
CARNET 712
AVOCATS
FIDAL
GUILLAUME ANSALONI, 43ans, renforce l’activité capital investissement chez Fidal. Il débute sa carrière chez Lamy-Lexel à Lyon puis rejoint Fidal au sein du bureau de Nantes. Il intègre De Gaulle Fleurance & Associés puis devient associé de Watson Farley & Williams llp.
IMMOBILIER
CREDIT AGRICOLE IMMOBILIER
FRANCK HELARY, 47 ans, nouveau directeur général adjoint en charge de la promotion de Crédit Agricole Immobilier. Il exerce depuis 1994 chez Bouygues Immobilier où il occupe différents postes de responsable de programme, de directeur d’agence et de région avant de devenir directeur général de Maisons Elîka (filiale de Bouygues Immobilier), directeur commercial central et relation client de la direction générale Logement France. Il était depuis septembre 2012 directeur général logement Ile-de-France de Bouygues Immobilier.
MATA CAPITAL
XAVIER COLLET, 41 ans, directeur de l’asset management, Mata Capital. Il bénéficie de quinze ans d’expérience dans l’immobilier. Il passe les sept dernières chez Carrefour Property et occupe les fonctions de responsable asset management puis de directeur de programmes. Asset manager pendant quatre ans chez CBRE Global Investors, il exerce chez Cushman & Wakefield comme responsable commercialisation pendant trois ans.
AB COURTAGE
JERÔME ROBIN, 43 ans, directeur général, AB Courtage. Conseiller commercial dans différents cabinets de courtage spécialisés dans l’assurance, à Grenoble en 1995 et juillet 2003, il décide de créer sa propre société de courtage en assurances avant de s’intéresser dès février 2005 au marché du courtage en crédits immobilier et crée ainsi Réponse Financement. En 2007, il développe la société sous le nom de Vousfinancer.com.
ASSURANCE
AVIVA
PHALLA GERVAIS, 49ans, nouvelle directrice financière, directrice générale déléguée chez Aviva France. Elle entre au département finance et banque de PWC avant de rejoindre GE en 1995, où elle exerce divers postes en finance de senior management sur des périmètres locaux et internationaux. Elle devient en 2013 directrice financière d’Aviva Italie avant d’être promue directrice financière adjointe d’Aviva France en mai 2016.
ARTHUR CHABROL, 44ans, nouveau directeur général délégué d’Aviva France. Il entame sa carrière en 1995 au ministère de l’Economie et des Finances puis intègre les activités de marchés de taux du groupe BNP Paribas en 1997. En 2003, il rejoint la direction financière de Groupama SA avant d’être nommé, en 2007, directeur financier du groupe d’assurances Nuova Tirrena en Italie. Il enseigne à Paris-IX Dauphine depuis 2011 et rejoint Ernst & Young en 2012 en tant que directeur puis associé au sein du pôle de conseil au secteur assurances. Il est nommé en mars 2017 directeur des risques d’Aviva France.
MATMUT
OLIVIER TUTHARDT, 49ans, est nommé directeur général adjoint ressources humaines et relations sociales, membre du comité de direction du groupe Matmut. Directeur des ressources humaines de Groupama SA, il occupe depuis 2009 la fonction de directeur général adjoint richesses humaines du groupe MAIF. Il préside la Commission des affaires sociales de la Fédération française de l’assurance.
SIACI SAINT HONORE
JOHANNE CHARBIT, 53 ans, directeur du développement, Siaci Saint Honoré. Après un début de carrière en 1986 à la Compagnie transcontinentale de réassurance comme souscripteur facultatives, elle prend en 2000 la direction de la souscription RC France et Benelux chez AXA Corporate Solutions puis celle de l’ensemble de la zone Europe et Etats-Unis/Canada. Elle rejoint en 2005 le courtage comme directeur de clientèle toutes branches au sein de Gras Savoye et intègre en 2007 la direction RC et lignes financières d’Aon, grands comptes puis tous segments. A partir de 2015 elle manage les équipes des départements facultives et risk finance (captives) et depuis fin 2016 elle était en charge de la direction de l’innovation d’Aon France.
