
CARNET ACTIFS 737
CONSEIL
, ROLAND BERGER
DOMINIQUE BUSSEREAU est nommé senior advisor du cabinet Roland Berger. Il participe à plusieurs cabinets ministériels dont l’Intérieur. Il exerce à la SNCF et à ESCP Europe. Successivement maire, conseiller général et régional puis député, il occupe de nombreuses fonctions ministérielles au cours des présidences de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy notamment aux Transports et à la Mer, à l’Agriculture et au Budget. Il a été président du Centre de gestion de la Fonction publique territoriale de la Charente-Maritime et président national des Centres de gestion. Créateur d’Avenir-Transports, il a présidé le programme de de recherche interministériel dans les transports terrestres et préside Codatu. Il est à la tête du département de la Charente-Maritime et depuis 2015 de l’assemblée des départements de France.
, ASSURANCE
, GENERALI France
SIMON BLAQUIERE, 34 ans, est nommé directeur en charge des données et de l‘approche client au sein de la direction technique assurance de Generali France. Il débute sa carrière en 2007 au sein de l’équipe actuarielle de modélisation actif-passif du département financier du groupe Groupama. Il devient en 2009 actuaire senior au sein de l’équipe AXA Global P&C. Promu responsable de la modélisation actuarielle et des risques Cat Nat d en 2013, il évolue en 2017 au sein d’AXA GIE dont il est nommé responsable des équipes actuariat Iard et risques Cat Nat.
, GENERALI GLOBAL PENSION
ANNE DE LANVERSIN est nommée directrice générale de Generali Global Pension, groupe Generali. Après un parcours dans la banque à la BFT (filiale du Crédit Agricole), elle intègre Allianz Global Investors comme responsable commerciale entreprise pour la France et en parallèle responsable d’un périmètre de distribution européen. Elle entre chez AXA France en qualité de directrice des solutions financières pour l’épargne et la retraite collective en 2008 puis comme directrice des ventes sur ce périmètre. Elle conserve ses fonctions en 2015 lorsqu’elle prend la direction des ventes internationales en employee benefits (EB Partners).
, CNP ASSURANCES
ANTOINE LISSOWSKI, 62 ans, est nommé directeur général de CNP Assurances. Il commence sa carrière à la Caisse des dépôts et consignations en qualité de responsable de la trésorerie devises et des eurocrédits de 1982 à 1985. Chargé de mission à la Commission des opérations de bourse en 1985, il anime les premiers groupes de travail sur la déontologie des activités financières. Il réintègre en 1988 la Caisse des dépôts en tant que responsable du développement commercial des activités sur les marchés monétaires et obligataires et devient en 1990, directeur général de la Caisse autonome de refinancement puis en 1992, directeur financier à la direction des activités bancaires et financières de la Caisse des dépôts. A la création de CDC IXIS en 2000, il prend la direction financière puis la responsabilité de la direction compte propre en 2002. Il devient en décembre 2003, membre du directoire de CNP Assurances, président de la commission plénière économique et financière à la FFSA (devenue FFA, Fédération française de l’assurance). Il est entre juillet 2013 et 2018, directeur général adjoint, directeur financier de CNP Assurances et est nommé directeur général par intérim le 1er septembre 2018.
, GESTION D’ACTIFS
, PIMCO
DOMINIQUE DORLIPO rejoint Pimco en tant qu’executive vice president et head of France. Il exerce comme consultant senior pour R Watson & Sons au Royaume-Uni et pour the Wyatt Company en France. Il passe près de vingt ans chez Russell Investments où il était dernièrement président de Russell Investments France à la tête de l’activité française de l’entreprise.
, FUNDQUEST ADVISOR
CAMILLE FERRON devient analyste sustainability au sein de l’équipe de sélection de fonds, FundQuest Advisor. Il exerçait depuis 2015 chez Vigeo Eiris où elle était en charge de l’évaluation d’émissions obligataires verts, sociale et durables et de l’évaluation des performances ESG des portefeuilles sur un éventail d’actifs conventionnels et alternatifs.
, SWISSLIFE ASSET MANAGERS
MATHILDE LACOSTE est nommée responsable France de la gestion investment grade pour compte de tiers, SwissLife Asset Managers. Elle entre chez SwissLife Asset Managers en 2009 et évolue au poste d’assistante-gérante de portefeuille puis gérante de portefeuille au sein de l’équipe de gestion taux et crédit.
, SWISS LIFE REIM (France)
DENIS FRANCOIS, 68 ans, est nommé Senior advisor, Swiss Life REIM (France). Fort de trente-cinq ans d’expérience dans l’évaluation d’immobilier d’entreprise et résidentiel, président de Bourdais Expertises puis de CBRE Valuation Advisory France il exerçait comme senior advisor de CBRE.
, DNCA FINANCE
PIERRE VALADE, 47 ans, est nommé gérant de portefeuille chez DNCA Finance. Il débute sa carrière chez PriceWaterhouseCoopers en 1996. En poste chez Exane à New York en charge de la sélection de valeurs américaines pour des investisseurs européens, il exerce pendant six ans chez Natixis dont deux en tant que responsable des ventes au Royaume-Uni puis en tant que gérant long-short chez GLG Partners à Londres et cogérait le fond de performance absolue GLG European Alpha Alternative Fund.
