
Valneva a réduit ses pertes au premier semestre

La société de biotechnologies Valneva a confirmé jeudi ses prévisions pour 2023 après l’annonce d’une nette diminution de sa perte nette au premier semestre.
Sur les six premiers mois de l’exercice 2023, Valneva a accusé une perte nette de 35 millions d’euros, après 171,5 millions d’euros au premier semestre 2022. La perte opérationnelle s’est établie à 35 millions d’euros, contre 3,6 millions d’euros un an plus tôt tandis que l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté est ressorti négatif de 28,3 millions d’euros au premier semestre, à comparer à un Ebitda ajusté négatif de 136 millions d’euros un an plus tôt.
Les analystes sondés par FactSet anticipaient en moyenne une perte opérationnelle de 36 millions d’euros et une perte nette de 41,3 millions d’euros pour les six premiers mois de 2023.
Au premier semestre, le chiffre d’affaires total de Valneva a atteint 73,7 millions d’euros, contre 93,2 millions d’euros au premier semestre 2022 et 64,2 millions d’euros anticipés par les analystes.
Reprise des voyages
Ce montant inclut 69,7 millions d’euros de ventes de produits, notamment des vaccins Ixiaro contre l’encéphalite japonaise et Dukoral contre le cholera. Les ventes de ces deux vaccins «ont plus que doublé au premier semestre», a indiqué Valneva dans un communiqué. Cette augmentation est due à la reprise continue des voyages et à la hausse du prix de ces deux vaccins, a précisé la société.
Pour l’exercice en cours, la société de biotechnologie vise toujours un chiffre d’affaires de 220 millions à 260 millions d’euros, comprenant des ventes de produits de 130 millions à 150 millions d’euros et «d’autres produits opérationnels» de 90 millions à 110 millions d’euros. Valneva prévoit également des dépenses de recherche et développement (R&D) de 70 millions à 90 millions d’euros cette année, après 104,9 millions d’euros en 2022.
Au 30 juin 2023, la trésorerie de Valneva s'établissait à 204,4 millions d’euros, contre 289,4 millions d’euros au 31 décembre 2022 et 336,2 millions d’euros au 30 juin 2022.
A la Bourse de Paris, l’action de la biotech hésitait jeudi après cette publication. Elle a ouvert en hausse, gagnant jusqu'à 4%, avant de tomber dans le rouge vers 9h30. Elle a clôturé la séance avec un recul de 3,10%.
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La Havane - Le courant a été rétabli à Cuba, a annoncé jeudi le ministère de l’Energie et des mines, au lendemain d’une coupure générale, la cinquième en moins d’un an. «Le réseau électrique national est désormais rétabli», a fait savoir le ministère sur le réseau social X. En début de matinée, la compagnie nationale d'électricité avait annoncé que le courant était à nouveau disponible dans 11 provinces sur 15. Dans la capitale, la circulation et les activités ont repris quasiment normalement, a constaté l’AFP. «Le courant est revenu à 3h30 (7h30 GMT) du matin. Nous nous en sommes aperçus parce que nous avions laissé toutes les lumières allumées pour le savoir», a raconté à l’AFP Maria Beltran, 58 ans, qui vit dans un quartier populaire de l’ouest de La Havane. «Hier, ce n’a pas été facile. Nous sommes restés chez nous (...) assis dans un fauteuil toute la journée», a-t-elle ajouté, alors que ces coupures générales paralysent la vie économique de l'île et chamboulent la vie quotidienne des habitants. Mercredi matin, un arrêt de la centrale électrique Antonio Guiteras, la plus importante du pays, située au centre de l'île, a provoqué la déconnexion du système électrique sur l’ensemble du pays. Les autorités ont précisé par la suite que la coupure était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale. Depuis octobre 2024, l'île communiste a ainsi subi cinq pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours. Cette dernière coupure a duré un peu plus de 24 heures. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance. L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant les fortes chaleurs l'été, lorsque la consommation atteint des pics à cause de l’utilisation de la climatisation, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l'échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962. © Agence France-Presse