
L’assurance mondiale pourrait peser 10.000 milliards de dollars en 2028
Dominé par les Etats-Unis et disputé par l’Asie, le marché mondial de l’assurance reste dynamique. Des évolutions sensibles au sein des différents segments d’assurance pourraient en modifier la carte mondiale dans les prochaines années.

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Argentine : Rosa Roisinblit, icône des Grands-Mères de la place de Mai, s’est éteinte à 106 ans
Buenos Aires - Figure emblématique des Grands-Mères de la Place de Mai et de la lutte contre la dictature argentine, dont elle avait fait traduire des responsables devant les tribunaux, Rosa Roisinblit est morte samedi à l'âge de 106 ans, a annoncé cette association. «Les Grands-Mères de la place de Mai font leurs adieux avec tristesse à leur très chère compagne Rosa Tarlovsky de Roisinblit, vice-présidente des Grands-mères de la place de Mai jusqu’en 2021, date à laquelle, en raison de son âge avancé, elle est devenue présidente d’honneur de l’institution», a annoncé l’organisation sur son site. Née en 1919 à Moises Ville, un village d’immigrants juifs dans le centre-est du pays, Rosa Roisinblit exerçait comme obstétricienne quand elle a vu sa vie basculer le 6 octobre 1978, jour où sa fille Patricia Roisinblit et son gendre José Pérez Rojo, tous deux militants de l’organisation armée péroniste Montoneros en lutte contre la junte, sont enlevés. Leur fille Mariana, âgée de 15 mois, est rendue à sa famille et sera élevée par Rosa sa grand-mère. Mais Patricia, enceinte de 8 mois, est transférée au centre de détention et de torture clandestin de l’Ecole de mécanique de la marine de Buenos Aires où, quelques jours après avoir donné naissance dans une cave, son bébé lui est enlevé. Comme quelque 30.000 autres «Disparus» enlevés de façon extrajudiciaire sous la dictature militaire (1976-1983), Patricia Roisinblit et José Pérez Rojo sont assassinés sans qu’on ne retrouve trace de leurs corps. Plus de 20 ans plus tard, en 2000, grâce au travail des Grands-Mères de la place de Mai dont elle a été une cofondatrice, Rosa a pu retrouver son petit-fils, Guillermo Roisinblit, l’un des 140 enfants retrouvés par son organisation. «Je n’arrêterai jamais» Cette année-là, trois militaires responsables de l’enlèvement de son petit-fils sont condamnés à des peines allant de 12 à 25 ans de prison. Rosa et ses deux petits-enfants, Mariana et Guillermo, assistent au procès. Mais le combat de Rosa Roisinblit ne s’arrête pas là. «La douleur est toujours là, cette blessure ne guérit jamais... Mais dire que j’arrête ? Non, je n’arrêterai jamais», avait-elle déclaré dans une interview à l’AFP en 2016, à 97 ans. Selon l’association Abuelas de Plaza de Mayo, il reste encore environ 300 petits-enfants nés en captivité ou kidnappés avec leurs parents et placés auprès de proches du régime à retrouver. Les Grands-Mères de la place de mai ont emboîté le pas aux Mères de la place de mai qui dès 1981 ont manifesté pour retrouver leurs enfants enlevés. «Nous nous battons, mais les héros sont nos enfants qui se sont dressés contre une dictature féroce et ont donné leur vie pour un pays meilleur», avait ajouté Rosa Roisinblit lors de son interview à l’AFP. Mariana a posté samedi sur les réseaux sociaux une photo où elle et sa grand-mère se regardent dans les yeux en riant. «Pour moi, tu es éternelle», a-t-elle écrit. Le 24 mars dernier, alors que des dizaines de milliers de personnes manifestaient à Buenos Aires pour commémorer le 49e anniversaire du coup d’Etat militaire de 1976, le gouvernement de Javier Milei a annoncé la déclassification des archives du renseignement portant sur la dictature. De nombreux manifestants avaient toutefois dénoncé «le négationnisme du gouvernement» ultralibéral, dont la cure d’austérité a conduit à la suppression de dizaines d’emplois au sein du secrétariat des Droits de l’Homme et dans les lieux de mémoire ayant servi de prisons et de centres de torture sous la dictature. © Agence France-Presse -
Municipales à Lille : LFI dévoile sa tête de liste, la gauche divisée face à une majorité affaiblie
Lille - A six mois des élections municipales, la braderie de Lille a marqué un étrange début de campagne samedi, entre l’annonce d’une tête de liste, des ministres partageant des «moules-frites»...et la chute attendue du gouvernement Bayrou dans tous les esprits. La France insoumise (LFI), qui avait promis il y a quelques semaines une «surprise» pour les municipales à Lille, a finalement annoncé que la tête de liste serait une députée suppléante peu connue, Lahouaria Addouche. Cette annonce a vite été éclipsée par le discours fleuve du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont les appels au départ d’Emmanuel Macron ont rencontré un fort écho parmi la foule venue l'écouter. Le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, a bien tenté de mettre en avant la candidature de Mme Addouche, «enfant des quartiers populaires de Lille». Mais il a rapidement bifurqué vers le national: «l’heure est au combat», a-t-il assuré, appelant les Français à «donner un petit coup de main» au président Emmanuel Macron pour «l’aider à partir». Localement comme nationalement, ni Bompard ni Addouche n’ont retenu leurs coups contre les