
Stéphane Vidal et Marc Terras à l’honneur au Dîner de la Gestion Privée

Le dîner de la Gestion Privée s’est tenu mercredi 23 juin à Paris.Durant l'événement, lesprix de la Gestion Privée 2020 et du Meilleur Sélectionneur de fonds au sein d’une banque privée ont été remis.
, Dans le cadre du prix de la gestion privée, à partir d’une liste de personnalités (1) communiquée par les rédactions de L’Agefi de dirigeants d’un établissement financier, d’une banque privée, d’un multi-family office ou d’un cabinet de conseil en gestion de patrimoine disposant de plus de 500 millions d’euros d’actifs conseillés, les abonné(e)s ont été invités à exprimer leur choix de la personnalité pour l’année 2020. Deux critères pour déterminer leur vote étaient déterminants : la conduite d’opérations d’envergure, telle qu’une croissance externe, organique, etc. Mais aussi,dans un autre genre, l’attribution d’une nouvelle fonction importante au sein de son établissement. A l’issue du vote, Stéphane Vidal président du groupe Primonial a été récompensé.
Arrivé en tant que directeur général délégué du groupe Primonial en 2012, Stéphane Vidal en assure la présidence depuis 2017 après avoir occupé la fonction de directeur général à partir de 2014.
Reprenant les même règles que le prix de la Gestion Privée (2), le Prix du Meilleur Sélectionneur de fonds au sein d’une banque privée consacrait le professionnel dont les choix se sont révélés les plus pertinents dans le respect des bonnes pratiques en matière d’architecture ouverte. La récompense à été attribué à Marc Terras, Chief investment officer chez Rothschild HDF.
Marc Terras a rejoint Rothschild & Co AM Europe en 2000 pour y développer l’architecture ouverte au sein de la société.
(1) Ont été nommés pour ce prix :
- Meyer AZOGUI, Président - GROUPE CYRUS
, - Annabelle AZOULAY MOREEL, Directrice de la banque privée France - J.P. MORGAN
, - Silvia CALVELLO, Responsable mondial Private Investment Banking - CREDIT AGRICOLE CIB |CA INDOSUEZ
- George-Eric DE LA BRUNIERE - Directeur général - NATIXIS WEALTH MANAGEMENT
, - Patrick GANANSIA, Président – HEREZ
, - Laurent GARRET, Président du directoire - BANQUE NEUFLIZE OBC
, - Nicolas HUBERT, Directeur général - MILLEIS BANQUE
, - Hervé MERCIER YTHIER, Président du directoire - SWISS LIFE BANQUE PRIVEE
, - Bruno NARCHAL, Président, Associé-fondateur, GROUPE CRYSTAL
, - Philippe PARGUEY, directeur général, NORTIA
, - Sisouphan TRAN, Directeur général délégué - GROUPE ALPHEYS
, - Mathieu VEDRENNE, Directeur - SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING FRANCE
, - Stephane Vidal, Président - GROUPE PRIMONIAL
(2) Ont été nommés pour ce prix :
,
, - Arnaud BOUCHE, Directeur général délégué, responsable de la gestion financière - GENERALI WEALTH SOLUTIONS
, - Marc BRUYERE, Directeur de la multigestion - CRÉDIT MUTUEL GESTION
, - Philipp Alexander DIRKX, Analyst, Portfolio manager - ODDO BHF BANQUE PRIVÉE
, - Tony DU PREZ, Directeur des investissements - LCL BANQUE PRIVEE
, - Gabriel GARCIN, Spécialiste en investissements - UBS FRANCE
, - Dominique GONTHIER, Responsable sélection de fonds - QUILVEST BANQUE PRIVÉE
, - Maxime LECORPS, Responsable de l’ingénierie financière - CRÉDIT DU NORD
, - Vincent MANUEL, Global chief investment officer - INDOSUEZ WEALTH MANAGEMENT
, - Stéphane MONIER, CIO – BANQUE LOMBARD ODIER
, - Bruno MUSSARD, Head of investment fund advisory - BNP PARIBAS WM
, - Guillaume PIETRUSCHI, Directeur produits et marchés - BNP PARIBAS BANQUE PRIVÉE
, - Sébastien RACINE, Directeur adjoint de la gestion sous mandat - BPE
, - Olivier RAINGEARD, Directeur des investissements - NEUFLIZE OBC
, - Stéphane ROUILLON, Directeur général - FUNDQUEST
, - Maxime SAPIN, Gérant privé, responsable de la multigestion - CHOLET DUPONT
, - Marc TERRAS, Chief investment officer - ROTHSCHILD HDF
, - Franklin WERNERT, Directeur adjoint et directeur des solutions gestion de fortune - SOCIETE GENERALE PRIVATE BANKING
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Voitures: les constructeurs chinois à l'offensive pour tenter de damer le pion à leurs concurrents européens sur leur propre marché
