
Les dernières nominations du patrimoine
BANQUES
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CREDIT SUISSE BANQUE PRIVÉE (FRANCE)
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Il occupe le poste de banquier privé senior au sein de la banque Neuflize OBC comme responsable d’un portefeuille de 250 clients fortunés puis exerce, entre 1996 et 2009, en tant que banquier privé successivement au sein des banques Rothschild & Cie et UBS France.
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LA BANQUE POSTALE GESTION PRIVÉE
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Economiste de marché de la Société Générale, il rejoint Sogeposte (ex-LBPAM) en 1991. Economiste, il intègre les équipes de gestion de LBPAM et prend en charge la gestion obligataire internationale puis la direction de la gestion diversifiée et développe une gamme de produits dits «clé en main» ainsi que les outils nécessaires à leur gestion. Directeur du département allocation d’actifs et multigestion, il était depuis 2006 directeur adjoint de la gestion et membre du comité de direction depuis 2001.
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NATIXIS
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Il commence sa carrière comme chargé d’études statistiques chez Sofinco en 1997, puis rejoint Crédit Agricole Indosuez et Calyon en qualité de stratégiste crédit en 2000. Il prend en 2005 la responsabilité de la stratégie chez Natixis Banques Populaires et exerce en octobre 2007 en tant que responsable stratégie crédit et responsable adjoint de la recherche crédit.
Il entame sa carrière comme auditeur chez Arthur Andersen en 1998, puis rejoint Fortis Securities en tant qu’analyste sell-side en 2001. Il devient responsable des relations investisseurs chez Havas en 2005 puis intègre Natixis en 2007 en qualité d’analyste sell-side.
SOCIÉTÉS DE GESTION
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NATIXIS GLOBAL ASSET MANAGEMENT
BRIEUC DE WITTE, 37 ans, arrive au sein de Natixis Global AM comme directeur banques privées & multigérants France.

, Il possède quatorze ans d’expérience au cours desquelles il tisse des relations notamment dans le secteur des banques et des compagnies d’assurances. Il exerce chez Axa IM et y occupe diverses fonctions dont celles de responsable commercial banques et assurances pour la France depuis 2008 et responsable commercial institutionnels pour la Belgique et le Luxembourg de 2005 à 2008. Il a également été chargé de la relation avec les assureurs du groupe Axa.
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GROUPE LA FRANÇAISE
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Il entame une carrière de chercheur en mécanique des fluides puis intègre ensuite le Crédit Commercial de France comme stratégiste de portefeuille. Il exerce progressivement en tant que responsable de la gestion actif-passif de la banque et prend la direction du département d’études économiques et d’analyses financières. Il quitte le CCF en 1990 et fonde la succursale parisienne de Svenska Handelsbanken et lance les activités de banque d’investissement en France. Il quitte la banque suédoise en 2004 et crée S&Partners, société de conseil en allocation stratégique d’actifs financiers et alternatifs dont l’immobilier.
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GROUPE CARMIGNAC

, OBE EJIKEME, 33ans, est recruté par le groupe Carmignac comme quantitative equity analyst.
Il travaille pendant quatre ans chez FactSet Research Systems au poste de senior consultant, puis pendant sept ans chez Bank of America Merrill Lynch en qualité d’analyste responsable de la recherche actions européennes et stratégies quantitatives.
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LA BANQUE POSTALE ASSET MANAGEMENT
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Après un début de carrière comme économiste chez Framatome en 1982, puis à la Société Générale en 1984, il intègre, entre 1986 et 1997, la Caisse Centrale des Banques Populaires où il est à l’origine de la création du service des études économiques avant d’en prendre la responsabilité et entre au Crédit Lyonnais en qualité de chef économiste marchés jusqu’en 2004. Il poursuit sa carrière chez Crédit Agricole CIB comme responsable du département des risques pays et portefeuilles. Il était, depuis 2007, responsable mondial de la recherche marchés où il gérait et animait un réseau d’une trentaine d’économistes et de stratégistes situés à Londres, Paris, New York, Hong Kong et Tokyo.
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EDMOND DE ROTHSCHILD IP
, FRANÇOIS-XAVIER MAURON, 37 ans, est nommé directeur associé d’Edmond de Rothschild Investment Partners.
Il démarre sa carrière en 2000 comme senior consultant en fusions & acquisitions chez KPMG Corporate Finance en France et en Angleterre. Il intègre en 2004 Activa Capital en tant que chargé d’affaires puis directeur de participations, puis rejoint Edmondde Rothschild IP en 2010 en qualité de directeur de participation dans l’équipe de capital-développement midcaps.
Analyste financier du département des affaires financières de Lazard en 2001, consultant dans le cadre de missions de conseil en stratégie d’entreprise et pour le compte de fonds de capital-investissement chez LEK Consulting en 2003, il rejoint Edmond de Rothschild IP en 2006 comme chargé d’affaires senior au sein de l’équipe de capital-développement avant d’être promu directeur de participations en 2010.
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COMGEST
, JASMINE KANG, 35 ans, rejoint l’équipe Chine de Comgest en qualité d’analyste actions chinoises.
