Sia Partners accélère dans le conseil à la gestion d’actifs

Le cabinet d’origine française avance ses particularismes pour promouvoir sa volonté de développement sur ce segment.
Fabrice Anselmi

A l’occasion de ses 20 ans, le cabinet de conseil d’origine française Sia Partners, déjà très présent dans les services financiers, a décidé d’accélérer son développement auprès des acteurs de la gestion d’actifs et de la gestion privée en s’appuyant sur ses connaissances à la fois des normes réglementaires, des nouveaux acteurs et des nouvelles technologies digitales. Créé en 1999 à l’initiative de Matthieu Courtecuisse, le cabinet approche les 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec un fort développement sur le secteur bancaire (25% en incluant l’asset management et le wealth management) et l’assurance (10%) – un autre secteur clé du cabinet porte sur l’énergie (30% du chiffre d’affaires).

Trois particularités expliquent ces succès : «Premièrement, notre couverture internationale : si 750 de nos 1.300 consultants sont en France, nous avons créé ou intégré 20 bureaux, situés en Amérique du Nord (Charlotte, Houston, Montréal, New York), en Europe (Amsterdam, Bruxelles, Londres, Luxembourg, Lyon, Milan, Paris, Rome + Casablanca), au Moyen-Orient (Abu Dhabi, Doha, Dubaï, Riad) et en Asie (Hong Kong, Singapour, Tokyo)», avance Jean-Frédéric Chardon, l’un des quatre directeurs du secteur banques aux côtés de Thomas Rocafull, Marie-Line Ricard et Yves Grégoire.

«Machine learning» et «consulting bots»

«Deuxièmement, nous avons un département actuariat avec des actuaires certifiés en plus de nos consultants en assurance, ce qui est rare et permet de proposer des interventions techniques et quantitatives, par exemple sur la validation des modèles de risques. Enfin, nos ‘data scientists’ maîtrisent les solutions techniques proposées aux clients, sont capables de travailler sur des algorithmes complexes de type ‘deep learning’ ou ‘machine learning’, et même d’en développer eux-mêmes les prototypes avant une version 2 ‘sur mesure’ développée dans la banque.» La Société Générale a ainsi vu naître une base de données sur les régulations bancaires à l’échelle du groupe.

Le cabinet s’appuie aussi sur 35 «consulting bots» capables d’accompagner les clients sur des expertises métiers particulières (BFI, private equity, compliance…), ainsi que sur un écosystème dédié à l’innovation, et depuis 2017 sur son propre fonds d’investissement, Studio (5 millions d’euros), en accompagnement de start-up en phase d’incubation ou d’accélération.

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