Revers pour la mairie de Paris dans sa bataille contre Airbnb

Une conférence de citoyens créée par la mairie a rejeté la proposition de diminuer le nombre de jours de location pour une résidence principale, actuellement fixé à 120 par an.
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30 jours par an. C’est le plafond - actuellement de 120 - que voudrait instaurer Anne Hidalgo, maire de Paris, pour la location de résidenceprincipale en tant que meublé touristique.

Une conférence de citoyens, mandatée par la mairie pour réfléchir sur les meublés de tourisme, vient de se prononcer sur cette question. Pour elle, cetabaissement de la limite ne constitue pas une solution clé dans la facilitation de l’accès au logement, rapporte Le Figaro, qui s’est procuré ses conclusions. Le niveau actuel lui paraît cohérent avec la définition d’une résidence principale, qui doit être occupé au moins huitmois par an. Sa priorité est de faire respecter la règle actuelle des 120 jours , victime d’un«trop grand nombre d’abus». Certains membre de ce panel d’une vingtaine de citoyens estiment cependant l'étude de la mesure pertinente dans les quartiers victimes de«surtourisme», comme Paris centre ou Montmartre.

Ce n’est pas la première fois que l'édile tente de remettre en cause lalimite des 120 jours. En 2019, Anne Hidalgoavait demandé au gouvernement de donner ce pouvoir aux maires, qui avait refusé en bloc. Avant le début de la crise sanitaire, elle avait pour projet de sonder les parisiens par référendum afin de faire pencher la balance en sa faveur. Cette nouvelle tentative avortée d’influer sur l’opinion publique signe-t-elle la fin de l’empoignade avec la plateforme de location, ou juste un épisode supplémentaire ?

Un évènement L’AGEFI

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