
Aviva lance son offre de PER collectif

Aviva France a annoncé mardi 15 septembre le lancement de sonoffre d'épargne salariale et retraite collective d’entreprise.Proposé en partenariat avec Natixis Interépargne, ce produit se décline en deux offres distinctes :
- Un dispositif PEI / PER COL-I « clé en main » à destination des TPE et PME. Il a pour objectif de faciliter les démarches administratives d’enregistrement, et de proposer un accès à un dispositif interentreprises garant de frais réduits.
, - Une offre packagée PEE / PER COL à destination des ETI et TGE avec la possibilité de basculer sur une offre « sur mesure » selon les besoins de l’entreprise.
Par ailleurs, deux offres « Intéressement » peuvent être souscrites par les clients en complément à ces dispositifs.
Dans le détail, Le PER COL-I accueille les sommes issues des versements de l’épargne salariale (participation, intéressement, abondement de l’entreprise, compte épargne temps, etc.) mais aussi des versements volontaires des salariés, déductibles des revenus soumis à l’impôt sur le revenu. Deux modes de gestion financière sont mis à disposition des épargnants. La gestion libre est disponibleavec quatorze supports gérés parAviva Investors France, Dorval AM, DNCA, Mirova AM etOstrum AM. Cette offre intègre quatre supports labellisés Investissement Socialement Responsable (ISR) et unsupport labellisé finance solidaire (Finansol).
, La gestion pilotée est proposéeavec un mode de gestion qui sécurise le placement à l’approche de l’échéance du départ en retraite. Elle est accessible en trois profils (prudent, équilibre, dynamique) etrépartit le poids des supports selon une grille de répartition déterminée à l’avance et intègre un fonds labellisé finance solidaire (Finansol).
"À fin août, ce sont plus de 23.000 Perinet près de 300 Peroqui ont été ouverts par les agents Aviva, les courtiers et l’UFF. Ce fort démarrage, 10 mois après le début de la commercialisation du Perin, conforte les ambitions stratégiques d’Aviva France de s’installer durablement dans le Top3 des acteurs de la retraite sur le marché français», insiste l’assureur dans un communiqué.
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Gaza-ville: un exode massif se déroule, alors que Tsahal intensifie ses frappes
Gaza - Sur une route poussiéreuse au milieu de décombres, un flot ininterrompu de familles fuyant la ville de Gaza avance vers le sud: certaines entassées dans des camionnettes ou des charrettes, d’autres à pied, les bras chargés de sacs ou d’enfants en bas âge. A l’heure où les forces israéliennes poursuivent leur offensive dans la plus grande ville du territoire palestinien, elles multiplient les ordres d'évacuation, affirmant vouloir prendre le contrôle de Gaza-ville, qu’elles présentent comme l’un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien Hamas. Les autorités israéliennes ont indiqué s’attendre à ce qu’un «million» de personnes fuient Gaza-ville dans le nord en direction du sud du territoire, où les quelque deux millions d’habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Mais de nombreux habitants disent redouter de n’y trouver aucun refuge, Israël ayant frappé à plusieurs reprises des zones où il demandait aux civils de se rendre. Dans la longue file de personnes fuyant Gaza, on peut distinguer un homme en fauteuil roulant tenant un enfant et un autre marchant difficilement avec des béquilles. Le long de la route côtière près de Nousseirat, dans le centre du territoire assiégé et dévasté par près de deux ans de guerre, des familles épuisées marchent péniblement, portant leurs affaires sur la tête ou sur les épaules, d’autres entassées au milieu de matelas dans des camionnettes. Mohammed Ghazal, 32 ans, qui a fui le quartier de Choujaiya à Gaza, affirme que les frappes étaient incessantes dans son secteur. «Nous vivons dans un état de panique et de peur extrême. Les bombardements n’ont pas cessé depuis l’aube, les explosions sont intenses et les tirs continus», raconte-t-il à l’AFP. L’armée israélienne a affirmé samedi que plus de 250.000 habitants avaient quitté la ville de Gaza depuis l’intensification des bombardements et raids israéliens. Zone «dangereuse» Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile à Gaza, a de son côté affirmé qu’environ 68.000 personnes avaient réussi à partir. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. A Tel al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, «les bombardements n’ont pas cessé depuis l’aube», affirme Oum Alaa Chaaban, 45 ans, une habitante du quartier. «Nous n’avons pas dormi de la nuit (...) les bruits des bombardements et des explosions n’ont pas cessé jusqu'à présent», dit-elle à l’AFP. Selon Mme Chaaban, l’armée de l’air israélienne «a bombardé de nombreuses maisons (...) Nous avions très peur, mes enfants hurlaient de terreur.» Les forces israéliennes ont détruit plusieurs tours d’habitation à Gaza-ville ces derniers jours, l’armée affirmant son intention d’"intensifier le rythme (de ses) frappes ciblées (...) afin de nuire aux infrastructures terroristes du Hamas (...) et réduire la menace pour (ses) troupes». Dimanche, elle a déclaré avoir frappé une autre tour où le Hamas avait installé, selon elle, «des postes d’observation pour surveiller l’emplacement des (...) troupes dans la zone». La Défense civile a indiqué qu’au moins 20 personnes avaient été tuées dans l’ensemble de la bande de Gaza depuis l’aube dimanche. Le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé un «avertissement urgent» aux habitants de la zone portuaire de Gaza et du quartier de Rimal, leur demandant d'évacuer immédiatement vers le sud. L’AFP a également vu des tracts israéliens avertissant de nouveau les habitants de Gaza-ville qu’ils se trouvaient dans une «zone de combat dangereuse». © Agence France-Presse -
