Statut écorné, investisseurs plus vigilants, moindre demande : l'annonce d'un train de 44 milliards d'euros de mesures de redressement intervient à un moment charnière pour la France sur les marchés obligataires.
Alors que Donald Trump a annoncé des droits de douane de 30% sur l'Europe, la croissance attendue des bénéfices est à l’avantage des actions américaines par rapport aux européennes, que ce soit pour 2025 ou pour 2026.
Le gendarme français de la concurrence a signé une année 2024 record, avec 1,4 milliard d’euros d’amendes, et 295 décisions de contrôle des concentrations.
L’annonce de droits de douane de 50% sur le cuivre a fait flamber le métal à New York. Les arbitrages de marché liés aux anticipations de hausse des prix, qui avaient disloqué les cours de part et d'autre de l'Atlantique, ne sont plus possibles.
Si aucun accord n’était trouvé, les «tariffs» annoncés lors du «Liberation Day» pourraient ne s’appliquer qu'à partir du 1er août, et non plus le 9 juillet. Mais l’incertitude prolongée finira par coûter aux Etats-Unis et au commerce mondial.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.
Une lettre ouverte a été adressée jeudi matin par 45 dirigeants à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lui demandant de suspendre pendant deux ans l’application de la loi européenne sur l’intelligence artificielle. Les entreprises s’inquiètent de la lourdeur de ce texte.
Les rendements des emprunts d'Etat britanniques ont bondi mercredi, rappelant l’épisode du krach d’octobre 2022. L’absence de soutien du premier ministre Keir Starmer à sa ministre des finances Rachel Reeves a provoqué une correction, les marchés craignant une politique budgétaire moins orthodoxe.
Le rachat d’Axa IM fait gonfler la gestion d’actifs de la première banque française à plus de 1.500 milliards d’euros. La prochaine étape sera la transformation de BNP Paribas AM en filiale de Cardif d'ici à la fin de l’année, afin de regrouper sous l’assureur toutes les entités de gestion du groupe.
Les actions ont retrouvé leurs plus hauts historiques alors que le risque de récession s’est éloigné. L’Europe a surperformé le marché américain. Mais l’environnement reste incertain. La nouvelle vision du monde, imposée par Donald Trump, se reflète dans les taux et les devises.
Le secrétaire au Trésor américain a annoncé un accord afin d’exclure les multinationales américaines de l'impôt minimum mondial de 15% négocié par 140 pays de l’OCDE en 2021. Un détricotage en règle de la seule vraie mesure applicable de cette convention fiscale.
Le groupe bancaire a publié un objectif de rentabilité de capitaux propres de 17% pour son pôle de banque commerciale, à horizon 2028. Il en a aussi profité pour changer la dénomination de sa «banque de détail» en «banque des particuliers et des entrepreneurs».
Le commissaire européen à la Défense et à l'Espace a présenté mercredi à Bruxelles une proposition de réglementation commune pour encadrer le secteur spatial dans l'Union européenne. Un texte ambitieux mais qui n'entrera en vigueur au mieux qu'en 2030.
Malgré les frappes iraniennes contre une base américaine au Qatar, les prix du baril ont chuté lundi soir. Seule la fermeture du détroit d'Ormuz créerait un choc susceptible de peser durablement sur la croissance économique mondiale. Ce n'est pas le pari des investisseurs.
La banque centrale américaine a gardé son taux directeur dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,5%. Les gouverneurs anticipent toujours au moins deux baisses d'ici à la fin de l'année.
L’industrie se montre plutôt satisfaite des avancées formulées par la Commission sur la titrisation, un maillon de l’Union de l’épargne et de l’investissement. Celles-ci sont jugées «particulièrement positives» pour les règles prudentielles qui encadrent l’investissement dans ces titres.
L'arrivée annoncée du patron de Renault aux manettes du groupe de luxe a fait l'effet d'un électrochoc boursier. Ses défis seront nombreux à la tête d'un Kering affaibli par les difficultés persistantes de Gucci.
Les frappes sur les installations nucléaires iraniennes et la riposte de Téhéran ont provoqué une nette hausse de l'or noir. Mais les investisseurs ne croient pas encore à un embrasement de nature à entraîner une flambée durable du baril et des risques sur l’économie mondiale.
Proposé il y a deux ans, ce vaste projet législatif visant à encourager la participation des particuliers aux marchés de capitaux, en les informant et en les protégeant mieux, essuie des tirs de barrage, provenant notamment de la France.