
«Nous voyons des opportunités dans les niveaux actuels des marchés actions»
Alexandre Attal, directeur de la gestion multi-actifs France chez Russell Investments.
Bruno de Roulhac
Un évènement L’AGEFI
TECH ET DIRECTIONS FINANCIERES
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Typhon Ragasa : bilan meurtrier à Taïwan, Hong Kong se prépare au pire
Hong Kong - Au moins 14 personnes sont mortes à Taïwan des suites de la rupture d’une digue provoquée par le passage du typhon Ragasa, dont les fortes pluies et les vents violents balaient mercredi matin le sud de la Chine où Hong Kong est placé en alerte maximale. A 08H00 (00H00 GMT), Ragasa se trouvait à quelque 120 km au sud de Hong Kong, selon le service météorologique local. Il générait des vents d’une vitesse maximale de 195 km/h en son centre, tout en traversant la mer de Chine méridionale en direction de l’ouest. Avant de frapper le sud de la Chine, la tempête accompagnée de pluies torrentielles a touché le nord des Philippines, mais aussi Taïwan où, mardi, un lac formé il y a plusieurs années par un glissement de terrain s’est rompu, inondant une ville voisine, selon une vidéo obtenue par l’AFP. Au moins 14 personnes sont mortes et 18 autres blessées, ont annoncé les autorités du comté de Hualien, dans l’est de Taïwan. Trente personnes sont encore recherchées par les secours, de même source. «A certains endroits, l’eau est montée jusqu’au deuxième étage d’une maison et elle a atteint environ un étage dans le centre-ville, où l’eau est en train de se retirer», a déclaré mardi à l’AFP Lee Lung-sheng, chef adjoint du service d’incendie du comté. Alerte maximale à Hong Kong A Hong Kong, les cours sont suspendus depuis mardi dans les établissements scolaires, les commerces ont fermé et les services de transport ont été réduits, voire interrompus. Face à la menace, le service météorologique de la région chinoise a émis mercredi matin son plus haut niveau d’alerte et précisé qu’il resterait «en vigueur pendant un certain temps». Tous les vols de mercredi au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Hong Kong sont annulés ou reportés, selon son site internet. Dans le village Ngong Ping (ouest), des rafales d’au moins 206 km/h ont été relevées, selon les météorologues. Un journaliste de l’AFP a vu des vagues de près de cinq mètres de hauteur s’abattre sur la promenade en bord de mer à la tombée de la nuit. Les autorités ont demandé aux habitants des zones basses d'être vigilants face aux inondations, tout en ouvrant 46 refuges temporaires. La Bourse de la ville a modifié ses règles cette année afin de maintenir les marchés ouverts pendant les typhons, son opérateur ayant déclaré à Bloomberg News qu’il «surveillait de près» la situation. Au total, les autorités chinoises ont annoncé la suspension du travail, de l’enseignement et des transports dans une dizaine de grandes villes du sud de la Chine, dont le pôle technologique de Shenzhen. Provisions Les commerces alimentaires ont été dévalisés dans le sud de la Chine. Terence Choi, un habitant du lotissement de Heng Fa Chuen de Hong Kong, a raconté avoir stocké deux jours de provisions chez lui, rappelant que son lotissement avait été privé d’eau potable et d'électricité lors d’un précédent super typhon. «Si nous perdons l’approvisionnement en eau et en électricité, il sera difficile de cuisiner, donc je suis assez nerveux à ce sujet», a déclaré l’ingénieur de 59 ans. Dans une rue du quartier de la gare de Zhuhai (côte sud de la Chine), les commerçants ont protégé mardi après-midi les devantures des magasins en prévision de la tempête. «Ce typhon est assez puissant. Nous mettons du scotch sur les vitrines pour éviter qu’elles ne se brisent et que le verre ne se retrouve partout», a expliqué Hong Wei, 28 ans, à l’AFP. De nombreux habitants de cette région sujette aux typhons ont raconté à l’AFP être «habitué» aux tempêtes. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde. Holmes CHAN et Tommy WANG avec Peter CATTERALL à Zhuhai © Agence France-Presse -
