Des cheveux en moins et de l’épaisseur en plus, Lionel retrouve L’Agefi en 2022 en tant que rédacteur en chef adjoint après une parenthèse d’une vingtaine d’années. Une double décennie passée dans la presse boursière française, chez Investir et Le Revenu, à couvrir les grandes entreprises cotées. Il manque rarement l’occasion de partager, auprès d’oreilles généralement bienveillantes, les citations qu’il affectionne. Comme celle-ci, nietzschéenne, «l’ennemi de la vérité, ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions».
La société d’investissement de la famille Peugeot a cédé, pour 105 millions d’euros, un bloc de 5,8% de l’équipementier industriel. L’action Lisi en a souffert mais s’offre désormais une liquidité qui la rend éligible à l’indice parisien.
Dix ans à peine après sa création, le géant américain de l’alimentation transformée va se séparer en deux sociétés cotées distinctes. Un choix radical pour tenter de rallumer le moteur de la croissance.
Le laboratoire pharmaceutique allemand, contrôlé jusqu’à présent par Bain Capital et Cinven, ne sera pas la première IPO de la rentrée. Envisagée, cette opération est abandonnée au profit d’une reprise de 70% du capital par CapVest pour une valeur d’entreprise de 10 milliards d’euros.
Pour le premier réassureur mondial, l’afflux de capitaux privés, via les Cat bonds, alimentés par les Hedge Funds ou les family offices, induit davantage de volatilité pour les couvertures de réassurance.
Après le coup d’arrêt du printemps, consécutif aux tensions sur les droits de douane, les espoirs d’une nouvelle période favorable aux introductions en Bourse reviennent.
Le groupe américain de boissons offre 15,7 milliards d’euros, soit une prime de 20 %, pour la société néerlandaise, spécialisée dans le café. L'objectif est de la rapprocher de ses propres actifs dans le domaine, puis de se scinder en deux entités distinctes.
Les États-Unis ont acté en fin de semaine une prise de participation de 10 % dans le capital du fabricant de puces, en quête de redressement. En échange de l’injection de 8,9 milliards de dollars, ils obtiennent une décote significative de 16% sur les nouveaux titres.
Le fonds activiste a pris une participation de 3% pour environ 300 millions d’euros chez le fabricant de peinture. Le marché apprécie le message de confiance, l’action flambe.
Les actionnaires de la banque d’affaires milanaise, réunis en assemblée générale, refusent de soutenir le rachat de Banca Generali, un projet désormais caduc. Cet échec fragilise la banque face à l’offensive de Monte dei Paschi.