
L’investisseur activiste Sherborne jette son dévolu sur Barclays
La société a investi 580 millions de livres dans la banque britannique, ce qui lui assure près de 5,2 % des droits de vote.
Stéphanie Salti, à Londres
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Un mois après le début de ce conflit, l’avionneur a lancé le recrutement de salariés permanents pour assurer la continuité de sa production.
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Palais Bourbon : la chute de François Bayrou laisse planer l’ombre d’une nouvelle dissolution
Paris - Journée crépusculaire au palais Bourbon: totalement dénuée de suspense, la chute de François Bayrou a plongé les députés dans la circonspection, attisant lassitude et amertume chez les uns, soulagement chez les autres. Avec en toile de fond, l’ombre tenace d’une nouvelle dissolution. Cette issue, à laquelle pousse Marine Le Pen, a été écartée au moins à court terme par l’Elysée, qui a annoncé lundi soir la nomination rapide d’un nouveau Premier ministre. 194 votes pour, 364 votes contre. En début de soirée, le couperet est tombé, implacable. La donne était jouée d’avance pour François Bayrou, qui devient le premier à perdre un vote de confiance sollicité au Parlement sous la Ve République, après neuf mois en poste. Dans l’hémicycle, un silence se fait au moment de l’annonce du résultat, mais il est de courte durée, rompu par les applaudissements de députés La France insoumise (LFI), debout. François Bayrou reste impassible, et après une accolade à deux de ses ministres, quitte les lieux. Mais malgré le moment historique, le palais Bourbon n’a guère semblé traversé par la solennité: ni les journalistes venus de nombreux pays, ni les invectives des chefs de groupe parlementaire dans l’hémicycle n’ont effacé l’ambiance de fin de règne... Une atmosphère bien éloignée des frissons qui avaient parcouru l’Assemblée nationale lors de la censure du gouvernement Barnier, le 4 décembre 2024. Ainsi le discours de François Bayrou, d’ordinaire enclin à s'épancher, n’aura duré qu’une quarantaine de minutes, sans susciter plus d’agitation que d’ordinaire dans l’hémicycle, sous l’oeil attentif de Jean-Luc Mélenchon et Marine Tondelier, assis dans la tribune des visiteurs. L’ambiance a même parfois pris des airs de drôle de rentrée scolaire, avec des députés ravis de se retrouver après plus d’un mois et demi de suspension des travaux parlementaires. - «Gâchis» - Les mêmes sourires ont accompagné à la mi-journée l’arrivée des Insoumis au palais Bourbon. Pour LFI, c’est «le soulagement» qui prédomine, s’enthousiasme la députée Aurélie Trouvé, non sans appeler au «départ du président de la République». «Cette journée est un crépuscule qui n’en finit pas», se désespère l'écologiste Sabrina Sebaihi, qui souligne elle aussi le «soulagement de repartir d’une page blanche» après «une agonie très longue». Des mines satisfaites se lisent également sur les visages des élus du Rassemblement national (RN): «Nous n’avons qu’une envie, c’est retourner aux urnes», glisse la députée Laure Lavalette. Les troupes de la coalition gouvernementale, elles, oscillent entre rancoeur et lassitude. «Je ne peux pas imaginer qu’il ait pensé que le coup de bluff pouvait passer», s’agace un député Les Républicains (LR). «Il se protège mais il nous met tous dans une espèce de nasse.» Le député Renaissance Jean-René Cazeneuve glisse lui aussi que François Bayrou aurait dû «commencer par la négociation». Et fait part d’"une sensation profonde de tristesse, de gâchis, face aux postures des oppositions». Avec une inquiétude majeure, l’hypothèse d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée si le blocage institutionnel persiste. «Quand bien même personne ne le souhaite, on ne peut pas ignorer que cette option existe», affirme une source du groupe Renaissance. «Nous sommes dans une impasse dont personne ne pense que nous soyons la solution», se désole un député du même groupe. «A quoi on