CECILE JEANNEAU, 48ans, directeur du département gestion IARD, membre du comité de direction de l’IARDT, Siaci Saint Honoré. Elle commence sa carrière chez Sofresid comme responsable adjoint des assurances et des financements export puis responsable des assurances et des financements export jusqu’en 1999. Elle intègre ensuite Bouygues offshore en tant que responsable financements export avant d’entrer chez Gras Savoye comme chargée de clientèle grands comptes en 2001. Chargée de clientèle IARD chez Siaci Saint Honoré en 2003, elle devient directrice de clientèle IARD en 2006.
GESTION D’ACTIFS
BANQUE DE LUXEMBOURG INVESTMENTS
JEREMIE FASTNACHT, 31 ans, est nommé gestionnaire principal du fonds BL-Equities Dividend chez Banque de Luxembourg Investments. Gérant de fonds actions au sein de la société luxembourgeoise BCEE AM, il intègre la Banque de Luxembourg en tant qu’analyste/gestionnaire de portefeuilles actions en septembre 2014.
MIRABAUD ASSET MANAGEMENT
DANIEL MORENO, 46 ans, senior portfolio manager en charge de la dette des marchés émergents à Mirabaud Asset Management. Fort d’une vingtaine d’années d’expérience et d’une connaissance des obligations des pays émergents, il débute sa carrière chez Dresdner Kleinwort Benson à Francfort comme stratégiste taux et devises avant de rejoindre Deutsche Bank en 2000 en tant que gérant de portefeuille. Il occupe également divers postes de gérant de portefeuille senior chez Union Investment à Francfort, chez Global Evolution et Sydbank au Danemark, et fait partie dans cette dernière société du spin-off de l’équipe senior de dette émergente pour créer une activité indépendante à Londres sous le nom de EM Quest.
BANQUE DE DETAIL
BRED-BANQUE POPULAIRE
JEAN SERRIERE, 54 ans, est nommé directeur sociétariat et développement durable - RSE de Bred-Banque Populaire. Il débute sa carrière en Chine en 1986 au sein de la Banque Paribas à Canton puis fait partie pendant deux ans des forces de vente de Rank Xerox, à son retour en France. Il entre chez groupe BPCE en 1990 à la Banque Populaire Val de France au sein de la direction du marketing avant de rejoindre l’organe central des Banques Populaires (Chambre syndicale des Banques Populaires), en charge des projets à la direction du développement puis en tant que responsable du marché des particuliers et exerce également des responsabilités à l’Inspection générale. Directeur du développement chez Natixis Payment Solutions en 2000 puis à la Bred en 2007, il y occupe successivement les fonctions de directeur du développement et de directeur régional en Seine-Saint-Denis et dans le Val de Marne.
BANQUE PRIVEE
SOCIETE GENERALE PRIVATE BANKING
FRANCK BONIN, 48 ans, nouveau directeur du développement commercial de Société Générale Private Banking. Après avoir démarré sa carrière en 1993 dans la promotion immobilière, il prend la direction de la stratégie du groupe Société Générale en 1997 comme responsable de l’offre patrimoniale à destination des chefs d’entreprise. Il intègre en 2001 la banque privée en France et y occupe la fonction de directeur associé au sein du département d’ingénierie patrimoniale et devient en 2006 directeur de clientèle en charge d’une équipe de conseillers en gestion de fortune. Nommé directeur de la clientèle privée en régions de SGPB France en 2010, il devient en 2012 directeur commercial.
