
CGG relève ses prévisions pour 2022

Le groupe de services parapétroliers CGG a annoncé mardi s’attendre à publier pour 2022 un excédent brut d’exploitation (Ebitda) supérieur à ses dernières prévisions et un chiffre d’affaires des activités en hausse.
Début novembre, CGG avait indiqué s’attendre à un Ebitda des activités autour de 380 millions de dollars, en hausse de 15% sur un an en données proforma. Ces données excluent des cessions effectuées en 2021.
Le chiffre d’affaires des activités devrait s'établir autour de 931 millions de dollars sur l’ensemble de l’année 2022, représentant une hausse de 3% sur un an proforma, a indiqué le groupe mardi dans un communiqué. Début novembre, CGG tablait sur un chiffre d’affaires des activités d’environ 900 millions de dollars, stable en données proforma sur un an.
Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d’affaires des activités devrait s'établir autour de 321 millions de dollars, «en hausse séquentielle de 48% et en hausse de 8% proforma sur un an, soutenu notamment par des après-ventes élevées dans le golfe du Mexique et en Scandinavie et par des livraisons plus importantes d'équipements en décembre», a indiqué CGG.
Proche de l'équilibre
Le groupe anticipe par ailleurs un cash-flow net positif d’environ 61 millions de dollars au quatrième trimestre et un cash-flow net négatif de 4 millions de dollars pour l’ensemble de l’année 2022.
La trésorerie disponible devrait atteindre 298 millions de dollars à fin décembre 2022, tandis que la dette nette après prise en compte de la norme comptable IFRS 16 devrait être de l’ordre de 951 millions de dollars, a précisé le groupe.
CGG publiera ses résultats du quatrième trimestre et de l’exercice 2022 le 2 mars prochain.
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Orem - Un homme soupçonné d’avoir assassiné l’influenceur conservateur Charlie Kirk a été arrêté, a assuré vendredi Donald Trump, deux jours après un meurtre qui a choqué des Etats-Unis profondément polarisés. «Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l’avons en détention», a déclaré le président américain lors d’une interview avec la chaîne de télévision Fox News. Donald Trump a ajouté que «quelqu’un de très proche (du tueur) l’a(vait) dénoncé», expliquant que le père du suspect lui-même ainsi qu’un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation. «Je peux me tromper mais je vous dis ce que j’ai entendu», a-t-il aussi souligné. Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné d’une balle mercredi lors d’un débat public en plein air dans une université située à Orem dans l’Utah (ouest). Son corps a été transporté jeudi dans l’avion du vice-président JD Vance vers Phoenix, dans l’Arizona, le siège de Turning point USA. Cette association qu’il avait cofondée en 2012 à l'âge de 18 ans, est devenu en une décennie le plus important groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants avait abandonné ses études très tôt pour se consacrer au militantisme. Fermement ancré à droite et très présent sur les réseaux sociaux, il était devenu un porte-drapeau de la jeunesse trumpiste. «Extrémistes» La police fédérale américaine (FBI), qui a publié plusieurs photos et vidéos du suspect, a évoqué un acte «ciblé» contre l’influenceur et podcasteur trentenaire, désormais qualifié de «martyr» par la droite américaine. Ces photos et vidéos montrent un jeune homme svelte, habillé d’un tee-shirt sombre à manches longues avec un drapeau américain sur le torse, jean et lunettes de soleil, casquette bleue sur le crâne et chaussures de sport aux pieds. Sur une vidéo mise en ligne par le FBI, on voit une personne identifiée comme le suspect courant sur un toit après le tir et sautant avec adresse jusqu’au sol. On le voit ensuite traverser une rue très fréquentée et disparaître dans une zone boisée, où les enquêteurs ont ensuite trouvé un fusil de chasse 30-06 Mauser. Les autorités avaient annoncé une récompense allant jusqu'à 100.000 dollars pour toute information utile et en avaient appelé au public pour retrouver l’auteur du crime. Jeudi soir, plus de 7.000 signalements avaient été reçus par la police. Donald Trump avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la «gauche radicale» avant d’appeler jeudi à la retenue. Mais vendredi devant la caméra de Fow News, le président américain, lui-même visé par deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale, a lancé une attaque en règle contre les «extrémistes» de gauche et ses cibles de prédilection, dont l’ancien président Joe Biden et le milliardaire George Soros. Les Etats-Unis, un pays où il y a plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, ont connu une recrudescence de la violence politique ces dernières années. Cette année déjà, Melissa Hortman, élue démocrate au Parlement du Minnesota, et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé. Sur le campus d’Orem, des centaines de personnes portant des casquettes rouges MAGA («Make America great Again», le slogan de Donald Trump) et tenant des drapeaux américains s'étaient rassemblées jeudi soir et avaient prié en mémoire de Charlie Kirk, comme ailleurs aux Etats-Unis. «Cela semble toujours insensé que cela soit arrivé», a affirmé à l’AFP Jonathan Silva, 35 ans. «C’est totalement surréaliste». Romain FONSEGRIVES, avec Aurélia END à Washington © Agence France-Presse