«Nous avons des ingrédients positifs pour un rattrapage des marchés actions européens»

Stéphane Waldisberg, directeur de la gestion privée chez Olympia Capital Gestion
Bruno de Roulhac

- L’Agefi: Pourquoi anticipez-vous une hausse de 19% du CAC 40 en 2014?

- Stéphane Waldisberg: Après une progression de 18% du CAC 40 en 2013, contre 30% environ pour le S&P 500, on peut penser que les actions européennes vont continuer à attirer les investisseurs, d’autant que la BCE n’est entrée que tardivement dans la spirale du QE. De ce fait, on voit que la reprise économique se fait surtout sentir aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, pays où les banques centrales ont été les premières à mener une politique accommodante. On attend pour 2014 une croissance d’environ 3% pour ces deux pays à comparer à une reprise qui se dessine en zone euro de 0,9%. Ce retour de croissance couplé à un déficit budgétaire global en zone euro inférieur à 3% sont des ingrédients positifs pour un rattrapage des marchés actions européens. De plus les niveaux de valorisation restent dans la moyenne historique. 5.100 pour le CAC 40, n’est qu’un retour en mai 2008, avant la crise de Lehman.

- Ne craignez-vous pas des déceptions du côté des résultats 2013 et des prévisions 2014 ?

- Dans toutes les périodes de reprise économique, les analystes ont beaucoup de mal à appréhender la croissance des entreprises, ils sont la plupart du temps amenés à réviser à la hausse leurs objectifs, trimestre après trimestre, d’autant que nos entreprises n’ont jamais été aussi bien portantes. Seul bémol, les pays émergents comme le Brésil, la Turquie ou l’Inde connaissent une inflation galopante, des situations politiques instables et pourraient avoir des répercussions sur les marchés occidentaux si la situation devenait incontrôlable.

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