socialistes, accusés par l’un d'être «prêts à brader l’ensemble du programme» du Nouveau front populaire, par l’autre d’avoir «tourné le dos à la justice sociale» et aux quartiers populaires. «Ce sont des arguments de campagne, ils pourront prospérer de leur côté, mais ça ne résiste pas aux faits», s’est offusqué le socialiste Arnaud Deslandes, dauphin de Martine Aubry, qui vit sa première braderie dans la peau de maire, quelques mois après lui avoir succédé. Lui-même a refusé de parler davantage de politique locale, estimant que «peu de gens aujourd’hui ont l’esprit aux élections municipales», plus préoccupés «par la chute du gouvernement qui a proposé un budget parfaitement injuste.» «Besoin» de l’Etat La succession de Mme Aubry dans cette ville socialiste depuis plus d’un demi-siècle s’annonce pourtant épineuse, vu les dissensions à gauche. Au sein même de son camp, M. Deslandes est concurrencé par le député Roger Vicot, candidat à l’investiture socialiste, lors d’une primaire prévue le 6 novembre. Cela n’a pas empêché les deux hommes de déambuler ensemble samedi. Ce qui attend la France dans les prochains jours est «quand même beaucoup plus important que nos petits débats internes au Parti Socialiste», a esquivé M. Deslandes interrogé sur le sujet. Ses affinités locales sont apparues en creux dans sa déambulation entre les stands des partis politiques : mains serrées auprès des communistes et du candidat de droite Louis Delemer, bises échangées avec des Ecologistes et de Génération.s...et contournement ostensible du stand de Renaissance et de sa candidate à la mairie, la députée macroniste Violette Spillebout, ancienne proche de Mme Aubry. Dans la matinée, il était également sorti saluer la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier. Celle-ci est venue en soutien à celui qu’elle assure être le «futur maire de Lille» Stéphane Baly, passé tout proche en 2020 de ravir le beffroi. Avant de passer elle aussi à la politique nationale, estimant qu’Emmanuel Macron «doit nommer quelqu’un du Nouveau Front populaire» à Matignon. Stéphane Baly lui-même, a souligné que «l'échelon local a besoin» de l’Etat, sans «coups de rabot» budgétaires. Un peu à l'écart des stands politiques et de la foule arpentant la plus grande braderie d’Europe, Violette Spillebout a choisi d’aller manger des moules-frites avec ses soutiens près de la gare, un choix qui pouvait paraître moins politique. C'était sans compter sur la présence de deux invités de marque: Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Gérald Darmanin, garde des Sceaux. Se gardant de tout commentaire sur la politique nationale, ils se sont davantage affichés samedi en amis de Violette Spillebout qu’en ministres d’un gouvernement dont les jours sont comptés. Kenan AUGEARD © Agence France-Presse -
Deux navires transportant du combustible nucléaire partent de Cherbourg vers le Japon
Caen - Deux navires transportant du combustible nucléaire MOX, mélange d’uranium neuf et de plutonium recyclé, ont quitté Cherbourg samedi à destination du Japon, a annoncé Orano. «Les navires spécialisés Pacific Heron et Pacific Egret de la compagnie britannique PNTL sont partis du port de Cherbourg le 6 septembre 2025" et «assurent le transport de combustible nucléaire recyclé MOX vers le Japon», indique dans un communiqué le spécialiste français de l’uranium et du traitement de déchets nucléaires. Selon Orano, le transport de ces «quatre emballages pouvant contenir chacun huit assemblages de combustible MOX» devrait arriver dans les eaux territoriales japonaises «au mois de novembre». Il s’agit du 9e transport de ce type entre la France et le Japon depuis 1999, sans «aucun incident de sûreté ni aucune avarie», selon l’industriel. Produits dans l’usine Melox (Gard) jusqu’en 2024, ces emballages de combustible sont transportés dans des conteneurs qui «garantissent le confinement de la matière en toute circonstance», affirme Orano. Le combustible MOX (pour Mélange d’OXydes) est en moyenne constitué de 92% d’oxyde d’uranium neuf, jamais utilisé dans un réacteur, et de 8% d’oxyde de plutonium usagé, utilisé dans le cas présent dans des centrales japonaises, puis recyclé. Pour Yannick Rousselet, consultant en sûreté nucléaire pour Greenpeace France, «on ne peut pas accepter ce risque de transport à travers tous les océans simplement pour le business». «Le MOX n’a pas de justification, il coûte beaucoup plus cher que du combustible classique et n’existe que pour perpétuer le business du retraitement», a estimé le consultant, interrogé par l’AFP. Ce transport présente selon lui un risque «sur la partie terrestre parce que c’est un produit dangereux par lui-même», mais il pose également un problème supplémentaire car «il va traverser la planète sur les océans où le risque maritime est évidemment extrêmement important». Selon M. Rousselet, «2.793 tonnes de combustible usé» au total ont été envoyées en France par le Japon, dont 95% reste stocké en France. «Sur les 1.764 conteneurs de déchets de moyenne activité stockés dans un bunker à La Hague, on n’en renverra que 20 au Japon: le retraitement nucléaire en France pour les Japonais, c’est avant tout une solution pour se débarrasser de leurs déchets», a-t-il affirmé. © Agence France-Presse