sert ?» Dans les couloirs, la valse des candidats à Matignon reprend de plus belle: Catherine Vautrin ? Sébastien Lecornu ? Bernard Cazeneuve ? Olivier Faure ? A moins qu’un profil technique n'émerge, ou qu’un médiateur ne soit nommé pour aboutir à un accord de gouvernement ? Rumeurs pour Matignon, rumeurs de dissolution... L’impuissance en guette certains. «On a l’impression de faire et défaire. Faire et défaire c’est toujours travailler, mais espérons qu’on finisse par faire quelque chose quand même», s’alarme le socialiste Philippe Brun. «On participe un peu aussi à ce manège malgré nous, mais nous sommes obligés de censurer François Bayrou.» «Beaucoup de jeunes députés se posent la question: A quoi on sert ? ", admet son collègue centriste Charles De Courson. «Il faut avoir le cuir épais et savoir gérer le temps», philosophe le plus ancien des députés. Antoine MAIGNAN © Agence France-Presse -
Réseaux sociaux : l’usage excessif chez les jeunes pourrait coûter à la France 2,3 points de PIB d’ici 2060
Paris - Le temps excessif passé sur les réseaux sociaux et certaines plateformes pourrait, en dégradant la santé mentale et les capacités cognitives des enfants, coûter jusqu'à 2,3 points de PIB par an à la France à l’horizon 2060, selon une récente étude. Mis en ligne sur le site de ministère de l’Economie, ces travaux de l'économiste Solal Chardon-Boucaud s’efforcent, au vu d’une analyse des études scientifiques existantes, de chiffrer le coût socio-économique des effets négatifs de «L'économie de l’attention à l'ère du numérique». L’expression désigne le modèle des réseaux sociaux et de certaines plateformes numériques, conçu pour maximiser le temps passé en ligne par leurs utilisateurs, et donc les profits tirés de la publicité et la collecte de données. «Une surexposition aux écrans et l’utilisation de médias sociaux peuvent être associées à une détérioration de la qualité du sommeil et à une plus forte prévalence de troubles psychologiques» -dépression, anxiété, stress chronique-, aux impacts économiques déjà observables, rappelle l'étude. Ils proviennent «d’un effet direct lié à la sollicitation numérique -génération d’hormones du stress- et des fonctionnalités de certains outils, comme les comparaisons sociales sur les réseaux sociaux», résume-t-elle. Selon l’Insee, 57% des moins de 20 ans déclarent ainsi ressentir au moins l’un des effets néfastes des écrans (réduction du temps de sommeil...). Cet impact sur la santé mentale, additionné à la perte de temps productif liée aux usages numériques (interruptions fréquentes, exécution ralentie...), coûterait déjà aujourd’hui «0,6 point de PIB», estime l'économiste. Cela pourrait grimper à 2,3 points de PIB par an en diminuant, à l’horizon 2060, la productivité française: les enfants aujourd’hui surexposés aux écrans - les 30% des 12-17 ans qui passent plus de 35 heures par semaine devant un écran, selon le Crédoc - entreront alors sur le marché du travail. Nombre d'études montrent déjà qu’une «forte exposition aux écrans dès le plus jeune âge, et en particulier l’utilisation des réseaux sociaux et du smartphone, a un impact particulièrement fort sur les capacités d’attention, de mémorisation et les compétences langagières», rappelle l’expert. Les élèves utilisant «le smartphone à l'école plus de 3 heures par jour ont des scores en mathématiques entre 30 et 50 points inférieurs» à ceux l’utilisant moins de 2h quotidiennes, selon l'étude PISA 2022, relève-t-elle. Et les effets potentiels de l’IA générative ne sont pas encore intégrés: en demandant un effort moindre, son utilisation pourrait à long terme entraîner une «dette cognitive» (esprit critique et créativité moindres), selon une étude. © Agence France-Presse -
Vote de défiance
Bayrou chute, au suivant...
Aucun responsable politique ne s’est arrêté pour regarder François Bayrou tomber. Le moment, bien qu’historique, ne compte pour rien dans la course à Matignon. L’extraordinaire est devenu banal