Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Avec 6 milliards d’euros collectés en une dizaine d’années, le marché hexagonal dépasse ses voisins anglais et allemands, mais reste loin des Etats-Unis, pionniers du secteur. Confrontés à des perturbations importantes depuis deux ans, l’ensemble des acteurs prend le pli de la diversification.
Eurostat a révisé de 2,1% à 2% le taux d’inflation pour la zone euro en rythme annuel en août, et de 0,2% à 0,1% en rythme mensuel. Et a confirmé que la croissance des salaires a encore été tirée par l’Allemagne et les Pays-Bas au deuxième trimestre.
Les indicateurs de l’institut Zew perçoivent un frémissement d’optimisme concernant les perspectives économiques de toutes les zones couvertes. La perception de la situation, elle, bégaie.
Au-delà de cette nouvelle attendue, la question du Conseil des gouverneurs était de savoir si la BCE a terminé son cycle d’assouplissement ou si elle prolonge seulement la pause initiée en juillet avec l’atteinte du taux neutre théorique. Les projections économiques présentées jeudi font plutôt pencher pour la deuxième option.
Le Conseil de la Banque centrale européenne devrait maintenir ses taux directeurs inchangés jeudi. Le débat entre gouverneurs portera sans doute déjà sur le besoin - ou non - d’une «baisse de précaution» pour décembre.
Cela ne devait pas modifier l’approche désormais attentiste du Conseil de la Banque centrale européenne, qui tiendra sa réunion monétaire le 11 septembre.
Les indices PMI manufacturiers définitifs d’août montrent que le secteur industriel de la zone euro semble se maintenir jusqu’à présent au troisième trimestre. La croissance pourrait cependant fléchir à mesure que l’année avance, sous l’effet des droits de douane pas encore pleinement matérialisés.
Les publications de vendredi ont confirmé une hausse du modérée du PIB au deuxième trimestre, mais aussi un ralentissement de la consommation en juillet et de l’inflation en août.
La Banque centrale européenne (BCE) a actualisé le 30 juin dernier sa stratégie monétaire redéfinie en 2021, en souhaitant la rendre plus «énergétique» et «agile» pour réagir face aux chocs d’inflation. Probablement pas plus «accommodante». Critiques et interprétations.
Le PIB a reculé de 0,3% en rythme trimestriel entre avril et juin, en raison notamment de la forte baisse de la production industrielle. Les économistes doutent du rebond de l’économie allemande cette année.
Washington et Bruxelles ont présenté les détails de leur accord-cadre commercial. Le secteur automobile devrait être taxé à hauteur de 15% et non pas 27,5%. Une exemption qui ne concerne pas les vins et spiritueux. L'Europe ouvre ses portes aux produits américains et investira massivement aux Etats-Unis. Un « grand accord », selon Donald Trump.
Les indices PMI confirment la résilience de l’activité dans le secteur privé en août avec une amélioration notable dans le secteur manufacturier. Mais la croissance reste faible.
Elles ont reculé de 1% en juin après 0,8% en mai, en raison de la baisse des commandes hors zone euro, le signe des premiers effets de la hausse des droits de douane américains.