
Atos négocie la cession d’EcoAct à Schneider Electric

Pendant le chahut autour de la gouvernance, la revue d’actifs continue chez Atos.
L’entreprise de services informatiques a annoncé, lundi, être entrée en négociations exclusives avec Schneider Electric pour céder au fabricant d’équipements électriques sa filiale EcoAct, dans le cadre d’une transaction qui devrait être bouclée au second semestre de cette année. Les termes financiers des discussions n’ont pas été communiqués.
EcoAct, un «leader international dans le domaine du conseil climatique et des solutions ‘net zéro’», a «généré un chiffre d’affaires d’environ 70 millions d’euros au cours de l’exercice 2022 et emploie actuellement près de 400 personnes», a indiqué Atos dans un communiqué.
«La transaction proposée n’inclut pas la division Net Zero Transformation (NZT) d’Atos, appartenant à la ligne d’activités Eviden, qui aide ses clients à catalyser et à accélérer leurs objectifs de décarbonation, quel que soit leur secteur d’activité. Celle-ci sera conservée au sein du groupe Atos», a précisé le groupe.
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En avance sur le calendrier
Atos a en outre indiqué qu’il coopérerait «étroitement avec Schneider Electric afin de perfectionner des offres combinant son savoir-faire technologique et son expertise en matière de développement durable», sans fournir plus de précisions.
«Cette proposition de transaction, qui s’ajoute aux cessions déjà engagées, permettrait à Atos d’achever son programme de cessions d’activités non stratégiques en avance» sur le calendrier annoncé en juin 2022, a souligné le groupe. Du moins hors scission. Car Atos poursuit toujours son plan de scission avec ses activités historiques d’infogérance et son pôle Eviden.
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