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Le président américain a menacé, vendredi 5 septembre au soir, d'engager une procédure contre l'Union européenne au titre de l'article 301 du Trade Act de 1974, qui permet aux États-Unis d'imposer des tarifs douaniers punitifs à des pays tiers.
Un jugement fédéral du 29 août a statué en appel que le président Donald Trump n’avait pas le pouvoir d’instaurer une grande partie des taxes douanières mises en place sur les produits importés aux Etats-Unis depuis le mois de janvier. La Cour suprême devra trancher en dernière instance.
La Commission européenne a présenté, mercredi 3 septembre, sa proposition d'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay). Pour tenter de rallier la France, elle a introduit une nouveauté : la possibilité de déclencher des «clauses de sauvegarde» pour protéger les marchés agricoles au cas où ils seraient trop déstabilisés par les importations.
Une cour d’appel fédérale a invalidé une grande partie des droits de douane instaurés par le président américain. Ils seront maintenus jusqu’au 14 octobre en vue d’une saisine de la Cour suprême.
Le président américain avait décidé début août de doubler les taxes douanières sur les produits indiens afin de sanctionner le pays pour ses achats de pétrole russe. New Delhi n’a pas fléchi face à cette menace, et tend même à renforcer ses relations avec Moscou et Pékin.
Washington et Bruxelles ont présenté les détails de leur accord-cadre commercial. Le secteur automobile devrait être taxé à hauteur de 15% et non pas 27,5%. Une exemption qui ne concerne pas les vins et spiritueux. L'Europe ouvre ses portes aux produits américains et investira massivement aux Etats-Unis. Un « grand accord », selon Donald Trump.
La nouvelle règle concerne pour le moment Nvidia et AMD, qui pourront reprendre le commerce avec Pékin, contre la cession à l’administration américaine de 15% du produit de leurs ventes réalisés dans ce cadre.
Le président américain ouvre un autre front sur les puces et les semi-conducteurs, alors que rien n’est encore complètement réglé du côté des droits de douane «réciproques».
En dépit des incertitudes multiples sur la croissance, les droits de douane américains et les tensions géopolitiques localisées, l’armateur danois rehausse toutefois ses perspectives pour 2025 tout en se montrant prudent pour le second semestre.
Les négociations sont bien avancées, selon un haut responsable de l’UE. Mais aucune date n’a été dévoilée. La question des droits de douane est loin d’être conclue pour les marchés.
Malgré la salve de décrets signés par Donald Trump le 1er août, les négociations se prolongeront cet été, tant pour finaliser les détails des deals noués dans les temps impartis par Donald Trump que pour réduire la facture des retardataires. Le match avec la Chine pourrait en revanche durer jusqu’en novembre.
Les nouvelles mesures prévoient que les «tariffs» ne s’appliqueront qu’à la part de cuivre correspondant aux produits semi-finis. Un moindre intérêt pour le minerai et le métal raffiné déjà importés en anticipation de ces taxes a annulé les différences de cours entre les contrats à terme sur le Comex américain et le LME londonien.
Le ralentissement constaté au deuxième trimestre contraste avec des chiffres un peu trompeurs du premier trimestre. La demande générale reste faible, mais quelques pays remontent la moyenne.