
Les banques britanniques ont jusqu’au 6 janvier pour dévoiler leur plan de scission
Les banques britanniques devront présenter d’ici au 6 janvier prochain des plans de séparation entre leurs activités de banque de détail et de banque d’investissement, a annoncé la Banque d’Angleterre lundi. Les projets de séparation devront préciser les modalités des nouvelles structures ainsi que leur impact sur leur bilan et leur compte de résultats. La réforme doit entrer en vigueur en 2019.
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Wall Street poursuit sa progression, soutenue par le secteur technologique
Washington - La Bourse de New York a de nouveau clôturé à des niveaux records lundi, le repli du début de séance ayant été compensé par de bonnes nouvelles pour certains géants technologiques. Le Dow Jones a gagné 0,14%, l’indice Nasdaq 0,70% et l’indice élargi S&P 500 a pris 0,44%. Après un démarrage en demi-teinte, «le marché a commencé à rebondir et nous avons assisté à un mouvement très familier d’achats de valeurs en baisse, sur les actions à très forte capitalisation», relève auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com. La place américaine a surtout été poussée par l’annonce d’un investissement de 100 milliards de dollars du géant des puces électroniques Nvidia dans la construction de centres de données pour OpenAI. Ces capacités supplémentaires vont permettre à la start-up leader de l’intelligence artificielle (IA) de former «sa prochaine génération de modèles dans le cadre du développement de la superintelligence», ont affirmé les deux sociétés. La nouvelle a donné de l'élan au titre de Nvidia, qui a pris 3,93% à 183,61 dollars. Première capitalisation mondiale, de loin, Nvidia a entraîné dans son sillage une grande partie des actions américaines. «Ce n’est pas qu’il y ait eu une forte conviction à l’achat, c’est juste qu’il y avait un réel manque de conviction à la vente», estime Patrick O’Hare. Selon lui, «le marché ne renonce toujours pas à l’idée qu’il y aura plusieurs baisses de taux (de la Fed), ce qui continue de constituer un soutien stable» aux actions. La semaine dernière, la banque centrale des Etats-Unis (Fed) a abaissé ses taux directeurs pour la première fois de l’année, d’un quart de point de pourcentage. Et les analystes estiment que la détente devrait se poursuivre dans les prochains mois en raison du ralentissement observé sur le marché de l’emploi. Reste que les responsables de la Fed sont divisés: lundi, Stephen Miran, récemment promu par Donald Trump, a estimé que les taux devraient être «environ deux points de pourcentage moins élevés». Un de ses collègues, Alberto Musalem, a lui estimé qu’il fallait «agir avec prudence» et de manière «graduée», car l’inflation reste élevée. Dans ce contexte, la prise de parole mardi de Jerome Powell, le président de la Réserve Fédérale, «pourrait influencer le marché», estime M. O’Hare. Les investisseurs scruteront aussi vendredi la publication de l’indice d’inflation PCE, mesure privilégiée par la Fed. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance dix ans évoluait vers 14H00 GMT autour de 4,15%, contre 4,13% à la clôture vendredi. Côté entreprises, le géant de l’informatique à distance (cloud) Oracle (+6,29% à 328,07 dollars) a profité des nouvelles annonces sur la nouvelle formule de TikTok aux Etats-Unis. Selon la Maison Blanche, l’entreprise gérera, en plus de les héberger, les données de la plateforme, qui va devenir indépendante de sa maison mère ByteDance et utilisera une copie de son algorithme. La biotech Metsera (+60,80% à 53,58 dollars), qui développe des traitements contre l’obésité, s’est envolée, les investisseurs se montrant ravis de l’annonce de son rachat par le laboratoire Pfizer pour un montant de 4,9 milliards de dollars, susceptible d’augmenter selon certains critères. Le groupe pharmaceutique Kenvue (-7,50% à 16,97 dollars) a été sanctionné après des informations de presse assurant que l’administration Trump pourrait faire une annonce liant la prise de son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant, dès lundi. Nasdaq © Agence France-Presse -
Brésil : un fils de l'ex-président Jair Bolsonaro inculpé pour son lobbying à Washington
Brasilia - Un fils de l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été inculpé lundi pour entrave au procès de son père, condamné pour tentative de coup d’Etat, le parquet lui reprochant son lobbying auprès de l’administration Trump. Cette inculpation est intervenue le jour même de nouvelles sanctions américaines. Des représailles après la condamnation de l’ancien chef d’Etat d’extrême droite (2019-2022), allié du président américain, à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat. Le député Eduardo Bolsonaro, installé aux Etats-Unis depuis plusieurs mois, est soupçonné d’avoir «menacé des autorités judiciaires et d’autres pouvoirs» en affirmant qu’il obtiendrait des sanctions contre eux «de la part des autorités américaines», détaille un communiqué du parquet brésilien. Le troisième fils de Jair Bolsonaro y a vu la preuve qu’il est la victime d’une «persécution politique». Paulo Figueiredo, l’un de ses proches, a aussi été inculpé. Petit-fils du dernier général à la tête de la dictature militaire (1964-1985), il se vante lui aussi sur les réseaux sociaux de son lobbying auprès de Washington pour des sanctions contre le Brésil. Il y a un mois, la police fédérale avait recommandé ces deux inculpations, mais aussi celle de Jair Bolsonaro, assigné à résidence depuis début août dans le cadre de ce dossier. Donald Trump et son gouvernement font pression depuis plusieurs mois contre les autorités brésiliennes, accusées de «chasse aux sorcières» contre Jair Bolsonaro. En plus d’une surtaxe punitive de 50% sur une partie de exportations brésiliennes vers les Etats-Unis, Washington a adopté une série de sanctions individuelles. Epouse de magistrat visée Lundi, le Trésor américain a annoncé de nouvelles sanctions, visant cette fois l'épouse du juge Alexandre de Moraes, chargé du procès Bolsonaro. Viviane Barci de Moraes est ciblée de même qu’une entreprise liée à sa famille au titre de la loi Magnitsky déjà appliquée contre son mari, et qui permet de sanctionner des personnes accusées de violation des droits humains. Ces sanctions entraînent le gel de l’ensemble de leurs éventuels avoirs détenus aux Etats-Unis ainsi que l’interdiction pour des citoyens ou entreprises de ce pays de faire affaire avec eux, sous peine de poursuites. «L’application illégale et lamentable de la loi Magnitsky contre mon épouse (...) viole le droit international, la souveraineté du Brésil et l’indépendance du judiciaire», a réagi le juge Moraes dans un communiqué. Le gouvernement brésilien a fait part de sa «profonde indignation», affirmant que «le Brésil ne s’inclinera pas face à cette nouvelle agression». Mais pour le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, les sanctions visent à «tenir Moraes responsable de l’abus de son autorité, de la mise en place d’un système de censure, du ciblage flagrant d’opposants politiques et de graves violations des droits humains». Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a prévenu que son ministère continuerait de «cibler les individus qui apportent un soutien matériel à Moraes dans ses atteintes aux droits humains». Par ailleurs, interrogé sur des informations de presse selon lesquelles son visa américain a été révoqué, Jorge Messias, avocat-général de l’Union, a fustigé une «agression injuste» et dit «recevoir sans crainte la mesure spécifiquement dirigée» contre lui. Responsable de la défense des intérêts de l’Etat brésilien, il a le statut de ministre. Le 11 septembre, à l’issue d’un procès historique, la Cour suprême du Brésil a condamné Jair Bolsonaro à 27 ans de prison pour avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022. Sa défense compte faire appel et son camp tente de pousser pour le vote d’une loi d’amnistie au Parlement pour lui épargner la prison. Des dizaines de milliers de sympathisants de gauche ont manifesté dimanche à travers le pays pour exprimer leur rejet d’une telle amnistie. Ramon SAHMKOW © Agence France-Presse -
