
Les dernières nominations du patrimoine 670
SOCIÉTÉSDE GESTION
QUILVEST AM
Il débute en 1994 chez Kredietbank Brussels au sein de l’équipe commerciale clients institutionnels et devient market maker spécialiste des futures et obligations souveraines. Il est nommé stratégiste en investissement - gérant de portefeuille taux et convertibles au sein de KBC AM Luxembourg en 1997. Il intègre KTL Luxembourg AM en 2008 où il occupe successivement les postes de directeur des portefeuilles institutionnels et directeur de la gestion taux, directeur de la multigestion et directeur de la gestion et du développement institutionnels. Il exerce en 2014 les fonctions de directeur KBL Group de la recherche taux, puis directeur KBL Group de la gestion taux.
A PLUS FINANCE
ALEXANDRA ABERGEL, 29 ans, arrive au sein de l’équipe commerciale d’A Plus Finance en tant que responsable des relations partenaires.
Elle effectue des stages comme sales junior chez Edmond de Rothschild AM et occupe, dès 2012, le poste d’analyste et d’assistante gérants au sein du family office Square Capital à Londres, avant d’intégrer YCAP AM en qualité de chargée du développement commercial.
ROCHE-BRUNE AM
STEPHANE FRAENKEL, 53 ans, nouveau responsable de la gestion, actions internationales de Roche-Brune AM.
Il débute en tant qu’ingénieur dans la haute technologie au Japon, puis se tourne vers la finance et plus particulièrement la gestion d’actifs chez Oddo Securities au sein de l’équipe d’analystes financiers sell-side comme responsable du pôle technologique, puis chez Flinvest pendant six ansen tant que dirigeant mandataire.
SCHRODERS
Il exerce pendant cinq ans chez UBS à Zurich, puis passe deux ans chez Warburg Invest à Hambourg en qualité de gérant de portefeuille d’obligations convertibles européennes, avant d’intégrer Man en 2012 et de prendre la fonction de responsable de la gestion du fonds Man Convertibles Europe pour Man Investments AG.
UNIGESTION
Après avoir démarré sa carrière en 1995 au sein de l’équipe de recherche actions d’Amérique latine d’Oppenheimer & Co, elle rejoint en 1997 San Paolo IMI en tant qu’analyste actions senior, spécialisée dans les actions d’Europe du Sud du secteur TMT, avant d’être nommée responsable de la recherche pour le secteur européen des télécoms chez ING Barings en 1999. Elle exerce également pour JPMorgan Cazenove comme analyste des actions européennes de petites et moyennes capitalisations de 2003 à 2006 et devient analyste des marchés émergents mondiaux chez Allianz Global Investors.
LYXOR
Il entame sa carrière en 1999 au sein de l’équipe commerciale chargée de l’obligataire chez Société Générale, avant d’intégrer ABN Amro en 2001. Il rejoint Lyxor en 2006 et prend en charge les relations avec les investisseurs institutionnels en Suisse francophone et à Monaco, spécialisé dans les hedge funds et la gestion active.
CPR AM
Après avoir commencé sa carrière en 2000 chez Selftrade, il rejoint en 2002 la Société Générale AM comme consultant informatique, puis travaille à partir de 2004 pour Axa IM en tant qu’ingénieur produits et intègre Lyxor AM Paris en 2007 où il exerce diverses fonctions dont celle de responsable du marketing et de la stratégie.
BANQUES PRIVÉES
JPMORGAN
Il exerce chez Neuflize OBC, puis Oddo & Cie à partir de 2007 comme conseiller en investissement et banquier privé senior entre 2009 et 2015.
Il travaille chez Edmond de Rothschild Capital Partners, IFE Mezzanine et Lazard, puis occupe pendant quatre ansla fonction de gérant pourla banque privée Edmondde Rothschild.
BANQUE NEUFLIZE OBC
Il dispose de vingt-huit ans d’expérience dans le secteur bancaire et entame sa carrière en 1986 à la Banque Indosuez, puis intègre Manufacturers Hanover Bank à Londres en qualité d’opérateursur les dérivés de taux.
Il entre en 1991 chez Deutsche Bank comme trésorier en France, puis responsable du financement du groupe à Francfort et coresponsable du département FIG DCM à Londres pour l’Europe. Il rejoint en 2002 ABN Amro et exerce en tant que responsable du département FIG pour la France en 2008. Il intègre ensuite le comité de direction de RBS Global Banking & Markets
et occupe le poste de directeur en charge du FIG et de la clientèle institutionnelle pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Il entre en mars 2015 chez Neuflize OBC comme directeur du département clientèle institutionnelle en France et membre du comité de direction de la banque.
