
AXA IM et la fintech Dreams concluent un partenariat européen
Dreams propose des services d’épargne et d’investissement ciblant les clients particuliers et plus spécifiquement les millennials. En tirant parti des technologies de pointe, de l’intelligence artificielle et de la finance cognitive, les individus sont encouragés à économiser et à investir de l’argent selon leurs propres besoins. Des incitations personnalisées et basées sur leurs objectifs personnels aident les utilisateurs à réaliser leurs rêves.
Le partenariat AXA IM-Dreams repose sur un objectif commun : favoriser l’innovation au service d’une nouvelle génération d'épargnants et d’investisseurs, pour répondre à leurs besoins spécifiques dans un environnement digital.
Au travers de ce partenariat, AXA IM sera le fournisseur exclusif d’OPCVM auprès des millennials. Lancés en Europe continentale, ces services seront proposés sur les marchés allemand, belge, français, italien, néerlandais et espagnol. Afin de soutenir le développement de Dreams, AXA IM prend une participation de 10 % dans le capital de Dreams, et Joseph Pinto rejoint le Conseil d’Administration de la société.
Ce partenariat comprendra également un laboratoire d’innovation conçu pour mener des recherches sur les habitudes d’épargne et d’investissement des millennials, dans le but d’avoir plus d’informations sur leurs besoins et ensuite les aider à prendre de meilleures décisions d’investissement.
« Nous sommes ravis de nous associer à Dreams. Ce partenariat est une étape clé dans notre stratégie digitale visant à ouvrir de nouveaux canaux de distribution numérique, à commencer par celui-ci destiné aux millennials - qui sont déjà les investisseurs d’aujourd’hui ! Nous voulons faciliter l’investissement pour nos clients. Notre récente étude Voices a démontré à quel point les jeunes ont besoin d’avoir davantage de connaissances financières. Nous sommes convaincus que l’application Dreams peut les aider à mieux comprendre la valeur de l'épargne et de l’investissement pour atteindre leurs objectifs et à se préparer un meilleur avenir, grâce à une expérience client simple et innovante. Nous sommes impatients de travailler avec Dreams pour combiner nos forces et nos capacités digitales, innover et également apprendre d’eux, afin de mieux servir nos clients », a déclaré Joseph Pinto, Global Chief Operating Officer d’AXA IM.
« Notre méthode Dreams, unique en son genre, a fait ses preuves sur les marchés nordiques, où nous comptons 300 000 utilisateurs, soit l'équivalent de 14 % du groupe cible total des 20 à 40 ans en Suède. Nous avons atteint ces chiffres en moins de deux ans et sommes fiers que les femmes représentent 69 % de nos utilisateurs. Des recherches montrent que, chaque mois, les utilisateurs économisent 135 euros de plus avec nous qu’avec leurs banques, ceci illustrant le fait qu’une approche de l'épargne centrée sur le client et basée sur son comportement fonctionne. Nous sommes fiers d’avoir AXA IM comme partenaire pour notre développement européen. Leurs connaissances approfondies, leur expérience, leur expertise et leur offre de produits large et diversifiée en font le partenaire idéal pour notre offre. C’est une période passionnante pour Dreams, et nous sommes ravis d’offrir aux Européens une plateforme qui leur permettra de mieux épargner, comme le font les Dreamers scandinaves aujourd’hui », a ajouté Henrik Rosvall, CEO de Dreams.
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Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse