
Les dernières nominations du patrimoine 674
ASSURANCE
AXA
Après avoir débuté sa carrière au Boston Consulting Group comme consultant dans le secteur banque & assurance, en Allemagne et à l’international, il exerce, entre 2005 et 2008, au sein du groupe Winterthur en qualité de membre du comité de direction de Winterhur Suisse, comme directeur des opérations puis comme directeur du marketing et de la distribution. Il rejoint ensuite Zurich Insurance Group en tant que directeur général pour la Suisse. Il entre début 2012 chez Axa en tant que directeur général d’Axa Allemagne et membre du comité exécutif du groupe puis en mars 2015, il intègre le comité de direction du groupe et ajoute à ses fonctions la direction générale de la ligne de métier globale vie et épargne. Il devient, le 21 mars 2016, directeur général adjoint.
Il entame sa carrière en 1979 au Ministère des Finances à la Direction générale des impôts, passe deux ans comme conseiller commercial à New York, de 1984 à 1986, prend la responsabilité de la fiscalité des sociétés et la fiscalité indirecte au service de la législation fiscale entre 1986 et 1991 et exerce des responsabilités de direction dans le secteur bancaire jusqu’en 1995, date à laquelle il rejoint le groupe Axa où il prend en charge la responsabilité du suivi des activités américaines et britanniques du groupe. Il dirige ensuite le processus de restructuration du groupe en Belgique et au Royaume-Uni à la suite du rapprochement Axa-UAP. Entre 2000 et 2003, il est adjoint du directeur financier et conduit le développement de la fonction de gestion des risques. Il devient, en février de la même année, membre du directoire d’Axa en charge des finances, du contrôle et de la stratégie et pilote entre 2006 et 2007 l’intégration de Winterthur dans le groupe Axa. Il intègre en 2014 le private sector advisory group, instance cofondée en 1999 par l’OCDE et la Banque Mondiale.
SOCIÉTÉ DE GESTION
CPR AM
Elle commence sa carrière à la Banque Indosuez en 1995 en tant que chef de mission au sein de l’Inspection générale. Elle entre au Crédit Agricole Cheuvreux en 1999 où elle exerce par la suite la fonction de secrétaire général et membre du comité de direction de 2001 à 2004, date à laquelle elle occupe le poste de directeur marketing et membre du comité de management européen. Elle intègre le groupe Amundi en 2008 et lance et développe l’expertise Amundi ETF et devient responsable du métier ETF, Indiciel et Smart Beta en 2013. Elle est membre du comité exécutif d’Amundi et à ce titre assure la direction générale de CPR et la supervision du métier ETF, indiciel et smart beta.
Elle commence sa carrière à la banque Paribas en 1993 puis intègre, en 1998, Paribas AM en tant que commerciale institutionnels. Elle rejoint en 2000 Société Générale AM et prend la responsabilité des équipes institutionnels et distribution France en 2004. Elle était, depuis 2009, directrice commerciale de CPR AM.
Il débute à la Banque Pallas en 1989 et rejoint en 1993 CPR AM en qualité de gérant de portefeuille diversifiés et structurés puis devient responsable diversifiés et convertibles entre 1999 et 2005, date à laquelle il est nommé directeur de la gestion diversifiés et convertibles puis directeur des investissements en 2009. Il est membre du comité exécutif depuis 2005.
Après avoir débuté à la Caisse des dépôts et consignation en 1990, elle exerce entre 1997 et 2009 différentes fonctions au sein des services titres aux institutionnels de Société Générale puis chez SGAM. Elle était depuis 2010 directeur général adjoint d’Etoile Gestion.
BANQUES
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BANQUE WORMSER FRÈRES
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Il débute chez 8 Advisory dans le service audit d’acquisitions puis rejoint la banque familiale en décembre 2011 comme attaché de direction et devient, en 2013, directeur général adjoint de sa filiale d’asset management, Wormser Frères Gestion où il est en charge des recommandations d’investissements et des relations clients.
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FÉDÉRATION NATIONALE DES BANQUES POPULAIRES
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Après avoir commencé sa carrière dans le conseil en fusions & acquisitions chez Natixis, il rejoint la direction de la stratégie de la Banque fédérale des Banque Populaires en 2007 et participe à la création du groupe BPCE.
INSTITUTIONS
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IFEC
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Expert-comptable et commissaire aux comptes, il crée en 2007 le cabinet Accomplys et en devient associé. Il est engagé depuis 2002 dans les instances franciliennes et nationales de sa profession. Il a successivement été président de l’Association nationale des experts-comptables stagiaires, du Club des jeunes experts-comptables et de l’Ifec Paris-Ile-de-France. A partir de 2012 et pendant trois ans il exerce en tant que chief operating officer de la succursale de Natixis au Vietnam.