Il possède vingt ans d’expérience dans le secteur bancaire. Il débute en 1993 à la Banque OBC comme comptable OPCVM, puis reprend en 1996 le suivide la trésorerie au sein du middle-office, avant d’être promu sous-directeur à la clientèle privée en 1999en qualité de banquier.
Il rejoint en 2007 LCF Edmond de Rothschild Banque en tant que sous-directeur à la direction de la clientèle privée puis, de retour en 2009 à la Banque Neuflize OBC, il prend la fonction de directeur à la direction commerciale.
IMMOBILIER
FÉDÉRATION FRANCAISEDE L’INTERNET IMMOBILIER
Il exerce des fonctions commerciales de 1998 à 2000 au sein du Figaro Médias, puis participe fin 2000 à la création et prend la direction générale d’Explorimmo.com et d’Explorimmoneuf.com en 2003. Il contribue en 2006 à la création d’Adenclassifieds, devenue Figaro Classifieds, et y occupe le poste de directeur délégué immobilier. Spécialiste de l’immobilier sur internet, il est administrateur de la FF2I depuis 10 ans.
SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT
ACG MANAGEMENT
Sa carrière professionnelle débute en 1998 au sein des équipes de distribution des Caisses d’Epargne. Nommé chef de projet marketing Zebank en 2000 dont il participe au lancement, il intègre en 2005 Rothschild et Cie Gestion en tant que responsable des partenariats pour Sélection R. Il occupait depuis 2008 le poste de directeur commercial et d’associé d’A Plus Finance responsable des levées de fonds sur les FCPI, FIP et investissements en direct et en charge également des SOFICA de la gamme A Plus Image. Il était, depuis 2012, chargé des levées OPCI auprès d’une clientèle d’investisseurs institutionnels.
INSTITUTION
AUTORITÉ DE LA CONCURRENCE
SOPHIE BRESNY est nommée chef du service investigations de l’Autorité de la concurrence.
Elle devient en 1995 enquêtrice à la Direction nationale des enquêtes de concurrence. Inspectrice principale en 2004, elle intègre la direction régionale de Champagne-Ardennes comme chef du service des enquêtes de consommation et de pratiques commerciales restrictives de concurrence. De retour à la DNEC en 2006, elle encadre une division d’enquêteurs jusqu’en 2008, passe ensuite un an et demi au Sénégal et travaille pour l’ONG américaine Tostan à Dakar. A son retour en France en 2010, elle est nommée adjoint au directeur du SNE-CSCE. Elle était, depuis 2013, adjointe au chef du bureau 6B télécoms médias biens et services culturels à la DGCCRF.
JEROME VIDAL est nommé adjoint au chef du service des concentrations de l’Autorité de la concurrence.
Inspecteur principal de la DGCCRF, il devient expert national détaché à la direction de la concurrence de la Commission européenne. Il est ensuite conseiller aux affaires européennes du président de l’Autorité de la concurrence, puis rapporteur permanent au service des concentrations avant de prendre la tête de la Brigade interrégional d’enquêtes de concurrence de Lille, puis de l’ensemble des services de contrôle de concurrence de la région du Nord-Pas-de-Calais.
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A Pau, François Bayrou face à la fronde locale pour les municipales
Pau - Après le vote de confiance lundi et la probable chute de son gouvernement, le retour de François Bayrou dans son fief de Pau ne sera «pas paisible», préviennent ses opposants qui axent déjà la campagne municipale sur «son budget brutal» et le scandale Bétharram. «Son passage à Matignon a montré toutes les limites de sa méthode et de sa façon de penser le monde, c’est un homme politique de la fin du XXe siècle», tance Jérôme Marbot (PS), chef de file de l’opposition municipale, candidat malheureux de la gauche et des écologistes au second tour en 2020 face à François Bayrou. «Il va payer le prix de ce budget si brutal pour les plus faibles», avec un effort financier de 44 milliards d’euros, renchérit l'écologiste Jean-François Blanco, avocat et autre figure d’opposition locale. Même si le maire de Pau, élu une première fois en 2014, n’a pas annoncé sa candidature -déclarant seulement dans les médias que ses «aventures» politiques n'étaient pas «finies"-, «il est déjà en campagne», considèrent ses opposants. «Pas un retour paisible» Lundi matin, pour la rentrée des classes, François Bayrou a visité deux écoles à Pau. «Tout le monde a compris qu’il serait candidat, ce n’est pas un sujet, mais il n’aura pas un retour paisible», lui promet M. Blanco, déjà candidat en 2020 (14% des suffrages au premier tour). Le contexte national est venu «percuter» la campagne des municipales, analyse-t-il également, anticipant un scrutin «très politique» en mars prochain. François Bayrou qui a, dès son arrivée à Matignon, souligné qu’il voulait rester maire de Pau, glissant que c'était un titre «plus durable» que celui de Premier ministre, a vanté plusieurs fois ces derniers mois (vœux aux habitants, conférences de presse), en vidéo, «les dix ans de réalisations» dans la