
OTCex veut développer ses activités de gestion d’actifs
Depuis quelques années, le groupe de services financiers OTCex dirigé par Frédéric Metz (photo) a développé une activité de gestion d’actifs qu’il compte bien faire prospérer un an après la fusion des sociétés de gestion entrepreneuriales Amaika AM, Cedrus AM et 360 Hixance AM qui a donné naissance à Sanso Investment Solutions, dont OTCex est l’actionnaire de référence avec 50,1% des droits de vote et 42% du capital.

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Mozambique: une nouvelle attaque jihadiste touche Mocimboa da Praia, près de projets de sites gaziers de TotalEnergies et d'ExxonMobil
Maputo - Des insurgés liés au groupe État islamique ont attaqué lundi matin la ville portuaire mozambicaine de Mocimboa da Praia où ils ont décapité des civils, ont indiqué à l’AFP un responsable militaire local et plusieurs habitants. Il s’agit de la deuxième attaque ce mois-ci dans cette ville située à environ 80 kilomètres au sud du projet de gaz naturel liquéfié en attente qui est mené par le géant français TotalEnergies dans ce pays d’Afrique australe. Entrés dans la ville tôt le matin, les assaillants ont forcé un riverain à frapper à certaines portes pour faire sortir des habitants, a expliqué un officier militaire local sous couvert d’anonymat. «Dès qu’ils sont sortis, ils ont été décapités», a-t-il déclaré, en précisant que trois civils avaient été tués de cette façon. «Au moins trois insurgés ont été tués par un chasseur vivant dans le quartier», a-t-il ajouté. Un habitant a lui déclaré à l’AFP que quatre civils avaient été décapités et qu’une femme enceinte avait été abattue, avant de mourir de ses blessures à l’hôpital. «En plus d’avoir tué ces cinq personnes, ils ont kidnappé plusieurs autres», a affirmé un autre habitant, lui aussi sous couvert d’anonymat. Les autorités mozambicaines, qui ne confirment presque jamais ce type d’attaques, n’ont fait aucun commentaire. La précédente attaque sur Mocimboa da Praia, ayant coûté la vie à au moins quatre personnes le 7 septembre, était la première depuis la reprise de la ville par les forces mozambicaines et rwandaises en août 2021. Auparavant, les insurgés jihadistes avaient contrôlé la cité près d’un an. Le conflit déchirant depuis 2017 la province du Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, a fait au moins 6.200 morts d’après l’ONG Acled, qui collecte des données sur les zones de conflit. La reprise du projet gazier de plus de 20 milliards de dollars mené par TotalEnergies à Afungi était prévue d’ici la fin de l'été européen (hiver austral), d’après la direction. Il a été interrompu à la suite de l’attaque de la ville voisine de Palma en mars 2021, qui a fait plus de 800 morts dont des sous-traitants de TotalEnergies, d’après l’Acled. Dans la même zone, l’Américain ExxonMobil est supposé rendre l’an prochain sa décision d’investissement finale pour un projet onshore d’une capacité encore supérieure. Ces projets «pourraient faire du Mozambique un des dix premiers producteurs mondiaux», d’après un rapport du cabinet Deloitte de 2024. © Agence France-Presse -
Des experts soulignent l'incompatibilité entre les prévisions de production d'énergies fossiles et les objectifs climatiques
Paris - Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d’augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. «Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C», a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l’Institut de l’environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. «Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans», lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la «déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire». La production de charbon, pétrole et gaz prévue à l’horizon 2030 représente ainsi plus du double (120% de plus) du volume qui permettrait de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris, selon les calculs du SEI. Pour respecter la limite haute de l’accord de 2015, fixée à 2°C, la production d'énergies fossiles prévue est 77% trop élevée, selon ce rapport rédigé avec l’Institut international du développement durable (IISD) et l’institut Climate Analytics. L'écart entre ces trajectoires de production et des volumes compatibles avec les ambitions climatiques internationales s’est encore creusé depuis la dernière édition de cette étude en 2023. Entre-temps, la Chine a anticipé un déclin moins rapide de son charbon, et le gaz, notamment sous sa forme liquéfiée (GNL), a connu un fort regain d’intérêt. Les auteurs appellent les pays, qui doivent présenter leurs feuilles de routes climatiques avant la COP30 en novembre au Brésil, à «inverser» la tendance. Lors de la COP28 de Dubaï en 2023, le monde s'était pourtant engagé à opérer une «transition» vers «une sortie des combustibles fossiles». L’utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile est la première cause du réchauffement climatique d’origine humaine. Parmi les 20 plus gros pays producteurs étudiés (Arabie saoudite, États-Unis, Chine, Brésil...), 17 prévoient d’augmenter la production d’au moins une énergie fossile d’ici 2030. Onze d’entre eux ont même augmenté leurs perspectives d’extraction par rapport à ce qu’ils prévoyaient en 2023. © Agence France-Presse -
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