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GESTION D’ACTIFS
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Il entre chez Allianz Global Investors en 2000 et occupe plusieurs postes dans la fonction commerciale pour divers segments de clientèle en France et au Luxembourg et devient responsable de la clientèle institutionnelle en 2007 avant d’exercer comme directeur commercial en 2012.
SOCIÉTÉS DE GESTION
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HENDERSON GLOBAL INVESTORS
, STEPHEN DEANE rejoint l’équipe de gestion actions marchés émergents d’Henderson Global Investors en qualité de gérant senior.
Il exerce pendant treize ans chez Accenture puis rejoint pendant cinq ans Steward Investors au poste d’analyste et de cogérant des fonds Worldwide Equity en charge de la génération d’idées pour les portefeuilles internationaux, asiatiques et des pays émergents.
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DNCA
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Elle débute au département audit de Coopers & Lybrand comme chargée de mission et devient en 1999 manager du département consolidation chez PwC et réalise des travaux de consolidation dans des contextes complexes pendant trois ans. Elle intègre ensuite le groupe PPR en qualité de responsable consolidation et reporting de la société Redcats et arrive en 2006 à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne comme directrice adjointe à la consolidation du groupe en charge des simulations des effets comptables et prudentiels d’opérations de structure pour la constitution de Natixis , la prise de participation dans Nexity et la création du groupe Banques Populaires Caisses d’Epargne. Elle prend, en 2009, à la naissance de BPCE, la responsabilité des équipes reporting financier puis devient, en 2011, responsable de grande clientèle au contrôle de gestion chez Natixis.
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AXA IM
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Elle est responsable des partenariats avec les banques et les sociétés de gestion chez Edmond de Rothschild AM puis responsable de la clientèle institutionnelle chez Franklin Templeton avant de rejoindre BNP Paribas AM en tant que spécialiste des produits de gestion alternative.
GESTION DE PATRIMOINE
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PRIMONIAL PARTENAIRES
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Chargé d’affaires pour la distribution externe de Natixis AM, il rejoint en juillet 2012 Natixis Global AM en Espagne pour ouvrir le marché sud-américain. Il intègre Primonial en août 2013 comme directeur régional Paris-Ile-de-France.
Il débute à la Caisse d’Epargne Côte d’Azur puis rejoint @rgentum Management & Research Corporation au Canada où il exerce dans le service de la gestion des portefeuilles et au service de la clientèle. Après une expérience chez Templeton France, il entre chez groupe Primonial en 2000 et occupe le poste de directeur régional Paca-Languedoc-Paris.
ASSURANCE
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VERSPIEREN
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Elle entre chez Verspieren en 2007 comme chargée de projets groupe puis est promue en 2013, directrice adjointe des projets groupe.
JERÔME LAUMONIER est nommé directeur général de Verspieren Smart Up.
En poste chez Verspieren depuis 2003 comme consultant en organisation, il est nommé deux ans plus tard directeur adjoint des projets, de l’innovation et du développement, fonction qu’il occupe pendant six ans. Il devient en janvier 2011, directeur de la branche assurances des particuliers, de l’affinitaire et des spécialités, fonction qu’il occupe toujours.
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A Pau, François Bayrou face à la fronde locale pour les municipales
Pau - Après le vote de confiance lundi et la probable chute de son gouvernement, le retour de François Bayrou dans son fief de Pau ne sera «pas paisible», préviennent ses opposants qui axent déjà la campagne municipale sur «son budget brutal» et le scandale Bétharram. «Son passage à Matignon a montré toutes les limites de sa méthode et de sa façon de penser le monde, c’est un homme politique de la fin du XXe siècle», tance Jérôme Marbot (PS), chef de file de l’opposition municipale, candidat malheureux de la gauche et des écologistes au second tour en 2020 face à François Bayrou. «Il va payer le prix de ce budget si brutal pour les plus faibles», avec un effort financier de 44 milliards d’euros, renchérit l'écologiste Jean-François Blanco, avocat et autre figure d’opposition locale. Même si le maire de Pau, élu une première fois en 2014, n’a pas annoncé sa candidature -déclarant seulement dans les médias que ses «aventures» politiques n'étaient pas «finies"-, «il est déjà en campagne», considèrent ses opposants. «Pas un retour paisible» Lundi matin, pour la rentrée des classes, François Bayrou a visité deux écoles à Pau. «Tout le monde a compris qu’il serait candidat, ce n’est pas un sujet, mais il n’aura pas un retour paisible», lui promet M. Blanco, déjà candidat en 2020 (14% des suffrages au premier tour). Le