, ODDO BHF ASSET MANAGEMENT
MARKUS GEIGER, 48 ans, responsable de la dette privée (basé à Francfort), Oddo BHF Asset Management. Il débute sa carrière en 1997 comme consultant chez Booz Allen Hamilton où il conseille des sociétés et une clientèle de capital-investissement sur la croissance, la restructuration et le financement des entreprises. Il rejoint en 2006 Steadfast Capital en tant qu’associé puis occupe pendant quatre ans le poste de responsable de la région D/A/CH au sein de Kartesia Avisor llp où il dirige des opérations portant sur des titres de créances et de participation en Allemagne, en France et en Europe de l’Est.
, BNP PARIBAS ASSET MAGEMENT
FRANCKNICOLAS, est nommé responsable des solutions clients pour la France au sein du pôle de gestion MAQS de BNP Paribas Asset Management. Il entame sa carrière chez HSBC Midland Bank à Paris et Londres comme gérant obligataire. Ingénieur financier et directeur du département d’ingénierie & recherche quantitative chez Ixis Asset Management, il entre chez Natixis Asset Management en 2005 comme directeur de l’allocation globale et ALM,directeur de la stratégie et de la recherche en 2007, puis prend en charge en 2012 la direction de la business unit investment & client solutions.
, CAPITAL INVESTISSEMENT
, MEESCHAERT CAPITAL PARTNERS
CHRISTOPHE DELACOUR, 42 ans, est nommé directeur associé au sein de l’équipe real estate, Meeschaert Capital Partners. Chargé d’affaires au sein de Deloitte & Touche Corporate Finance Immobilier, il exerce ensuite comme directeur d’investissement chez DTZ Investors, Grosvenor Continental Europe et Generali Real Estate depuis 2010.
, INSTITUTIONS
, ACPR
PATRICK MONTAGNER, 53 ans, devient premier secrétaire général adjoint, ACPR. Il entre à la Banque de France en 1988 puis à l’Inspection générale en 1992. Chef de mission à la Commission bancaire jusqu’en 2006, il devient directeur du contrôle de banques de 2008 à 2012 puis directeur du contrôle des assurances jusqu’en 2014.
, FONDS DE GARANTIE
CHRISTOPHE AUBIN, 49 ans, directeur financier de Fonds de Garantie. Il démarre sa carrière en 1992 à EDF et travaille sur les marchés de l’énergie avant de prendre la responsabilité de la gestion actifs-passifs du groupe. Après un passage chez Ernst & Young de 2001 à 2003, il devient responsable de la recherche quantitative d’Allianz Global Investors France puis rejoint en 2006 le Fonds de réserve pour les retraites en qualité de responsable du département stratégie d’investissement puis directeur des risques et directeur adjoint des opérations. Il entre à la direction des investissements du groupe Crédit Agricole Assurances comme directeur adjoint en 2010 et se voit confier fin 2016, la direction de l’audit en qualité de membre du comité de direction du groupe.
, AUDIT-CONSEIL
, EY
JEAN-MICHEL PINTON, 54 ans, nouveau associate partner au sein de l’activité financial services offices, de EY. Il exerce de nombreuses responsabilités dans le domaine de l’assurance tant auprès de groupes d’assurance que de la Fédération française de l’assurance ou au sein des marchés financiers. Il met en place à partir de 2007, la direction comptabilité groupe de CNP Assurances et développe la fonction normative. A ce titre, il exerce divers mandats dans les instances comptables et actuarielles françaises et européennes et prend également une part active dans le développement de la nouvelle norme international assurance.
, BANQUE PRIVEE
, MIRABAUD & CIE SA
NICOLAS MIRABAUD, 44 ans, est nommé associé gérant (à compter du 01/01/19), Mirabaud & Cie SA. Il entre chez Mirabaud en 1999 comme analyste de fonds avant d’intégrer en 2001 le département de gestion de fortune. Il devient en 2015 associé commanditaire puis responsable des relations clientèle du wealth management pour le groupe et membre du comité exécutif de la Banque Mirabaud & Cie SA depuis 2016.
, MICHAEL PALMA, 36 ans, associé gérant (à compter du 01/01/19), Mirabaud & Cie SA. Après avoir occupé divers postes dans des banques suisses, il rejoint Mirabaud en 2010 et exerce comme responsable des opérations du groupe et membre du comité exécutif depuis 2016 puis associé commanditaire en 2017.
, CAMILLE VIAL, 41 ans, est nommée présidente du comité exécutif de la banque privée (à compter du 01/07/19), Mirabaud & Cie SA. Elle débute sa carrière chez Mirabaud en 2001. Elle est associée gérante depuis janvier 2012 et membre du comité exécutif de la banque. Elle préside le comité d’investissement du groupe ainsi que le comité de responsabilité sociale de l’entreprise.
, THIAGO FRAZAO, 42 ans, devient associé commanditaire (à compter du 01/01/19), Mirabaud & Cie SA. Il entame sa carrière dans le domaine bancaire et financier en 1999 et occupe diverses fonctions dans des sociétés internationales. Il rejoint Mirabaud en 2011 et exerce comme responsable du marché Amérique latine pour le wealth management.
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Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
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Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse