
Donald Trump réchauffe l’idée d’un nouveau plan de relance

Le président américain, Donald Trump, a estimé jeudi qu’il y avait «vraiment de fortes chances» de trouver un accord avec les démocrates sur un nouveau plan de soutien à l'économie américaine, qui peine à se remettre du choc provoqué par la pandémie de Covid-19.
«Nous commençons à avoir des discussions très productives», a-t-il assuré, faisant référence spécifiquement à l’aide destinée aux compagnies aériennes et aux chèques de 1.200 dollars en faveur des Américains. Mais «nous parlons d’un accord plus important que celui des compagnies aériennes», a-t-il ajouté lors d’un entretien sur Fox Business News.
Il s’agit d’un changement de ton radical de la part du président américain. Dans un tweet publié mardi, Donald Trump avait mis brusquement fin aux négociations avec les démocrates, provoquant une remontée de la volatilité sur les marchés financiers.
Par ailleurs, Donald Trump, toujours traité pour le Covid-19, a annoncé qu’il refusait de débattre virtuellement avec son adversaire démocrate, Joe Biden, rejetant les nouvelles règles édictées par la commission indépendante chargée d’organiser les débats présidentiels. «Je ne vais pas perdre mon temps dans un débat virtuel. Débattre, ce n’est pas cela», a-t-il expliqué.
Plus d'articles du même thème
-
Nvidia vole au secours d'Intel via un accord gagnant-gagnant
Le géant des puces pour l'intelligence artificielle va investir 5 milliards de dollars dans le groupe de semi-conducteurs quelques semaines après que l'Etat américain a lui-même pris une grosse participation au capital. -
Quand Donald Trump sape le pouvoir des actionnaires
Résultats trimestriels, vote en assemblée générale, contrôles du gendarme boursier : au nom de l'efficacité, Washington mine les prérogatives des investisseurs au profit des entreprises cotées et de leurs dirigeants. Au risque de fragiliser l'un des fondements de Wall Street. -
Les investisseurs étrangers soutiennent les actifs américains en se couvrant sur le dollar
Ces couvertures expliquent un paradoxe apparent depuis la forte baisse des marchés déclenchée par les tarifs douaniers de Donald Trump en avril : les actions américaines ont effectué un retour en force sans déclencher de remontée du dollar, dont la remise en question reste une tendance de fond.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

DWS cote trois ETF de petites capitalisations
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Contenu de nos partenaires
-
Malaise
Reconnaissance de l'Etat de Palestine : Macron et les Français juifs, deux ans d'incompréhensions
Le chef de l'Etat tente de convaincre ceux qui voient dans la reconnaissance de l'Etat de Palestine une victoire accordée au Hamas, responsable des massacres du 7 octobre 2023 -
Corruption aux Philippines : manifestations massives à Manille contre le scandale des infrastructures "fantômes"
Manille - Des milliers de Philippins ont manifesté dimanche à Manille, un mouvement émaillé d’accrochages avec la police, pour dire leur colère face à un scandale de corruption autour d’infrastructures anti-inondations «fantômes», qui auraient coûté des milliards de dollars aux contribuables. Près de 50.000 personnes se sont réunies dimanche matin dans le parc Luneta de la capitale, selon des estimations municipales. Et plusieurs milliers d’autres ont participé à un rassemblement dans l’après-midi sur une avenue emblématique des manifestations de masse qui avaient chassé Ferdinand Marcos, père du président actuel, en 1986. Le mouvement a dégénéré lorsque la police antiémeute a utilisé des canons à eau lors d’affrontements avec des dizaines de protestataires, pour la plupart des jeunes masqués, qui ont lancé des pierres et brisé les vitres d’un poste de police. Les forces de l’ordre ont arrêté 72 personnes, dont 20 mineurs, lors de deux incidents distincts qui ont fait au moins 39 blessés parmi les policiers, a indiqué un porte-parole de la police, Hazel Asilo. Il était impossible de déterminer dans l’immédiat si les personnes arrêtées étaient «des manifestants ou simplement des fauteurs de troubles», a-t-il dit à l’AFP. Les projets d’infrastructures anti-inondations sont au coeur du plus grand scandale de corruption depuis des décennies aux Philippines. Il a déjà précipité la chute du président du Sénat et de Martin Romualdez, président de la chambre basse et cousin du chef d’Etat. La question était au centre du discours sur l'état de la nation du président Ferdinand Marcos en juillet, après plusieurs semaines d’inondations meurtrières dans l’archipel. «C’est très rare que je prenne part à des manifestations», a déclaré à l’AFP Mitzi Bajet, un designer de 30 ans qui a voulu dire : «ça suffit maintenant !». «S’il y a un budget pour des projets fantômes, alors pourquoi n’y a-t-il pas de budget pour le secteur de la santé ?», s’interroge Aly Villahermosa, une étudiante infirmière de 23 ans qui qualifie le détournement de fonds publics de «véritablement honteux». Teddy Casino, président de Bagong Alyansang Makabayan, une alliance d’organisations de gauche, demande pour sa part le remboursement des fonds et de la prison pour les responsables. «Les gens descendent dans la rue et expriment leur indignation dans l’espoir de faire pression sur le gouvernement pour qu’il fasse réellement son travail,» explique-t-il. Paiements en espèce Le président Ferdinand Marcos Jr., qui avait déclaré comprendre la colère populaire, avait demandé que les manifestations restent pacifiques. Mais des journalistes de l’AFP ont vu des groupes de jeunes jeter des pierres et des bouteilles à des policiers et incendier les pneus d’un camion près d’un pont conduisant au palais présidentiel. Parmi les participants aux affrontements, certains brandissaient le drapeau pirate, vu lors des récentes manifestations en Indonésie, déclenchées par les bas salaires, le chômage et la colère suscitée par les avantages accordés aux parlementaires, qui ont fait au moins dix morts. Plus tôt ce mois-ci, les propriétaires d’une entreprise de construction ont accusé près de 30 parlementaires et des responsables du Département des Travaux publics et des autoroutes (DPWH) de recevoir des paiements en espèces. Le préjudice financier s'élèverait à 118,5 milliards de pesos (1,75 milliard d’euros) entre 2023 et 2025, selon le ministère philippin des Finances. Greenpeace a suggéré un chiffre bien plus élevé, proche des 15,3 milliards d’euros. Pour Elizabeth Abanilla, une octogénaire rencontrée par l’AFP lors d’une récente visite à Bulacan, une province au nord de Manille touchée par les crues, aussi bien les hommes politiques que les chefs d’entreprises sont coupables. «Ils n’auraient pas dû remettre (l’argent) avant que le travail soit terminé», estime-t-elle. © Agence France-Presse -
Effet drapeau
Drapeaux palestiniens : les frontons des mairies longtemps réservés aux photos d'otages français
La polémique que créent les drapeaux palestiniens est beaucoup plus intense que pour l'affichage des couleurs ukrainiennes