contexte national est venu «percuter» la campagne des municipales, analyse-t-il également, anticipant un scrutin «très politique» en mars prochain. François Bayrou qui a, dès son arrivée à Matignon, souligné qu’il voulait rester maire de Pau, glissant que c'était un titre «plus durable» que celui de Premier ministre, a vanté plusieurs fois ces derniers mois (vœux aux habitants, conférences de presse), en vidéo, «les dix ans de réalisations» dans la ville. Depuis deux ans, et après plusieurs années de déclin, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a gagné 3.000 habitants, selon des chiffres de l’Insee, atteignant désormais près de 80.000 habitants. Jean-François Blanco, avocat de victimes de violences physiques et sexuelles à Bétharram, est convaincu que cette affaire qui empoisonne le chef du gouvernement, ministre de l’Education à l'époque d’une première plainte contre l'établissement privé béarnais où ont été scolarisés plusieurs de ses enfants, «sera un marqueur de la campagne» des municipales. «Elle aura des conséquences», abondent les Insoumis, qui reconnaissent à M. Blanco d’avoir «affronté Bayrou sur le terrain de Bétharram», en lien avec le député LFI Paul Vannier, corapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire au printemps. La gauche divisée Reste que si la gauche paloise parle beaucoup de «rassemblement» pour reprendre la ville, dirigée par le PS de 1971 à 2014, ce n’est encore qu’un vœu pieux. La France insoumise «ne discute pas avec le PS», le socialiste Jérôme Marbot veut fédérer en ayant «vocation à être tête de liste», mais sans «en faire une condition sine qua non», tandis que Jean-François Blanco, mandaté par Les Ecologistes, veut unir derrière lui. «La porte est ouverte», insiste Jérôme Marbot, qui revendique le soutien de six formations de gauche, dont Génération.s ou Place Publique. «On veut présenter un programme de gauche de rupture. L’union pour l’union, sans la cohérence, ça ne marchera pas», avertissent de leur côté les Insoumis palois Jean Sanroman et Jade Meunier. De l’autre côté de l'échiquier politique, le Rassemblement national, qui avait réuni moins de 7% des voix aux municipales d’il y a cinq ans, espère capitaliser sur son score des dernières législatives (29%) avec comme candidate Margaux Taillefer, 26 ans, arrivée du parti Reconquête d'Éric Zemmour, et dont le nom a été dévoilé samedi. François Bayrou «va être dépositaire de son échec au gouvernement, ce sera plus difficile pour lui qu’en 2020", espère Nicolas Cresson, représentant régional du RN. Carole SUHAS © Agence France-Presse -
Un décret interdit les sachets de nicotine en France à partir de mars 2026
Paris - Dénoncés pour leur toxicité et leur caractère addictif en particulier pour les enfants et adolescents, les sachets, billes et gommes de nicotine seront interdits en France à partir de mars 2026, une «victoire» pour les associations anti-tabac. Le décret d’interdiction, paru au Journal officiel samedi, fait suite au bannissement des cigarettes électroniques jetables, prohibées à la vente depuis fin février, et à l’interdiction de fumer dans les espaces publics comme les jardins et parcs, les plages ou encore aux abords des écoles en vigueur depuis le 1er juillet. Le bannissement des sachets «vise à protéger la santé publique: la nicotine est désormais considérée comme une substance vénéneuse en raison de ses effets nocifs, et son usage à visée récréative présente un risque d’initiation au tabagisme, notamment chez les jeunes», a justifié à l’AFP le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. La ministre «Catherine Vautrin confirme ainsi son engagement» contre les «risques liés aux addictions», selon cette source. Le gouvernement Barnier avait annoncé à l’automne 2024 son intention de bannir les sachets de nicotine, également appelés pouches, en raison notamment d’un accroissement des intoxications chez les adolescents. Le marché mondial des pouches a été évalué par Global Markets Insights à 6,6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) pour l’année 2023, et pourrait atteindre 27,4 milliards de dollars (23,4 mds d’euros) en 2032. Apparus récemment, les sachets de nicotine sans tabac renferment, dans un tissu perméable, des fibres de polymères imprégnées de nicotine et d’arômes et se glissent entre la lèvre et la gencive. L’interdiction prise par le gouvernement vise l’ensemble des «produits à usage oral contenant de la nicotine, à l’exception des médicaments et dispositif médicaux». Elle ne s’applique pas aux tabacs à chiquer. «Eldorado financier» Il s’agit notamment des «sachets portions» ou «sachets poreux», «pâte, billes, liquides, gomme à mâcher, pastilles, bandelettes ou toute combinaison de ces formes», énumère le texte. L’Alliance contre le tabac, une fédération d’associations anti-tabac, a salué une «victoire». «Il s’agit d’une mesure cruciale pour protéger les jeunes et contrer les stratégies pernicieuses d’une industrie qui prospère sur le marché de l’addiction, au détriment de la santé publique», a-t-elle estimé dans un communiqué. «Face à la baisse de la consommation de cigarettes dans les pays développés, les sachets de nicotine et les nouveaux produits nicotiniques (tabac chauffé et cigarettes électroniques) constituent le nouvel eldorado financier des cigarettiers», souligne l’organisation pour qui, «loin d’être des outils de sevrage, les sachets de nicotine et leurs dérivés (billes, perles) n’ont pour objectif que d’étendre le marché de l’addiction à la nicotine». Les fabricants British American Tobacco France et Philip Morris France ont dénoncé l’interdiction. Le premier a critiqué une «approche dogmatique, sans débat ni concertation» de la France, qui «prend le risque (...) de priver les fumeurs adultes d’alternatives encadrées» au tabac. Pour le second, «la France s’entête dans une stratégie d’interdiction inefficace». La confédération des buralistes y voit une «victoire annoncée pour les trafics». En novembre 2023, l’Anses avait appelé à une vigilance particulière» sur ces sachets en soulignant que ces produits, comme les billes aromatiques, entraînaient de plus en plus d’intoxications. «Les enfants et adolescents sont les principales victimes», avait constaté l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Comme les snus (tabac sous forme de sachet à usage oral interdit à la vente en Europe), les sachets de nicotine «peuvent provoquer des syndromes nicotiniques aigus parfois sévères: vomissements prolongés avec risque de déshydratation, convulsions, troubles de la conscience, hypotension ayant nécessité un remplissage vasculaire», selon l'étude qui précise que la majorité des personnes intoxiquées ont entre 12 et 17 ans. Les billes aromatiques présentent aussi un risque d’accident domestique, en particulier pour les enfants de moins de trois ans qui les ingèrent. Le nombre d’appels au centres anti-poisons concernant ces produits était passé de trois en 2020 à 86 en 2022, selon l’Anses. Boris CAMBRELENG © Agence France-Presse -
Protection de l’enfance : le gouvernement réforme les pouponnières pour limiter la durée de placement des bébés
Paris - Eviter que des bébés restent trop longtemps placés dans des pouponnières de l’ASE sur-occupées: le gouvernement a publié samedi un décret réformant l’accueil des tout-petits en protection de l’enfance, jugé alarmant. Les pouponnières de l’Aide sociale à l’enfance accueillent des bébés de la naissance à trois ans, placés le plus souvent par la justice car ils sont à risque de danger dans leur famille: maltraitances, toxicomanie ou troubles psychiatriques des parents, violences conjugales par exemple. Le décret refonde le cadre réglementaire datant de 1974, jugé «obsolète». «Notre objectif est d’aider des enfants qui ont été particulièrement secoués par les difficultés dans leur toute jeune vie à avoir les conditions de développement les plus adaptées possible», a expliqué la ministre des Familles Catherine Vautrin, vendredi en visitant la pouponnière de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago a dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, sur-occupées, avec un encadrement insuffisant. Le texte limite la durée de placement en pouponnière à quatre mois, renouvelable une seule fois après une évaluation de «l'évolution de la situation de l’enfant». «L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de trois, quatre mois dans la pouponnière, (...) pour être le plus possible orienté vers une famille», a indiqué Mme Vautrin. En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu'à leurs trois ans, voire plus. La capacité d’accueil sera «plafonnée à 30 enfants», avec une organisation en «petites unités de vie», plus «chaleureuse et sécurisante», selon le ministère. Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. Les équipes devront s’attacher à répondre aux besoins d'éveil et de développement des enfants, mais aussi d’attachement et de sécurité. Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une «équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité», indique le ministère. Un budget de 35 millions d’euros est alloué pour mettre en oeuvre ces nouvelles normes, a précisé Mme Vautrin. La députée Isabelle Santiago a salué samedi une «avancée majeure pour la prise en charge des bébés les plus vulnérables», tout en demandant à «refonder» plus largement la protection de l’enfance. La Cnape, une des principales fédérations d’associations du secteur, a salué «une ambition qui va dans le bon sens, avec quelques moyens encore à confirmer dans le budget». Réduire la durée de placement en pouponnière nécessite de renforcer l’accès à des familles d’accueil dont beaucoup approchent de l'âge de la retraite, souligne-t-elle. Mme Vautrin a annoncé en juin qu’elle déposerait à l’automne un projet de loi sur la Protection de l’enfance, pour notamment élargir le vivier des assistants familiaux, en leur permettant de cumuler cette activité avec un autre emploi. «Nous sommes en train de le finaliser, ce qui veut dire que si d’aventure demain d’autres que moi ont la responsabilité de ce sujet, ils trouveront un projet de texte de loi», a précisé vendredi Mme Vautrin, alors que le gouvernement pourrait tomber lundi avec le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou. © Agence France-Presse