Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Cela ne devait pas modifier l’approche désormais attentiste du Conseil de la Banque centrale européenne, qui tiendra sa réunion monétaire le 11 septembre.
Si le volume de prêts total s’est maintenu stable en juillet, les flux de crédit aux entreprises ont reculé sur le mois. L’environnement de crédit dans la zone euro restera quoi qu'il en soit atone compte tenu du niveau élevé d'incertitude économique.
La Banque centrale européenne (BCE) a actualisé le 30 juin dernier sa stratégie monétaire redéfinie en 2021, en souhaitant la rendre plus «énergétique» et «agile» pour réagir face aux chocs d’inflation. Probablement pas plus «accommodante». Critiques et interprétations.
Le ralentissement constaté au deuxième trimestre contraste avec des chiffres un peu trompeurs du premier trimestre. La demande générale reste faible, mais quelques pays remontent la moyenne.
La banque centrale introduira à partir de mi-2026 un facteur visant à protéger l’Eurosystème contre une baisse de la valeur des actifs qu'elle prend en garantie, en cas de chocs défavorables liés au climat.
Les données sur le crédit s’améliorent un peu plus chaque mois, même si la croissance des prêts aux entreprises et aux ménages est restée très modérée en juin. Avec une légère inquiétude pour les entreprises qui ont remplacé des prêts à long terme par des prêts à court terme.
Le Conseil des gouverneurs a adopté une posture volontairement attentiste. Le discours encore un peu restrictif de Christine Lagarde a convaincu les marchés, pour qui une dernière baisse de taux aurait désormais lieu, au mieux, en décembre et non plus septembre.
Le taux de rémunération des dépôts demeure ainsi à 2% alors que l'inflation semble contenue dans la zone euro et que les négociations avec les Etats-Unis sur les droits de douane sont dans leur dernière ligne droite.
Les investisseurs sont plus prompts à alléger leurs positions en actions européennes s’ils apprennent qu’une minorité de gouverneurs voulait changer les taux directeurs, selon une étude de la Banque de France.
La dernière enquête trimestrielle montre une stabilité des conditions d'octroi, malgré l'incertitude macroéconomique, ainsi qu'une hausse de la demande de la part des ménages et des entreprises.
Le Conseil des gouverneurs qui se tiendra jeudi devrait s’appuyer sur le manque d’information concernant les droits de douane au-delà de juillet pour ne pas toucher aux taux et prôner l’attentisme. Contrairement aux marchés, optimistes, les économistes confirment que tout dépendra de l’issue des négociations commerciales entre Bruxelles et Washington.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.
Les économistes réunis au Forum de Sintra se sont interrogés sur la politique monétaire et notamment le ciblage de l’inflation, mais aussi sur les problèmes non monétaires de la zone euro qui peuvent freiner ou atténuer les actions de la banque centrale.
Invité au Forum des banquiers centraux de Sintra, le président de la Fed Jerome Powell a appelé à attendre de voir les effets des droits de douane avant de prendre des décisions, repoussant potentiellement un peu plus loin la première baisse de taux américains. Ses homologues des grandes banques centrales ont également mis en exergue la gestion des risques inhérente à leur fonction.
Cette présentation de la nouvelle stratégie monétaire de la BCE se voulait neutre, sans changement sur l’objectif d’inflation symétrique à 2% à moyen terme, ni sur les instruments à utiliser. Le ton a finalement été plus «restrictif», appelant à une action plus «énergique».
Les données sur le crédit restent acceptables par rapport aux normes récentes, mais sont mitigées. La croissance annuelle des prêts aux entreprises a légèrement reculé, celle des prêts aux ménages a ralenti.
La présidente de la Banque centrale européenne considère l'euro numérique comme un élément clé de l'autonomie financière de l'Europe face aux stablecoins américains.