Ces deux événements majeurs ont redessiné l’économie mondiale et plongé les marchés dans un nouveau régime de taux plus élevés. Actions et obligations ont connu des fortunes diverses.
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales présents ces 26 et 27 février au Cap tenteront d’avancer sur les dossiers du moment sans l’administration Trump, voire contre elle.
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Le bloc conservateur est crédité d’un score proche de 29% à l’issue des élections législatives anticipées tenues dimanche. Le parti d’extrême-droite (AfD) arrive en deuxième position.
En visant une baisse des taux long terme, le Secrétaire au Trésor Scott Bessent prend un pari fort. Les leviers à sa disposition sont limités. Cela passera probablement par la réglementation bancaire.
L’investissement pourrait continuer à ralentir, sans que cela ait forcément un effet dépréciateur, vu les problèmes structurels d’offre et la demande liée à une économie résiliente. Le marché et les prix ne devraient cependant pas trop augmenter cette année.
La vigueur des dernières statistiques - l’inflation, la croissance, les PMI, ou encore les prix à la sortie d’usine - pourrait forcer la Banque du Japon à relever ses taux plus vite, voire plus haut.
L'Europe, qui consacre dans son ensemble 2% de PIB à la défense, doit d'urgence accroître ses capacités militaires. Quelle que soit la méthode retenue, l’effort de guerre nécessitera des arbitrages douloureux, estime Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques, Amundi Investment Institute.
L’activité du secteur privé en Allemagne a légèrement progressé en février, selon les données préliminaires publiées vendredi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB), mais a encore reculé, et de façon plus prononcée que prévu, dans l’Hexagone.
Le cantonnement à un an de la taxation sur les hauts revenus semble ouvrir la voie à un changement de paradigme au niveau de la politique fiscale de l'Etat sur les plus grandes fortunes.
L’augmentation de la TTF prévue par la loi de finances devrait pénaliser les grandes entreprises françaises cotées en Bourse et les intermédiaires financiers. Son impact devrait néanmoins rester limité.
Le graphique ci-dessous montre la symétrie entre le taux des Fed Funds et l’évolution de la pente de la courbe des taux, mesurée par l’écart entre le rendement des obligations à 10 ans et à 2 ans. Le taux des Fed Funds est ajusté en période de taux zéro pour intégrer les mesures non conventionnelles de la Fed, c’est pourquoi il devient négatif par moments.
Les actions européennes ont démarré l’année en trombe, portées par une saison des résultats encourageante, les perspectives de baisses de taux et l’espoir d’un cessez-le-feu en Ukraine alors que beaucoup s’accordent à dire que les problèmes européens sont déjà bien dans les cours. Ce rallye s’inscrit dans un contexte macroéconomique en légère amélioration, notamment dans le secteur manufacturier, qui montre des signes de stabilisation voire de rebond. Aux États-Unis, le momentum économique est resté très positif, mais le ton hawkish de la Fed a quelque peu refroidi les marchés à court terme.
Les actions polonaises affichent l’une des meilleures performances cette année avec un gain de près de 20%. Elles profitent de l’espoir de cessez-le-feu en Ukraine mais aussi d’un rattrapage sur des valorisations basses.
Les discussions vont prochainement s'engager à partir du constat posé par le rapport de la Cour des comptes. Selon l'orientation des débats et les premiers chiffres sur la trajectoire budgétaire de la France en 2025, le calme relatif qui prévaut aujourd'hui sur les emprunts d'Etat français pourrait s'en ressentir.
En maintenant l'écran de fumée autour du déficit des retraites des fonctionnaires, l'institution de la rue Cambon escamote le nécessaire débat sur la place des pensions dans la dépense publique. L'éditorial d'Alexandre Garabedian.
Dans son rapport remis au Premier ministre jeudi matin, la Cour des comptes dresse un état financier inquiétant du système de retraite, même s'il ne reprend pas l'idée qu'il serait encore plus important à cause du régime des fonctionnaires.
Cette nouveauté permettra aux particuliers de se positionner sur les obligations souveraines, depuis longtemps difficiles d’accès en direct pour cette typologie d’investisseurs dans certains pays comme la France.
Les places boursières européennes ont accusé leur plus forte baisse quotidienne mercredi après de nouvelles menaces tarifaires américaines mais surtout le ton restrictif d’Isabel Schnabel. La question de la valorisation se pose désormais.
Le marché locatif n’a pas encore vraiment redémarré en janvier à Paris. Les tendances observées en 2024 laissent tout de même de la place à l’optimisme pour les grandes métropoles européennes.
La hausse des prix a atteint 3% au Royaume-Uni le mois dernier après 2,5% en décembre. L'inflation pourrait culminer à 3,7% au troisième trimestre selon les prévisions de la Banque d'Angleterre.
Les annonces de nouvelles opérations n’ont cessé de se multiplier depuis novembre. Les banques élargissent l’utilisation de ces transferts de risques pour renforcer leurs ratios de capital.
La RBA a ramené son taux directeur de 4,35% à 4,10%, comme c’était attendu depuis ses déclarations de fin d’année. Mais elle le maintiendra en territoire restrictif, en raison des incertitudes sur le marché du travail domestique, et des tensions liées aux risques géopolitiques et à la nouvelle politique commerciale des Etats-Unis.
La hausse toujours soutenue des rémunérations fin 2024 et la progression des embauches, malgré les craintes liées au budget, devraient inciter la Banque d’Angleterre à rester prudente.
Les taxes douanières évoquées par le président Donald Trump restent compliquées à évaluer, probablement assez élevées, surtout si elles sont «égalisées» avec des barrières non douanières comme la TVA. Les investisseurs n’y croient pas tellement, notamment parce qu’elles seraient coûteuses pour les Etats-Unis, et continuent à acheter des taux et des actions.