Parmi les grandes économies, une note souveraine au moins des Etats-Unis et de la France présente un risque de dégradation. Mais la forte demande pour ces dettes de haute qualité est une corde de rappel sur les marchés.
Il reste au gouvernement 10 milliards d’euros d’économies à trouver pour assurer la trajectoire budgétaire qu’il présentera à Bruxelles. La taxe sur les rachats d’actions refait surface.
L'agence, qui doit statuer sur la note de l'Hexagone le 26 avril, ne devrait pas dégrader le pays malgré le dérapage du déficit. Les verdicts de Moody's et S&P sont davantage attendus.
La hausse des prix en France a ralenti à 2,3% en mars, 2,4% en données harmonisées, selon les premières estimations de l'Insee. En février, la consommation des ménages est par ailleurs restée stable.
Pour continuer à préserver l’équilibre de ses résultats, le régime de retraite complémentaire du privé devra puiser régulièrement dans ses 78,5 milliards d'euros de réserves. L'année 2023 lui a laissé du répit.
L’ampleur du déficit public français en 2023 (5,5% du PIB) promet de faire des remous jusqu’à Bruxelles, où le Pacte de stabilité européen est en passe d’être réactivé, dans une version réformée. A quel traitement doit s’attendre l’Hexagone, lui qui fait désormais partie du groupe restreint des très mauvais élèves en Europe ?
Initialement annoncé à 4,9% pour 2023, le déficit public français devrait être plus proche de 5,6%. Un dérapage que les marchés n'ont pas sanctionné jeudi.
La dégradation des finances publiques ne permet plus à la France de tergiverser dans la réduction des dépenses, souligne la Cour des comptes à l'occasion de la publication de son rapport annuel.
A 2,9%, la hausse des prix est toutefois légèrement supérieure aux attentes. En données harmonisées pour une comparaison européenne, elle ressort à 3,1%.
L'indice PMI du secteur manufacturier de la zone euro s'est amélioré en janvier mais il reste en zone de contraction alors que les perturbations en mer Rouge rallonge les délais de livraison.
Les tensions sur le marché du travail, la guerre en Ukraine et des politiques volontaristes ont soutenu des flux migratoires jugés, par certains économistes, plutôt bénéfiques à la croissance et au rééquilibrage de l’inflation en 2023.