ville. Depuis deux ans, et après plusieurs années de déclin, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a gagné 3.000 habitants, selon des chiffres de l’Insee, atteignant désormais près de 80.000 habitants. Jean-François Blanco, avocat de victimes de violences physiques et sexuelles à Bétharram, est convaincu que cette affaire qui empoisonne le chef du gouvernement, ministre de l’Education à l'époque d’une première plainte contre l'établissement privé béarnais où ont été scolarisés plusieurs de ses enfants, «sera un marqueur de la campagne» des municipales. «Elle aura des conséquences», abondent les Insoumis, qui reconnaissent à M. Blanco d’avoir «affronté Bayrou sur le terrain de Bétharram», en lien avec le député LFI Paul Vannier, corapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire au printemps. La gauche divisée Reste que si la gauche paloise parle beaucoup de «rassemblement» pour reprendre la ville, dirigée par le PS de 1971 à 2014, ce n’est encore qu’un vœu pieux. La France insoumise «ne discute pas avec le PS», le socialiste Jérôme Marbot veut fédérer en ayant «vocation à être tête de liste», mais sans «en faire une condition sine qua non», tandis que Jean-François Blanco, mandaté par Les Ecologistes, veut unir derrière lui. «La porte est ouverte», insiste Jérôme Marbot, qui revendique le soutien de six formations de gauche, dont Génération.s ou Place Publique. «On veut présenter un programme de gauche de rupture. L’union pour l’union, sans la cohérence, ça ne marchera pas», avertissent de leur côté les Insoumis palois Jean Sanroman et Jade Meunier. De l’autre côté de l'échiquier politique, le Rassemblement national, qui avait réuni moins de 7% des voix aux municipales d’il y a cinq ans, espère capitaliser sur son score des dernières législatives (29%) avec comme candidate Margaux Taillefer, 26 ans, arrivée du parti Reconquête d'Éric Zemmour, et dont le nom a été dévoilé samedi. François Bayrou «va être dépositaire de son échec au gouvernement, ce sera plus difficile pour lui qu’en 2020", espère Nicolas Cresson, représentant régional du RN. Carole SUHAS © Agence France-Presse -
Un décret interdit les sachets de nicotine en France à partir de mars 2026
Paris - Dénoncés pour leur toxicité et leur caractère addictif en particulier pour les enfants et adolescents, les sachets, billes et gommes de nicotine seront interdits en France à partir de mars 2026, une «victoire» pour les associations anti-tabac. Le décret d’interdiction, paru au Journal officiel samedi, fait suite au bannissement des cigarettes électroniques jetables, prohibées à la vente depuis fin février, et à l’interdiction de fumer dans les espaces publics comme les jardins et parcs, les plages ou encore aux abords des écoles en vigueur depuis le 1er juillet. Le bannissement des sachets «vise à protéger la santé publique: la nicotine est désormais considérée comme une substance vénéneuse en raison de ses effets nocifs, et son usage à visée récréative présente un risque d’initiation au tabagisme, notamment chez les jeunes», a justifié à l’AFP le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. La ministre «Catherine Vautrin confirme ainsi son engagement» contre les «risques liés aux addictions», selon cette source. Le gouvernement Barnier avait annoncé à l’automne 2024 son intention de bannir les sachets de nicotine, également appelés pouches, en raison notamment d’un accroissement des intoxications chez les adolescents. Le marché mondial des pouches a été évalué par Global Markets Insights à 6,6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) pour l’année 2023, et pourrait atteindre 27,4 milliards de dollars (23,4 mds d’euros) en 2032. Apparus récemment, les sachets de nicotine sans tabac renferment, dans un tissu perméable, des fibres de polymères imprégnées de nicotine et d’arômes et se glissent entre la lèvre et la gencive. L’interdiction prise par le gouvernement vise l’ensemble des «produits à usage oral contenant de la nicotine, à l’exception des médicaments et dispositif médicaux». Elle ne s’applique pas aux tabacs à chiquer. «Eldorado financier» Il s’agit notamment des «sachets portions» ou «sachets poreux», «pâte, billes, liquides, gomme à mâcher, pastilles, bandelettes ou toute combinaison de ces formes», énumère le texte. L’Alliance contre le tabac, une fédération d’associations anti-tabac, a salué une «victoire». «Il s’agit d’une mesure cruciale pour protéger les jeunes et contrer les stratégies pernicieuses d’une industrie qui prospère sur le marché de l’addiction, au détriment de la santé publique», a-t-elle estimé dans un communiqué. «Face à la baisse de la consommation de cigarettes dans les pays développés, les sachets de nicotine et les nouveaux produits nicotiniques (tabac chauffé et cigarettes électroniques) constituent le nouvel eldorado financier des cigarettiers», souligne l’organisation pour qui, «loin d’être des outils de