissions obligataires par syndication à 7 ans et 30 ans, pour seulement 13 milliards proposés. La révision à la hausse de la perspective de Fitch sur sa notation semble avoir aidé.
L’institution considère que l’assouplissement monétaire pourrait alimenter les bulles de prix. Mais elle a surtout identifié d'autres risques que les marchés sous-estiment, comme les titrisations synthétiques des banques vers les fonds.
La Haute Cour d'Angleterre a permis à Standard Chartered de remplacer la référence au Libor sur un de ses titres émis sans avoir à le racheter. La décision vaut aussi bien pour des actions de préférence que pour des dettes subordonnées. La décision, si favorable soit-elle pour l'émetteur, n'est cependant pas forcément applicable à toutes les autres banques.