MATHIEU VEDRENNE, 45 ans,devient directeur commercial et marketing chez Société Générale Private Banking. Consultant chez PriceWaterhouseCoopers en 1998, il rejoint en 2001 l’Inspection générale du groupe Société Générale. Il rejoint en 2005 la direction de la stratégie du groupe puis, entre 2008 et 2011, il est directeur de cabinet de Frédéric Oudéa et assure le lancement et la coordination du plan de transformation du groupe. Directeur général adjoint et secrétaire du conseil d’administration SGPB Suisse à partir de 2012, il occupe ensuite la fonction de directeur des fonctions support. Il est nommé en 2016 directeur de l’offre de produits et services et membre du comité exécutif de Société Générale Private Banking France.
FRANKLIN WERNERT, 35 ans, est nommé directeur de l’offre de produits et services de Société Générale Private Banking. Il entre au sein du groupe Société Générale en 2006 au sein de l’Inspection générale. Il intègre en 2012 la direction du contrôle périodique en tant qu’inspecteur principal, assumant notamment en 2014 le rôle de responsable ad interim de l’audit du groupe en Italie. Il rejoint en 2016 les équipes de Société Générale Private Banking France en qualité de responsable des projets stratégiques, directeur de cabinet de la direction et secrétaire du comité exécutif.
INSTITUTIONS
COMPAGNIE NATIONALE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
ISABELLE TRACQ-SENGEISSENest nommée membre de l’International auditing and assurance standards board. Expert-comptable et commissaires aux comptes, elle est associée chez EY. Elle est vice-président du Comité des normes professionnelles de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes.
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Australie : attaque mortelle de requin sur un surfeur à Sydney, plages fermées
Sydney - Un «grand requin» a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie. La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités. Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu «plusieurs membres», a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse. «D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau», a-t-il ajouté. «Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues» et «la planche du surfeur a été brisée en deux». Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. «Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué», a poursuivi M. Duncan. Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un «grand requin». Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police. La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres. Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité. Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels. «Terrible tragédie» «Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs», a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. «Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie». Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end. Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins. Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : «Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée», a-t-il dit. Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. «Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait... mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre». La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale. Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains. David WILLIAMS © Agence France-Presse -
Anthropic règle un litige majeur sur le droit d’auteur en IA avec un accord à 1,5 milliard de dollars
New York - La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi. Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative. «Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur», a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. «C’est le premier de son genre dans l'ère de l’IA». Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction. Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages. «Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation», a indiqué une porte-parole d’Anthropic. Mais «nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux», a-t-elle ajouté. Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage. L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco. «Un début» Cette transaction permet à Anthropic d'éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts. La start-up risquait d'être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même. L’accord «va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative», a fait valoir Justin Nelson, «et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.» De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production. Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils. La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable («fair use» en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle. Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable. «Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact», a souligné la porte-parole d’Anthropic. Cet accord «ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus», a-t-elle poursuivi. En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables. Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l'émergence des interfaces d’IA générative. «Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif», a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA. «Ce n’est qu’un début», a écrit l’association sur X, «mais il est marquant et historique.» Thomas URBAIN © Agence France-Presse -
Donald Trump rebaptise le Pentagone en « ministère de la Guerre » pour afficher la puissance américaine
Washington - Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en «ministère de la Guerre», ajoutant qu’il voulait par là envoyer un «message de victoire» et «de force» au reste du monde. Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation. «Les mots comptent», a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de «restaurer une éthique guerrière». Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation «supplémentaire», selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche. Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait «plus clair» au fur et à mesure de sa mise en place. Peu après la signature du décret présidentiel, les mots «ministère de la Défense» ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme «ministre de la Guerre» sur X. «Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès», a prévenu Donald Trump. «Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire». «Trop défensif» Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d'étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. «Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs», avait-il déclaré. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires. Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic. Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire. Contre le «politiquement correct» Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d'état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d’"aspirant dictateur». Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat. Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l'état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche. Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre «une létalité maximale, pas une létalité tiède». Il a dit vouloir aller à l’encontre du «politiquement correct». Aurélia END © Agence France-Presse