Agriculteurs, syndicats, partis, patrons: Sébastien Lecornu se retrouve déjà sous haute pression
Paris - Revendiquant des «ruptures» dans la politique du gouvernement, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu se retrouve néanmoins dimanche sous les pressions conjuguées des oppositions, des mouvements sociaux, jusqu’aux agriculteurs et même aux patrons qui menacent de se mobiliser. Dans ses premiers actes, l’ancien ministre des Armées a annoncé samedi l’abandon de la mesure rejetée par les Français de suppression de deux jours fériés. Il a tendu la main à la gauche, hors-LFI, et à l’appui de son changement de méthode, il annonce le lancement d’une nouvelle réforme de décentralisation, et plus symboliquement la suppression des avantages bénéficiant aux anciens ministres. Mais pour des raisons souvent contraires, ce sont les menaces de blocages, sur le terrain politique ou social, ou les avertissements qui ont déferlé dimanche au lendemain de sa prise de parole dans la presse régionale. Le Parti socialiste, qui sera crucial pour la survie du gouvernement et avec qui le Premier ministre souhaite engager une discussion «moderne et franche» sur le budget 2026, a rappelé ses lignes rouges. «Si le Premier ministre souhaite demeurer en poste, il doit comprendre qu’il y a une soif de changement dans le pays. (...) La rupture, c’est suspendre la réforme des retraites, c’est permettre l’augmentation des salaires», a rappelé le député Philippe Brun sur Franceinfo. Les socialistes demandent la mise en oeuvre en France de la taxe sur les plus hauts patrimoines élaborée par l'économiste Gabriel Zucman. «Il y a des questions de justice fiscale, de répartition de l’effort et il faut y travailler sans idéologie, j’y suis prêt», a dit Sébastien Lecornu, avant de mettre en garde: «Attention néanmoins au patrimoine professionnel, car c’est ce qui permet de créer des emplois». Une façon d'évacuer la taxe prônée par le PS qui affirme qu’elle pourrait rapporter 20 milliards d’euros. Pour les macronistes, ce n’est «pas une bonne piste», a réaffirmé la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur LCI. Le patronat, de son côté, est monté au créneau dès samedi soir. Le président du Médef Patrick Martin a averti que le gouvernement ferait face à «une grande mobilisation patronale» sous la forme de meetings de milliers de chefs d’entreprises si les impôts sur les sociétés augmentaient. Sébastien Lecornu compte sur les partenaires sociaux pour trouver par la négociation des économies supplémentaires, et compenser l’abandon de la mesure sur les jours fériés qui devait rapporter 4,2 milliards d’euros au budget 2026. «Il n’a rien à faire là» Son prédécesseur François Bayrou tablait sur des économies de 44 milliards d’euros au total, un chiffre qui pourrait être revu à la baisse dans la négociation qui va désormais s’ouvrir. Sans majorité à l’Assemblée, le Premier ministre devra cet automne espérer la non-censure des socialistes ou du Rassemblement national (RN) pour se maintenir. Mais il a clairement indiqué que c’est vers la gauche qu’il se tournerait d’abord. Côté Ecologistes, la réponse est déjà négative. Leur cheffe Marine Tondelier a affirmé qu’elle n’entendait pas négocier avec un Premier ministre qui, a-t-elle dit sur RTL, «n’a rien à faire là» car elle considère qu’Emmanuel Macron aurait dû nommer une personnalité de gauche. Au sein de la coalition sortante, on cherche cependant des voies de passage. Yaël Braun-Pivet a appelé dimanche à un accord autour d’un chiffre de 35 à 36 milliards d'économies dans le budget 2026. La porte-parole des Républicains (LR) Agnès Evren a indiqué sur France 3 que le chiffre de 44 milliards «peut se négocier». Les syndicats de leur côté préparent leurs mobilisations de jeudi prochain, qui devraient entraîner des grèves dans plusieurs secteurs, et être plus massives que la journée de blocage du 10 septembre. «Nous voulons battre le fer pendant qu’il est chaud, envoyer l’ensemble du musée des horreurs du budget Bayrou aux oubliettes de l’histoire», a dit à l’AFP la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. Et dimanche, c’est le président de la FNSEA Arnaud Rousseau qui a ajouté la voix des agriculteurs aux tensions politiques et sociales du moment. «Une grande journée d’action» aura lieu le 25 septembre autour des questions des échanges internationaux pour les produits agricoles, a-t-il annoncé. Hervé ROUACH © Agence France-Presse -
Le pape Léon XIV célèbre ses 70 ans entouré des fidèles sur la place Saint-Pierre
Cité du Vatican - Le pape Léon XIV, qui a fêté dimanche ses 70 ans, a remercié à l’issue de la prière de l’Angélus les fidèles venus par milliers sur la place Saint-Pierre au Vatican avec des pancartes lui souhaitant un joyeux anniversaire. «Très chers, il semble que vous savez que j’ai 70 ans aujourd’hui», a-t-il lancé souriant aux fidèles. «Je rends grâce au Seigneur, à mes parents et je remercie tous ceux qui ont eu une pensée pour moi dans la prière», a sobrement conclu le souverain pontife, applaudissant la foule. Aucun événement n’est officiellement prévu par le Vatican pour fêter l’anniversaire du pape qui présidera dans l’après-midi une messe pour les martyrs du XXIe siècle. De nombreux messages de voeux sont cependant arrivés à Léon XIV de la part de personnalités politiques italiennes, notamment les présidents de la République, du Sénat et de la Chambre des députés. © Agence France-Presse