Munich - Acheter une voiture chinoise sur les Terres de Volkswagen, BMW et Mercedes? «Et pourquoi pas?», sourit la designeuse allemande Tayo Osobu, 59 ans, déambulant dans la vieille ville de Munich, devenue vitrine géante du salon automobile. Venue de Francfort, elle découvre les plus de 700 exposants, dont 14 constructeurs chinois contre 10 européens, qui tentent de séduire le public avec des modèles high-tech dans toutes les gammes de prix. Sur la Ludwigstrasse, deux mondes se font face. D’un côté, le géant chinois BYD, dont les ventes en Europe ont bondi de 250% au premier semestre, expose ses modèles phares, dont l’un, une citadine électrique, se vend à partir de 20.000 euros. De l’autre, Volkswagen, numéro 1 européen en crise, tente de défendre son territoire malgré la chute des livraisons et un plan social historique. Tayo est impressionnée par les finitions des coutures à l’intérieur d’une voiture BYD. Sur la sécurité, aucun doute: «si elles sont vendues ici, c’est qu’elles respectent les normes européennes», répond-t-elle sans hésiter. Qualité au «même niveau» Les marques chinoises maîtrisent une grande partie de leur chaîne de valeur, des batteries électriques aux logiciels embarqués. De plus, elles bénéficient d’une main d'œuvre moins chère et d’économies d'échelle grâce au marché chinois gigantesque. Et fini la réputation de la mauvaise qualité. «Ce qui a changé en cinq ans, c’est qu'à prix inférieur, les Chinois sont désormais au même niveau sur la technologie et la qualité à bien des égards», résume l’expert du secteur Stefan Bratzel. Pour contenir cette offensive, la Commission européenne a ajouté l’an dernier une surtaxe pouvant atteindre 35% sur certaines marques chinoises, en plus des 10% de droits de douane existants. Objectifs visés: protéger l’emploi sur le Vieux continent, limiter la dépendance technologique et préserver l’image des constructeurs européens. Mais BYD contournera bientôt la mesure: sa première usine européenne en Hongrie doit démarrer sa production dès cet hiver. Il est encore «trop tôt» pour parler d’invasion, estime M. Bratzel. Les marques chinoises doivent encore établir «une relation de confiance» avec le public européen, développer des réseaux de concessionnaires et de service après-vente, explique-t-il. Des acheteurs potentiels le disent aussi: «Si on conduit une voiture chinoise, dans quel garage va-t-on en cas de problème?», s’interroge Pamina Lohrmann, allemande de 22 ans, devant le stand Volkswagen où est exposé un ancien modèle de l’iconique Polo. «J’ai grandi avec les marques allemandes, elles me parlent plus», confie cette jeune propriétaire d’une Opel décapotable, dont la famille roule plutôt en «BMW, Porsche ou Mercedes». «Image de marque» L’image des véhicules reste un point faible, mais déjà une certaine clientèle, jeune et technophile, se montre plus ouverte. Cette dernière est convoitée par la marque premium XPeng, lancée en Chine en 2014 : «Nous visons la première vague d’enthousiastes de la technologie», explique son président Brian Gu sur le salon. Loin de baisser les bras, les constructeurs allemands continuent de «renforcer leur image de marque européenne» avec «un héritage» échappant encore aux entrants chinois, explique Matthias Schmidt, un autre expert. Volkswagen a ainsi rebaptisé son futur modèle électrique d’entrée de gamme «ID.Polo», attendu en 2026 autour de 25.000 euros, pour capitaliser sur la notoriété de sa citadine. Et les Européens imitent les Chinois sur l’intégration du numérique, comme le nouveau système d’affichage par projecteur de BMW, et dans la course à la recharge rapide. Ils adoptent aussi les batteries lithium-fer-phosphate (LFP), moins coûteuses, et intègrent de plus en plus de pièces standards chinoises, afin de réduire les coûts et de combler l'écart technologique, note M. Schmidt. «Ce qui compte, c’est que les fonctionnalités et le prix soient convaincants», note Martin Koppenborg, consultant automobile de 65 ans, bravant la pluie sur un stand de BYD, visiblement séduit. Léa PERNELLE © Agence France-Presse