Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
La Suisse a de nouveau importé de l’or de Russie, pour la première fois depuis l’invasion de l’Ukraine en février, démontrant que la position de l’industrie sur le sujet du commerce de métaux précieux pourrait s’assouplir.
L’or, qui avait atteint son deuxième pic historique (après mars 2020) à 2.042 dollars/once le 8 mars 2022, chute quasiment sans interruption depuis le 18 avril et le durcissement de ton des banquiers centraux des deux côtés de l’Atlantique. Vendredi, le métal jaune a touché un point bas depuis le 7 février de 1.810 dollars/once, avant de revenir vers 1.820 dollars/once, victime de la hausse continue du billet vert, à près de 105 points depuis jeudi pour l’indice DXY face à un panier de devises. Cela constitue un nouveau plus haut de vingt ans pour le dollar alors que l’inflation américaine élevée (CPI à 8,3% mercredi) renforce les paris de hausses de taux agressives de la Réserve fédérale.
Le Royaume-Uni a annoncé dimanche soir qu’il allait relever les droits de douane sur les importations de platine et de palladium en provenance de la Russie et de la Biélorussie, dans le cadre d’un troisième ensemble de sanctions ciblant quelque 2,1 milliards de dollars d’échanges commerciaux. Les taxes douanières sur un éventail de produits vont être relevées de 35 points de pourcentage, a déclaré le gouvernement britannique, qui va par ailleurs interdire les exportations de produits chimiques et plastiques à destination de la Russie. Dans un communiqué, le ministre britannique des Finances a fait savoir que plus de 4 milliards de livres de produits seraient visés par des sanctions sur les importations et les exportations.
Le Royaume-Uni a annoncé dimanche qu’il allait relever les droits de douane sur les importations de platine et de palladium en provenance de la Russie et de la Biélorussie, dans le cadre d’un troisième ensemble de sanctions ciblant quelque 2,1 milliards de dollars d’échanges commerciaux.
L’Union européenne (UE) va devoir organiser rapidement son approvisionnement en métaux liés à la transition énergétique, faute de quoi des difficultés débuteront dès 2030 et menaceront ses objectifs en matière d’autonomie comme de climat. C’est la conclusion d’un rapport publié lundi par les chercheurs de l’Université KU Leuven pour Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, et repris par l’AFP. Selon leurs estimations, pour remplacer les hydrocarbures et atteindre la neutralité carbone en 2050, l’UE aura besoin à cette date de : 35 fois plus de lithium qu’aujourd’hui (800.000 tonnes par an), 26 fois plus de terres rares (3.000 tonnes annuelles de néodyme, dysprosium, praséodyme...), 2 fois plus de nickel, 330% de plus de cobalt, 45% de plus de silicium, 35% de plus de de cuivre, 33% de plus d’aluminium, 10% à 15% de plus de zinc... Des éléments indispensables aux équipements de demain : voitures électriques, rotors d'éoliennes, unités de stockage, etc.
L’Union européenne (UE) va devoir organiser rapidement son approvisionnement en métaux liés à la transition énergétique, faute de quoi des difficultés débuteront dès 2030 et menaceront ses objectifs en matière d’autonomie comme de climat. C’est la conclusion d’un rapport publié lundi par les chercheurs de l’Université KU Leuven pour Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, et repris par l’AFP.
Selon un communiqué conjoint publié lundi, la Financial Conduct Authority (FCA) et la Banque d’Angleterre vont lancer des examens sur la gouvernance, la surveillance et la gestion des risques du London Metal Exchange (LME), après les perturbations intervenues sur le marché du nickel le 8 mars. Le LME avait dû suspendre le trading du nickel après que les prix ont grimpé de 250% en 24 heures entre le 7 et le 8 mars. La Bourse a été critiquée pour sa gestion de la crise, et notamment l’annulation de plusieurs milliards de dollars de transactions pour éviter des défauts alors que le «short squeeze» s’est concentré sur la société chinoise Tsingshan Holding. Celle-ci avait d’importantes positions vendeuses (short) pour se couvrir contre une baisse du métal dont elle est le premier producteur mondial, et avait été prise à revers par la flambée des cours.
Selon un communiqué conjoint publié lundi, la Financial Conduct Authority (FCA) et la Banque d’Angleterre vont lancer des examens sur la gouvernance, la surveillance et la gestion des risques du London Metal Exchange (LME), après les perturbations intervenues sur le marché du nickel le 8 mars.
