
Sigma Gestion vise une hausse de 25 % de ses encours d’ici début 2012
Sigma Gestion, qui gère actuellement quelque 120 millions d’euros d’encours, table sur une progression de l’ordre de 25% de ses actifs d’ici début 2012. «Nous visons un objectif de 150 millions d’euros d’encours. Alors que nous avons collecté 35 millions d’euros en 2010, cet objectif nous apparaît largement atteignable», indique à L’Agefi Emmanuel Simonneau, président du directoire de la société de gestion.
Pour y parvenir, Sigma Gestion, jusqu’à présent exclusivement centré sur les produits défiscalisés pour les particuliers, entend élargir son terrain de jeu. «Nous étudions le lancement d’un FCPR (fonds commun de placement à risque, ndlr) à destination des investisseurs institutionnels. Nous espérons pouvoir présenter ce produit d’ici la fin de l’année», relève le président. L’idée est de se «donner un deuxième pied par rapport aux fonds fiscaux, actuellement soumis à une réglementation mouvante», explique le dirigeant.
Le réseau de distribution de Sigma Gestion repose actuellement à quelque 90% sur les CGPI (conseils en gestion de patrimoine indépendants). La société, spécialisée sur les opérations de capital investissement sur de petites entreprises (allant jusqu’à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires), dispose d’une équipe d’une quinzaine de collaborateurs, dont trois dédiés au commercial et sept chargés de l’investissement.
Outre l’élargissement de sa clientèle, Sigma Gestion, qui lance en moyenne entre trois et quatre FIP (fonds d’investissement de proximité) ou FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation) par an, entend également développer son offre de produits.
«Nous cherchons à réaliser de la croissance externe en vue d’intégrer une ou plusieurs autres sociétés de gestion sur des thématiques différentes des nôtres, à l’image par exemple des actions cotées», révèle Emmanuel Simonneau. «Nous sommes actuellement en discussion avec une société sur ce sujet, qui gère exclusivement pour des family offices. Tout en élargissant notre gamme de produits, ce rapprochement pourrait nous permettre également de toucher une clientèle plus institutionnelle », souligne le président. Cette société, dont l’identité n’a pas été divulguée, est basée à Paris et gère entre 30 et 80 millions d’euros d’encours.
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