
Younited Pay compte déjà plus de 2.000 commerçants partenaires

Younited Pay attire beaucoup de commerçants. Ils sont déjà plus de 2.000 à avoir opté pour son offre de facilités de paiement. Le déploiement du service sur les plateformes de e-commerce Prestashop et Magento, et bientôt sur Shopify, devrait accélérer encore son adoption auprès des e-commerçants disposant de ressources techniques moins étoffées que les grands du secteur.
Younited Pay est la version industrielle du paiement fragmenté reposant sur un crédit à la consommation, accessible à partir de 300 euros payables en 10 mois et jusqu’à 50.000 euros sur 84 mois.
Paiement garanti
Elle diffère du buy now pay later (BNPL) car c’est un crédit à la consommation amortissable à taux fixe, conforme à la réglementation correspondante. En particulier sur les informations précontractuelles qui doivent être dispensées au client, et surtout sur la vérification de sa solvabilité. Celle-ci est réalisée de façon électronique en quelques secondes grâce à la connexion au compte bancaire du client en open banking, le parcours est le même que pour la validation d’un achat en ligne via 3DSecure, à laquelle les consommateurs sont désormais habitués. Le paiement est garanti au marchand et l’utilisation de Younited Pay permet en moyenne une augmentation de 15% du chiffre d’affaires.
«Cette méthode est bien plus puissante que l’analyse de documents, elle permet une analyse sur des données plus profondes, ces données sont fiables car infalsifiables et le tout permet une inclusion financière plus forte grâce à la vision budgétaire qui permet d’avoir un taux d’acceptation plus élevé qu’avec des méthodes de scoring classiques», explique Pierre-Marin Campenon, directeur général de l’activité partenariats de Younited. Et le parcours en magasin est aussi digital, 70% des transactions sont ainsi réalisées en points de vente. En outre, le taux de fraude est bien maîtrisé, selon Younited. L’accès aux comptes bancaires y contribue efficacement.
A lire aussi: L’« open banking » ou comment industrialiser la collaboration
Younited Pay est largement déployé auprès des vendeurs de biens électroniques, comme Bouygues Télécom pour le paiement des téléphones, d’équipement de la maison ou du jardin, de fournisseurs de biens de mobilité (vélos et trottinettes électriques) mais aussi auprès des vendeurs de véhicules neufs ou d’occasion.
Sans donner de chiffre précis, Pierre-Marin Campenon estime le nombre de transactions à plusieurs centaines de milliers depuis le lancement en France et en Italie, il y a un an. Le déploiement en Espagne a commencé et devrait être rapide compte tenu des usages digitaux encore plus répandus.
Directive européenne
Globalement, l’activité partenariats (qui comprend Younited Pay, mais aussi des partenariats plus spécifiques avec diverses enseignes comme Iliad ou LDLC et d’autres revendeurs Apple, ou avec des institutions financières) représente maintenant entre 20% et 30% des revenus de Younited. Elle a doublé en 2022 et poursuit sa dynamique.
Pourtant, elle pourrait aussi devenir plus risquée avec le retournement économique ou à cause de la directive sur le crédit à la consommation qui devrait imposer de nouvelles contraintes. Younited se considère comme bien armé pour y faire face, par rapport à d’autres acteurs. «Nous avons toujours fait du crédit à la consommation régulé, souligne Pierre-Marin Campenon, et nous avons toujours choisi l’information et la protection du consommateur, y compris sur Younited Pay. Notre offre est donc déjà conforme à la directive européenne.» Contrairement à celles des acteurs du BNPL, qui vont devoir adapter leurs processus.
Plus d'articles Fintech
-
BNP Paribas réduit les incidents de paiement grâce au cloud d’IBM
Engagée dans un programme stratégique de cloud avec son partenaire historique, la banque tire les premiers résultats positifs de ce choix. La transformation se poursuit. -
Mangopay rachète WhenThen, un spécialiste de l’orchestration des paiements
Avec ce rachat, la fintech compte offrir à ses clients marketplaces une solution de gestion des paiements complexes enrichie et des coûts réduits, grâce notamment au routage intelligent. -
Rakuten veut toucher le gros lot en mettant sa fintech en Bourse
En cédant environ 35% de Rakuten Bank, le groupe s’offre des liquidités bienvenues pour assurer le développement de sa branche non financière.
Contenu de nos partenaires
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
- Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard
- Chute de SVB : les Etats-Unis garantissent les dépôts et HSBC rachète les actifs anglais
-
La Fabrique de l'Opinion
Martin Wolf: «Si l’économie de marché a fait la démocratie, elle peut aussi la détruire»
Martin Wolf : «Déçues par les politiques de gauche, les classes ouvrières ont voté pour cette droite extrême parce qu’elle valide leur point de vue de la société, mais aussi parce qu’elle les respecte, ce qui a été l’un des atouts de Donald Trump» -
Plan de secours ?
UBS serait en négociations en vue d’un rachat de Credit Suisse
Selon le « Financial Times », la banque centrale suisse « souhaite une solution simple avant que les marchés n'ouvrent lundi » -
Colère
A Paris et en région, une seconde nuit de tensions contre la réforme des retraites
Vendredi 17 mars au soir, des manifestants se sont rassemblés à Paris, Rennes, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux ou Lyon. Dans cette dernière ville, la mairie du 4e arrondissement a connu un « début d’incendie déclenché à l’entrée du bâtiment », qui a pu être éteint par la police