Les contrats à terme sur le nickel ont chuté de 8% à la réouverture du marché jeudi sur le London Metal Exchange (LME) avec la précipitation des participants pour liquider leurs positions longues, obligeant la Bourse à interrompre à nouveau les échanges à cause d’une série de problèmes dans son système électronique. Les échanges sur le nickel avaient été interrompus du 8 au 16 mars après que les prix ont brièvement dépassé la barre des 100.000 dollars avec les inquiétudes liée à la Russie et les appels de marges sur les grands producteurs qui s’étaient placés «short» à découvert pour se protéger contre une baisse. Mercredi, le LME avait rouvert les transactions sur les contrats sur le nickel après une semaine de suspension et avec de nouvelles règles, avant d’être contraint de les suspendre très rapidement en raison d’un problème technique qui avait permis aux prix de tomber au-dessous de la limite inférieure de 5%.
Les contrats à terme sur le nickel ont chuté de 8% à la réouverture du marché jeudi sur le London Metal Exchange (LME) avec la précipitation des participants pour liquider leurs positions longues, obligeant la Bourse à interrompre à nouveau les échanges à cause d’une série de problèmes dans son système électronique. Premièrement, les courtiers ont constaté leurs ordres de vente à 8% au-dessous du cours de clôture de la veille étaient rejeté alors que le LME avait élargi la bande de négociation jusqu’à ce niveau.
Le FT se pose une question importante : lorsque la tonne de nickel s’échange pour 100.000 dollars (dix fois son prix habituel), le nickel américain (5 centimes de dollars) vaut-il toujours un nickel ? Malgré son nom, le – désormais précieux – métal (photo) ne représente en fait que 25 % du poids total de la pièce, soit 1,25 g. Aux cours actuels, cela représente néanmoins 12,5 centimes, une véritable aubaine – d’autant que le reste du nickel est constitué de cuivre, qui voit aussi son prix grimper. Le gouvernement américain a-t-il anticipé les vocations qu’un tel rendement (490 %, une fois les prix du cuivre pris en compte) pourrait faire naître ? Il est en tout cas interdit d’exporter ou de détruire la petite monnaie. Sans doute pour éviter à la banque centrale d’en fondre d’autres, au prix où sont les métaux.
La Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME) rouvrait mercredi matin les échanges sur les contrats à terme sur le nickel à partir des cours de clôture du 7 mars (48.078 dollars/tonne sur le contrat 3 mois) et avec de nouvelles règles. Mais elle a dû les suspendre immédiatement après avoir constaté que «l’algorithme de croisement des prix a découvert un prix d’ouverture de 45.590 dollars [qui était la nouvelle limite inférieure de prix fluctuation journalière, soit 5% au-dessous des prix publiés] pour le contrat sur le nickel 3 mois. Malheureusement, en raison d’une erreur système, LMEselect a ensuite autorisé l’exécution d’un petit nombre de transactions au-dessous de cette limite de prix quotidienne inférieure», indique le communiqué. Le LME a lancé une enquête sur cette erreur de système. Toutes les transactions exécutées à la limite de prix quotidienne inférieure resteront valides.
La Bourse des métaux de Londres (London Metal Exchange, LME) rouvrait mercredi matin les échanges sur les contrats à terme sur le nickel à partir des cours de clôture du 7 mars (48.078 dollars/tonne sur le contrat 3 mois) et avec de nouvelles règles. Mais elle a dû les suspendre immédiatement après avoir constaté que «l’algorithme de croisement des prix a découvert un prix d’ouverture de 45.590 dollars [qui était la nouvelle limite inférieure de prix fluctuation journalière, soit 5% au-dessous des prix publiés] pour le contrat sur le nickel 3 mois. Malheureusement, en raison d’une erreur système, LMEselect a ensuite autorisé l’exécution d’un petit nombre de transactions au-dessous de cette limite de prix quotidienne inférieure», indique le communiqué.
Les contrats à terme sur le cuivre ont grimpé au-dessus de 4,50 dollars/livre (au Chicago Mercantile Exchange) et 9.700 dollars/tonne (au London Metal Exchange), atteignant des plus hauts niveaux depuis novembre, porté par un dollar plus faible et les attentes selon lesquelles la Chine assouplira sa politique monétaire dans les mois à venir pour soutenir le ralentissement de son économie.