Les Etats-Unis disposés à lancer une bouée de sauvetage financière à l'Argentine de Javier Milei
Buenos Aires - Le Trésor américain s’est dit lundi prêt à «faire ce qui est nécessaire» pour soutenir l'économie de l’Argentine, alors que le président ultralibéral Javier Milei s’emploie à calmer des marchés financiers fébriles après plusieurs revers politiques. Le gouvernement de Javier Milei, proche allié de Donald Trump, fait face depuis quelques semaines à une crise du taux de change qui s’est accentuée après une gifle électorale début septembre lors d’un scrutin régional dans la province de Buenos Aires, perçu comme test en vue des législatives de mi-mandat, le 26 octobre. Le président argentin a par ailleurs essuyé des camouflets au Parlement, qui s’est prononcé contre plusieurs de ses veto sur des textes portant sur des augmentations de financements de l’aide aux personnes handicapées, à l’université, ou à un hôpital pédiatrique emblématique. Les marchés financiers ont réagi par une vive dépréciation du peso et une baisse des obligations et des actions. C’est dans ce contexte et alors qu’il cherche un prêt américain pour couvrir les échéances de la dette que Javier Milei doit rencontrer le président Donald Trump et le secrétaire au Trésor Scott Bessent mardi, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Les États-Unis «sont prêts à faire ce qui est nécessaire» pour soutenir l’Argentine, a affirmé lundi sur X le secrétaire américain. «Ces options peuvent inclure, mais ne se limitent pas à, des lignes d'échange, des achats directs de devises et des acquisitions de dette gouvernementale libellée en dollars américains», a détaillé Scott Bessent. L’Argentine «est un allié systémique important des États-Unis en Amérique latine» et Washington reste convaincu que le soutien de M. Milei "à la discipline budgétaire et aux réformes favorisant la croissance est nécessaire pour rompre avec la longue histoire de déclin de l’Argentine», a-t-il poursuivi. Sur X, Javier Milei a remercié MM. Trump et Bessent pour leur «soutien inconditionnel au peuple argentin», estimant que «ceux d’entre nous qui défendent les idées de liberté doivent travailler ensemble». La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a également salué la déclaration de Scott Bessent et souligné «le rôle crucial des partenaires dans la promotion de politiques fortes pour la stabilisation et la croissance au bénéfice du peuple argentin». Les États-Unis ont soutenu un accord conclu en avril par l’Argentine avec le FMI pour un prêt de 20 milliards de dollars, auxquels se sont ajoutés 12 milliards de dollars de la Banque mondiale et 10 milliards de dollars de la Banque interaméricaine de développement. Sous l’effet d’une austérité budgétaire drastique et de larges coupes dans la dépense publique, le président argentin, élu en décembre 2023 avec pour ambition de redresser l'économie de son pays, est parvenu à juguler l’inflation chronique, qui dépassait 200% sur un an, à 33,6%. «Nous y travaillons» Le ministre argentin des Affaires étrangères, Gerardo Werthein, a jugé lundi la rencontre à venir «très prometteuse». Concernant le montant du prêt discuté avec le Trésor américain, «il y a eu beaucoup de spéculations, on a parlé de 30 milliards de dollars et c’est absolument faux», a-t-il affirmé auprès de Radio Mitre, «nous y travaillons mais pour un montant plus modeste». L’Argentine, qui a un historique de crises économiques et d’hyperinflation, est devenu au fil des ans le principal débiteur du FMI. En 2018, le pays sud-américain a obtenu un prêt massif de 44 milliards de dollars du Fonds, montant dont le pays doit encore rembourser la majeure partie, et pour lequel le gouvernement péroniste (centre-gauche) précédant celui de Javier Milei a négocié un refinancement en 2022. Le gouvernement Milei a par ailleurs annoncé lundi la suspension des taxes sur les exportations de céréales jusqu’au 31 octobre afin de «générer un plus grand apport en dollars», selon le porte-parole présidentiel Manuel Adorni. Sonia AVALOS © Agence France-Presse