La hausse des prix en janvier est supérieure aux attentes aux Etats-Unis, à 3%. Le rendement de l’obligation américaine à 10 ans grimpe et les actions se replient.
La part des profits dans le PIB des Etats-Unis n’a jamais été aussi élevée, de quoi justifier les niveaux de valorisation actuels. Mais c’est difficilement soutenable car cela s’est aussi fait au détriment de déficits publics. La situation pourrait durer avec la nouvelle administration Trump.
Les investisseurs regardant de plus en plus les AT1, il peut être intéressant de diversifier les portefeuilles avec les dettes d’établissements moins connus offrant une prime de rareté et moins de volatilité.
Bruxelles affirme que les tarifs douaniers de Donald Trump déclencheront des contre-mesures fermes. Une réunion des Vingt-Sept est prévue mercredi sur le sujet.
Les émetteurs high yield ont déjà refinancé une grande partie des maturités de 2025 et 2026, sauf ceux de notation CCC qui ont moins facilement accès au marché. La hausse des taux rend leur structure de bilan insoutenable. Mais ce risque est déjà pris en compte.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Donald Trump a relevé les taxes sur les importations d’aluminium et d’acier, affectant sans distinction de nombreuses économies. Un préambule à des négociations plus larges pour réduire la facture de ses exportateurs, notamment dans l’automobile.
Les secteurs dont le ratio de cours sur bénéfices est inférieur à celui du marché présentent une décote par rapport aux standards historiques. C'est le cas des petites valeurs et du secteur Value.
Le président des Etats-Unis prévoit aussi de mettre en place des tarifs à tous les pays qui en imposent aux Etats-Unis avec une logique de réciprocité.
Les marchés européens enregistrent leur meilleure surperformance en deux mois par rapport à Wall Street depuis une décennie. Ce bon momentum peut durer mais le Vieux Continent risque d’être rattrapé par ses problèmes structurels.
Le «job report», toujours difficile à lire en janvier en raison des révisions annuelles, l’a été plus particulièrement cette année. Les créations d’emplois, en baisse sur un mois, et la bonne dynamique sur novembre-décembre 2024 peuvent être relativisées.
Le changement surprise du gouverneur de la RBI en décembre avait été accueilli par les marchés comme le signal d’une accélération du calendrier monétaire.
Dans un marché des métaux contrasté en 2024, le zinc s'est distingué en enregistrant une progression de 12% sur la période. Cette hausse notable intervient alors que la plupart des métaux industriels ont souffert d’une demande atone, pénalisée notamment par les difficultés persistantes du secteur immobilier chinois.
La Commission européenne présentera mardi prochain son programme de travail pour 2025. L’Agefi en a consulté une version provisoire. Finance verte, Union des marchés de capitaux, titrisation ... Voici ce qui est dans les tuyaux côté services financiers.
La banque centrale britannique a revu en baisse ses taux comme attendu après avoir divisé par deux sa prévision de croissance pour cette année tout en relevant fortement celle d’inflation.
Alors que le psychodrame du budget 2025 s’achève en France, les Etats européens devront emprunter encore près de 1.300 milliards cette année. Dont 700 à 800 milliards de «nouvelle» dette - hors remboursements - à absorber par les marchés avec la fin des achats de la BCE. Le plus dur, en termes de hausse des taux longs, semble cependant déjà passé.
La banque centrale a baissé ses taux pour la troisième fois depuis août malgré une inflation persistante dans un contexte de dégradation des perspectives économiques au Royaume-Uni.
Gregor MA Hirt, global chief investment officer multi asset chez Allianz GI explique dans cette tribune qu'en ce début d'année, il est naturel pour les investisseurs de faire le point sur leurs portefeuilles. Ils doivent maintenant examiner si les allocations qui ont fonctionné pour eux en 2024 sont toujours appropriées pour l'année à venir.
Les barrières commerciales de l’administration Trump pourraient ajouter un défi aux marchés des céréales - aux agriculteurs américains aussi - en cas de représailles de pays comme la Chine et le Mexique. Un de plus, même si de nouveaux équilibres semblent devoir se dessiner en raison d’une demande plus faible.
Les prix du transport par conteneurs restent à des niveaux élevés malgré la diminution des tensions en mer Rouge. Mais l’imprévisibilité du président américain fait craindre de nouvelles mesures douanières et une anticipation des exportations notamment depuis la Chine. De quoi gonfler la demande de fret.
Le pouvoir exécutif estime que le texte, qui devra être entériné par un vote formel au Sénat, permettra d’entamer une trajectoire durable de sortie du surendettement.
La poste américaine a un temps refusé les colis venus de Chine, avant de se rétracter. Pékin envisagerait, de son côté, d’ouvrir une enquête sur Apple et son App Store.