Elle possède une expérience de neuf ans dans la gestion de fonds internationaux acquise chez BNP Paribas Investment Partners et China Everbright Asset Management.
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Elle passe neuf ans chez UBS Wealth Management au sein du pôle investment product & services puis quatre ans chez CCR AM en tant que responsable de la vente institutionnelle.
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ROTHSCHILD & CIE GESTION
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Economiste au sein du Ministère des Finances du Canada entre 2004 et 2005, stratégiste-économiste pour la Caisse de Dépôts et Placement du Québec de 2005 à 2010, il rejoint la Société Générale où il a occupé conjointement le poste d’économiste risque pays pour la zone des Amériques et des pays du Moyen-Orient et de responsable de la recherche sur les matières premières.
AUDIT/CONSEIL
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ALLIANCE EURUS
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Il passe quelques années au sein du groupe Deloitte puis rejoint ensuite le groupe Exponens à Paris comme associé. Il est aujourd’hui membre du comité exécutif et responsable de l’animation du pôle expertise comptable et également référent pour le secteur associatif et les collectivités locales.
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DAUGE ET ASSOCIÉS
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Elle réalise l’essentiel de sa carrière au sein du cabinet.
Il exerce l’essentiel de sa carrière au sein du cabinet.
Il réalise l’essentiel de sa carrière au sein du cabinet.
Après avoir passé trois ans au sein du réseau Constantin Afrique de l’Ouest, il intègre le cabinet Dauge et Associés.
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MERCER
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Il exerce des fonctions similaires pour un autre groupe de conseil international à Montréal et à New York et assure par la suite la responsabilité de l’activité internationale de Mercer au Canada.
ASSURANCE
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QBE FRANCE
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Elle possède une expérience de vingt ans dans l’assurance des lignes financières et des spécialisés. Elle a exercé chez Aon, Marsh, AIG et XL, à Paris et à Bruxelles.
IMMOBILIER
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BNP PARIBAS REAL ESTATE TRANSACTIONS FRANCE
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Fort de vingt-cinq ans d’expérience dans le domaine de l’immobilier de commerce, il entame sa carrière en 1986 au sein du groupe Christian Liagre comme commercialisateur des centres commerciaux Usine Center avant d’intégrer en 1989 le groupe Sari Centre Commerciaux comme chef de projet/commercialisation. Il crée une société de conseil en développement d’enseignes et de commercialisation de locaux commerciaux en 1991 puis rejoint en 1994 le groupe Trema en tant que responsable commercialisation et recommercialisation. Il intègre, en 1998, le groupe Cushman & Wakefield au sein duquel il passe dix-sept ans et développe l’activité commerces France hors Paris. Il fonde en 2006 le département Investissement commerces capital market groupe avant de devenir associé equity partner en 2008.
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Australie : attaque mortelle de requin sur un surfeur à Sydney, plages fermées
Sydney - Un «grand requin» a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie. La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités. Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu «plusieurs membres», a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse. «D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau», a-t-il ajouté. «Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues» et «la planche du surfeur a été brisée en deux». Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. «Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué», a poursuivi M. Duncan. Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un «grand requin». Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police. La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres. Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité. Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels. «Terrible tragédie» «Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs», a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. «Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie». Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end. Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins. Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : «Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée», a-t-il dit. Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. «Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait... mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre». La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale. Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains. David WILLIAMS © Agence France-Presse -
Anthropic règle un litige majeur sur le droit d’auteur en IA avec un accord à 1,5 milliard de dollars
New York - La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi. Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative. «Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur», a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. «C’est le premier de son genre dans l'ère de l’IA». Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction. Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages. «Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation», a indiqué une porte-parole d’Anthropic. Mais «nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux», a-t-elle ajouté. Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage. L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco. «Un début» Cette transaction permet à Anthropic d'éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts. La start-up risquait d'être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même. L’accord «va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative», a fait valoir Justin Nelson, «et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.» De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production. Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils. La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable («fair use» en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle. Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable. «Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact», a souligné la porte-parole d’Anthropic. Cet accord «ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus», a-t-elle poursuivi. En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables. Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l'émergence des interfaces d’IA générative. «Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif», a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA. «Ce n’est qu’un début», a écrit l’association sur X, «mais il est marquant et historique.» Thomas URBAIN © Agence France-Presse -
Donald Trump rebaptise le Pentagone en « ministère de la Guerre » pour afficher la puissance américaine
Washington - Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en «ministère de la Guerre», ajoutant qu’il voulait par là envoyer un «message de victoire» et «de force» au reste du monde. Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation. «Les mots comptent», a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de «restaurer une éthique guerrière». Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation «supplémentaire», selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche. Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait «plus clair» au fur et à mesure de sa mise en place. Peu après la signature du décret présidentiel, les mots «ministère de la Défense» ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme «ministre de la Guerre» sur X. «Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès», a prévenu Donald Trump. «Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire». «Trop défensif» Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d'étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. «Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs», avait-il déclaré. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires. Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic. Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire. Contre le «politiquement correct» Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d'état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d’"aspirant dictateur». Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat. Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l'état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche. Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre «une létalité maximale, pas une létalité tiède». Il a dit vouloir aller à l’encontre du «politiquement correct». Aurélia END © Agence France-Presse