
Elon Musk veut racheter Twitter pour 54,20 dollars par action

Fini de jouer. Après avoir agité le petit monde des réseaux sociaux à coup de sondages et de questions concernant Twitter postés… sur Twitter, puis en prenant une participation de 9,2% au capital du réseau social, le milliardaire vient de confirmer qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle facétie.
Dans un document publié par la Securities and exchange commission (Sec) – le gendarme de la Bourse américaine - Elon Musk propose de racheter la totalité du capital de Twitter au prix de 54,20 dollars par action.
L’offre, 100% en numéraire, valorise le réseau social 43 milliards de dollars. Elle représente une prime de 18,20% sur le cours de clôture du 13 avril et de 39% sur le niveau du 1er avril, avant que la prise de participation initiale du fondateur de Tesla ne soit rendue publique.
«Potentiel extraordinaire»
Le 9 avril dernier, Elon Musk aurait dû être nommé administrateur de l’entreprise avant qu’il ne décide au dernier moment de décliner. Accepter ce poste l’aurait contraint à ne pas dépasser le seuil des 14,9% du capital jusqu’en 2024.
Dans son message à Bret Taylor, président de Twitter, révélé par la Sec, le milliardaire indique qu’il «investit dans Twitter car il croit en son potentiel d’être la plateforme de la liberté d’expression dans le monde, et [il] croit que la liberté d’expression est un impératif sociétal pour une démocratie qui fonctionne». Il juge toutefois que dans son état actuel «l’entreprise ne favorise ni ne sert cet impératif» et que «Twitter a besoin d’être transformé». Il prévient par ailleurs que son offre de 54,20 dollars par action est sa «meilleure et dernière offre». «Si elle n’est pas acceptée, il faudra que je reconsidère ma position en tant qu’actionnaire», poursuit-il avant de conclure : «Twitter a un potentiel extraordinaire. Je vais le libérer».
Fort d’une fortune estimée à 260 milliards de dollars par Bloomberg, Elon Musk ne devrait pas avoir de difficultés à réunir les fonds nécessaires à l’opération.
Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street, l’action Twitter bondissait de 10%, à un peu moins de 51 dollars.
Plus d'articles du même thème
-
Le conseil d’administration de Sabadell rejette à nouveau l’offre de BBVA
Le troisième actionnaire de la banque catalane a par ailleurs invité BBVA à relever son offre, afin qu'elle soit acceptée par au moins 50% des actionnaires. -
Le taux d’acceptation de l’offre de BBVA sur Sabadell reste une grande inconnue
La banque basque a lancé son offre sur sa rivale catalane. Le suspense va durer jusqu’au 14 octobre prochain, jour de la publication du résultat. -
Le régulateur espagnol donne son feu vert à l’OPA de BBVA sur Sabadell
La période d’acceptation de l’offre s’ouvre lundi 8 septembre pour un mois. Les synergies de coûts ont été revues à la hausse, à 900 millions d’euros, mais reportées d’un an.
ETF à la Une

Invesco casse les frais de gestion sur son ETP Bitcoin
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Contenu de nos partenaires
-
Reconnaissance de la Palestine, sanctions : l'Allemagne soucieuse de ne pas brusquer Israël
Berlin ne rejoindra pas le groupe d'Etats occidentaux qui, dans le sillage de la France, doit officiellement reconnaître un Etat de Palestine -
Accord UE-Mercosur : Marine Tondelier demande des engagements à Sébastien Lecornu
Paris - La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a demandé dimanche au Premier ministre Sébastien Lecornu de mettre dans la balance de ses tractations avec les partis politiques un engagement contre l’accord de libre-échange entre des pays du Mercosur et l’Union européenne. «Je vais être d’accord avec la FNSEA», n’a pas manqué de souligner la cheffe du parti écologiste à l’antenne de LCI. "Ça fait des décennies que nous on défend les agriculteurs dans ce pays contre les traités de libre échange». Interrogée sur les sujets sur lesquels elle attendait des réponses du chef du gouvernement, engagé dans des tractations avec les forces politiques pour éviter une censure lors de la séquence budgétaire automnale, Mme Tondelier a notamment cité la fiscalité des plus aisés, la réforme des retraites, et le Mercosur. «Monsieur Macron, il y a quelques mois, était prêt à s’allonger sur les rails, disait-il, pour faire dérailler le Mercosur (...) Résultat, ils se sont couchés comme jamais, ils se sont couchés et ce traité est en train de passer, inquiétant fortement les agriculteurs», a-t-elle critiqué, demandant des «réponses» de l’exécutif. Bruxelles a lancé le processus de ratification de cet accord, qui doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines ou vins en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. En retour, le traité facilitera l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains. Début septembre la France, qui menait l’opposition au sein des 27 contre cet accord, avait salué des garanties apportées par Bruxelles, sous forme notamment de clauses de sauvegarde renforcées, mais avait ajouté avoir encore «besoin de (les) analyser». «L’Union européenne, c’est nous», a insisté dimanche Marine Tondelier. «Si la France décide de s’opposer fortement, de monter au cocotier et d’en faire un point dur, alors nous entraînons des pays derrière nous parce qu’on n’est pas les seuls à avoir des agriculteurs», a-t-elle argué. Si la France voulait s’opposer à l’accord, elle ne pourrait pas le faire seule. Il lui faudrait réunir une «minorité de blocage», soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne. © Agence France-Presse -
Transition
Pour Donald Trump, l'heure est à la coexistence avec la Chine plutôt qu'au bras de fer
La conversation téléphonique entre le président américain et son homologue chinois, le 19 septembre, souligne une inflexion de la politique chinoise des Etats-Unis