Guerre en Ukraine : Trump opère un revirement et affirme que Kiev peut « regagner son territoire » face à la Russie
Nations unies - Donald Trump, dans une volte-face abrupte, a jugé mardi que l’Ukraine pourrait «regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin» face à la Russie. Le président américain n’a toutefois rien dit du rôle que les Etats-Unis joueraient dans la suite du conflit, qu’il s’agisse de sanctionner la Russie, de soutenir Kiev ou de faire office de médiateur. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué un «grand tournant» durant une conférence de presse. «Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu’une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d’une semaine», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à «un tigre de papier». Le président américain avait sèchement lancé en début d’année à Volodymyr Zelensky qu’il «n’avait pas les cartes en main» dans ce conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe. Après sa réunion mardi avec le chef d’Etat ukrainien à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le républicain estime désormais qu’avec «du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et en particulier de l’Otan, c’est tout à fait une option de revenir aux frontières d’où ce conflit a débuté». Les «GROS problèmes économiques» de Poutine «Poutine et la Russie ont de GROS problèmes économiques», a encore jugé le président américain, dans ce long message, répétitif et par endroits décousu. «Dans tous les cas, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous allons continuer à fournir des armes à l’Otan pour que l’Otan en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tout le monde!», a-t-il écrit en conclusion, sur un ton presque désinvolte. En février, Donald Trump avait rudoyé Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale. Mardi, il l’a qualifié d’"homme courageux qui se bat comme un beau diable» et a dit avoir «beaucoup de respect pour la manière dont l’Ukraine se bat». Le dirigeant américain a dit qu’il se donnait «un mois» avant de décider s’il faisait confiance à Vladimir Poutine. Il n’a pas réussi à convaincre son homologue russe de cesser les hostilités, malgré une rencontre en personne en Alaska en août et plusieurs coups de fil. «Je pensais que (mettre fin à la guerre en Ukraine) serait le plus facile grâce à ma relation avec Poutine», mais «cette relation ne voulait rien dire», a constaté mardi Donald Trump, pendant une réunion avec le président français, Emmanuel Macron. Escalade Dans une autre déclaration spectaculaire, le président américain a dit que les pays de l’Otan devraient abattre les appareils russes violant leur espace aérien, après trois incursions de drones ou avions de combat russes sur le territoire de l’Alliance en moins de deux semaines. «Oui, je le pense», a dit le milliardaire en réponse à cette question d’une journaliste: «Pensez-vous que les pays de l’Otan devraient abattre les avions russes s’ils entrent dans leurs espaces aériens?» Avant cette sortie de Donald Trump, l’Allemagne avait appelé à ne pas tomber dans un «piège de l’escalade» que tendrait la Russie. Le président américain a refusé de s’exprimer de manière détaillée à propos d’un survol de drones à Copenhague, qualifié de «grave attaque» par les autorités danoises. Il est «trop tôt» pour savoir si la Russie est impliquée, a affirmé le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. Un peu plus tôt, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain avait accusé la Chine et l’Inde d'être les «premiers» bailleurs de fonds de Moscou au travers de leurs achats de pétrole. Il avait aussi demandé aux pays européens de cesser «immédiatement» leurs achats d’or noir russe. «Sans la Chine, la Russie de Poutine n’est rien. Pourtant, trop souvent, la Chine reste silencieuse et distante au lieu d’agir pour la paix», a déclaré pour sa part Volodymyr Zelensky à la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU. © Agence France-Presse -
