Valérie Pécresse veut doubler l’abattement sur les successions

En le portant à 200.000 euros par enfant contre 100.000 euros actuellement, elle estime que 95% des Français ne payeront plus d’impôt sur les successions.
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 -  Jacques Paquier

Les transmissions semblent bien parties pour être un thème majeur des prochaines élections présidentielles. Dans une interview accordée au Figaro, la candidate LR Valérie Pécresse a déclaré vouloir supprimer«les droits de succession pour 95% des Français».

Concrètement, son programme prévoit de porter l’abattement en vigueur pour chaque enfant de 100.000 euros à 200.000 euros. En ligne indirecte, il sera relevé à 100.000 euros pour chaque bénéficiaire, contre 16.000 euros au maximum aujourd’hui.

Le délai de rappel fiscal des donations serait aussi revu à la baisse, de quinze à six ans, et l’abattement serait étendu aux petits-enfants. Les neveux et nièces ou les frères et soeur bénéficieraient également d’un plafond revu à la hausse, à 50.000 euros.

Ces déclarations font suite aux prises de position de l’exécutif qui souhaite faciliter les«transmissions populaires». Plusieurs études ont ces derniers mois pointél’accroissement des inégalités que favorisentles abattements sur les transmissions, la dernière en date étant celle du Conseil d’analyse économique.

Sauvegarder la fiscalité de l’assurance vie

La candidate s’est par ailleurs engagée à ne pas modifier le régime fiscal de l’assurance-vie, qui suscite la controverse entre ses partisans et ses opposants. Valérie Pécresse a indiqué vouloir «sanctuariser» le Pacte Dutreil, sans donner plus de détails. Le prêt à taux zéro (PTZ) serait généralisé à tous les primo-accédants sur le territoire, sans distinction entre zones tendues et détendues.

Afin de de restaurer la famille comme «un vrai pilier de la société», Valérie Pécresse entend relever les plafonds des crédits d’impôt pour les emplois à domicile de 6.000 à 10.000 euros par an, en ajoutant à ce plafond 1.500 euros par enfant et 2.500 euros pour les personnes dépendantes. La pension de réversion passerait de 54% à 75% pour les veuves, et l’enfant handicapé bénéficierait sa vie entière de celle du dernier parent survivant.

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