sevrage, les sachets de nicotine et leurs dérivés (billes, perles) n’ont pour objectif que d’étendre le marché de l’addiction à la nicotine». Les fabricants British American Tobacco France et Philip Morris France ont dénoncé l’interdiction. Le premier a critiqué une «approche dogmatique, sans débat ni concertation» de la France, qui «prend le risque (...) de priver les fumeurs adultes d’alternatives encadrées» au tabac. Pour le second, «la France s’entête dans une stratégie d’interdiction inefficace». La confédération des buralistes y voit une «victoire annoncée pour les trafics». En novembre 2023, l’Anses avait appelé à une vigilance particulière» sur ces sachets en soulignant que ces produits, comme les billes aromatiques, entraînaient de plus en plus d’intoxications. «Les enfants et adolescents sont les principales victimes», avait constaté l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Comme les snus (tabac sous forme de sachet à usage oral interdit à la vente en Europe), les sachets de nicotine «peuvent provoquer des syndromes nicotiniques aigus parfois sévères: vomissements prolongés avec risque de déshydratation, convulsions, troubles de la conscience, hypotension ayant nécessité un remplissage vasculaire», selon l'étude qui précise que la majorité des personnes intoxiquées ont entre 12 et 17 ans. Les billes aromatiques présentent aussi un risque d’accident domestique, en particulier pour les enfants de moins de trois ans qui les ingèrent. Le nombre d’appels au centres anti-poisons concernant ces produits était passé de trois en 2020 à 86 en 2022, selon l’Anses. Boris CAMBRELENG © Agence France-Presse -
Protection de l’enfance : le gouvernement réforme les pouponnières pour limiter la durée de placement des bébés
Paris - Eviter que des bébés restent trop longtemps placés dans des pouponnières de l’ASE sur-occupées: le gouvernement a publié samedi un décret réformant l’accueil des tout-petits en protection de l’enfance, jugé alarmant. Les pouponnières de l’Aide sociale à l’enfance accueillent des bébés de la naissance à trois ans, placés le plus souvent par la justice car ils sont à risque de danger dans leur famille: maltraitances, toxicomanie ou troubles psychiatriques des parents, violences conjugales par exemple. Le décret refonde le cadre réglementaire datant de 1974, jugé «obsolète». «Notre objectif est d’aider des enfants qui ont été particulièrement secoués par les difficultés dans leur toute jeune vie à avoir les conditions de développement les plus adaptées possible», a expliqué la ministre des Familles Catherine Vautrin, vendredi en visitant la pouponnière de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago a dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, sur-occupées, avec un encadrement insuffisant. Le texte limite la durée de placement en pouponnière à quatre mois, renouvelable une seule fois après une évaluation de «l'évolution de la situation de l’enfant». «L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de trois, quatre mois dans la pouponnière, (...) pour être le plus possible orienté vers une famille», a indiqué Mme Vautrin. En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu'à leurs trois ans, voire plus. La capacité d’accueil sera «plafonnée à 30 enfants», avec une organisation en «petites unités de vie», plus «chaleureuse et sécurisante», selon le ministère. Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. Les équipes devront s’attacher à répondre aux besoins d'éveil et de développement des enfants, mais aussi d’attachement et de sécurité. Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une «équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité», indique le ministère. Un budget de 35 millions d’euros est alloué pour mettre en oeuvre ces nouvelles normes, a précisé Mme Vautrin. La députée Isabelle Santiago a salué samedi une «avancée majeure pour la prise en charge des bébés les plus vulnérables», tout en demandant à «refonder» plus largement la protection de l’enfance. La Cnape, une des principales fédérations d’associations du secteur, a salué «une ambition qui va dans le bon sens, avec quelques moyens encore à confirmer dans le budget». Réduire la durée de placement en pouponnière nécessite de renforcer l’accès à des familles d’accueil dont beaucoup approchent de l'âge de la retraite, souligne-t-elle. Mme Vautrin a annoncé en juin qu’elle déposerait à l’automne un projet de loi sur la Protection de l’enfance, pour notamment élargir le vivier des assistants familiaux, en leur permettant de cumuler cette activité avec un autre emploi. «Nous sommes en train de le finaliser, ce qui veut dire que si d’aventure demain d’autres que moi ont la responsabilité de ce sujet, ils trouveront un projet de texte de loi», a précisé vendredi Mme Vautrin, alors que le gouvernement pourrait tomber lundi avec le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou. © Agence France-Presse