À l'ONU, Macron défie Trump de mettre fin à la guerre à Gaza pour décrocher le Nobel de la paix
Nations unies - Emmanuel Macron a mis mardi Donald Trump au défi de stopper la guerre à Gaza s’il veut décrocher le prix Nobel de la paix, avant un échange à l’ONU qui a permis aux deux dirigeants d’afficher leurs désaccords sur la Palestine mais aussi quelques convergences. «Il y en a un qui peut faire quelque chose, c’est le président américain», a reconnu le chef de l’Etat français dans un entretien à la chaîne française BFMTV depuis New York, au lendemain de sa reconnaissance d’un Etat palestinien. Il l’a exhorté à «faire pression sur le gouvernement d’Israël», soulignant que les Etats-Unis lui livraient des «armes qui permettent de mener la guerre à Gaza», contrairement à la France. «Je vois un président américain qui est mobilisé, qui l’a redit ce matin à la tribune (des Nations unies): +Je veux la paix. J’ai réglé sept conflits+. Qui veut le prix Nobel de la paix. Le prix Nobel de la paix n’est possible que si vous arrêtez ce conflit», a lancé Emmanuel Macron. Les deux hommes se sont ensuite retrouvés pour une rencontre. Interrogé sur les propos de son homologue français, le milliardaire républicain a d’abord éludé: pour le Nobel, «c’est Gaza, c’est la Russie, c’est un peu tout», a-t-il estimé. Il a glissé au passage qu’Emmanuel Macron l’avait «aidé» à résoudre les «sept conflits» auxquels il revendique d’avoir mis fin, alors qu’il avait pesté dans la matinée, devant l’Assemblée générale de l’ONU, sur l’absence de soutien international. Quant au conflit à Gaza, «nous voulons y mettre fin», a assuré Donald Trump, espérant un «résultat très rapidement». Il devait tenir un peu plus tard une réunion avec plusieurs pays arabes. «Récompense» au Hamas? Les désaccords ne sont pas effacés sur cette question sensible. Emmanuel Macron, pourfendeur de l’offensive israélienne à Gaza, a reconnu lundi, à l’ONU, un Etat palestinien, avec une dizaine d’autres pays dont le Royaume-Uni et le Canada. Le président américain, principal allié du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a lui répondu mardi à la même tribune qu’il s’agissait d’une «récompense» pour les «atrocités» commises par le Hamas, le mouvement islamiste palestinien auteur de l’attaque sanglante du 7 octobre 2023 en Israël. A côté du président, il l’a redit: «Cela honore le Hamas, et on ne peut pas faire cela en raison du 7-Octobre». «C’est totalement faux de dire que c’est une récompense au Hamas», a protesté Emmanuel Macron sur BFMTV. Au contraire, selon lui, «c’est le seul manière d’isoler» le mouvement islamiste. En face-à-face, il a plaidé que la solution militaire avait été «une grande réussite» contre les dirigeants du Hamas, mais qu’elle «ne fonctionne pas pour démanteler» l’organisation. «Ce n’est pas la bonne façon d’agir. Nous avons donc besoin d’un processus complet», a-t-il insisté. Il a défendu une fois de plus le plan franco-saoudien en faveur de la solution à deux Etats, israélien et palestinien, qui a été endossé par 142 pays à l’ONU. Et qui prévoit le désarmement du Hamas, exclu de toute gouvernance palestinienne future. Au-delà de ces divergences, Emmanuel Macron et Donald Trump ont fait quelques pas l’un vers l’autre, faisant même assaut d’amabilités, au moment où leurs vues semblent converger plus que jamais sur l’Ukraine. Le premier a dit espérer que Washington puisse porter «un plan de paix crédible» complémentaire pour Gaza, tandis que le second lui a dit, en se tournant vers lui: «Je comprends votre position», «nous devons juste résoudre cela». Le président français a aussi tenté encore une fois d’apaiser les craintes israéliennes sur son «projet de paix». Il a d’ailleurs expliqué qu’Israël aurait son mot à dire pour que la nouvelle entité prenne véritablement forme, y compris en disant «oui ou non sur chaque membre» d’une «autorité de transition» à Gaza. Au final, «le jour où l’Etat de Palestine est créé, c’est le jour où l’Etat d’Israël le reconnaît», a-t-il insisté. Francesco FONTEMAGGI © Agence France-Presse