La banque centrale devrait baisser ses taux d'un quart de point ce jeudi 7 novembre, deux jours après le vote crucial des Américains. Elle reste un îlot de stabilité et d'indépendance outre-Atlantique.
Lors du scrutin de 2020, les résultats définitifs n’avaient été connus que quatre jours après le vote. Même si cette année l'exercice peut être plus rapide, il n’est pas certain que certains Etats parviennent à gérer efficacement la forte proportion de votes par anticipation qui, de manière contre-intuitive, faussent les premières estimations.
Des dirigeants de groupes technologiques ont publiquement apporté leur soutien aux deux candidats à l'élection présidentielle américaine, révélant une Silicon Valley plus polarisée que jamais.
L’élection du 5 novembre aura des répercussions majeures sur le monde. Une victoire de Kamala Harris avec un Congrès divisé devrait mener à une continuité de la politique économique actuelle des Etats-Unis. Celle de Donald Trump pourrait entraîner d’importantes variations.
Le pays est devenu la base arrière des entreprises américaines mais le futur locataire de la Maison-Blanche, quel qu’il soit, veut profiter de la clause du traité prévoyant une réévaluation au bout de six ans pour l’amender.
Pour séduire les entrepreneurs, en particulier de la Silicon Valley, les deux candidats à la Maison Blanche ont multiplié les annonces et propositions. En premier lieu autour de la régulation, de possibles démantèlements, et des droits de douane comme arme face à la Chine.
Le retour du Républicain à la Maison Blanche obligerait Pékin à trouver de nouveaux débouchés internationaux pour ses produits, et à intensifier sa relance budgétaire.
La hausse du PIB aux Etats-Unis est inférieure aux attentes des économistes malgré une nette accélération des dépenses de consommation. L'immobilier reste en berne.
Le département du Trésor américain a publié ce lundi 28 octobre une règle visant à limiter et à surveiller les investissements américains en Chine dans l'intelligence artificielle, les puces informatiques et l'informatique quantique. Elle entrera en vigueur le 2 janvier.
Le retard de croissance significatif de l’Europe sur les Etats-Unis mérite d’être nuancé, explique Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole. D’autant que la fuite en avant budgétaire américaine n’est pas tenable sur le long terme.
Effets sur le commerce international, influence sur les marchés : les investisseurs auscultent les conséquences d'une potentielle victoire de Donald Trump lors du scrutin du premier mardi de novembre aux Etats-Unis, décrypte Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments.
Alors que la BoC était déjà en avance sur les autres banques centrales, sa quatrième réduction consécutive de taux porte sur 50 points de base (pb), au lieu des 25 pb escomptés, du fait des préoccupations naissantes sur le chômage.
Le Fonds monétaire international anticipe toujours une croissance mondiale de 3,2% en 2024, dont 2,8% attendus aux Etats-Unis et 0,8% dans la zone euro.
L’un des principaux assureurs santé aux Etats-Unis, Cigna, relance les discussions avec son concurrent Humana concernant un possible rapprochement. Une opération, si elle devait avoir lieu, qui aboutirait à la création d’un mastodonte.
Le candidat républicain et Kamala Harris restent au coude-à-coude dans les sondages mais les sites de paris donnent désormais une large victoire de l’ancien président des Etats-Unis. Le «Trump trade» est de retour, avec une hausse du billet vert.
L'indice des prix a moins ralenti qu'attendu en septembre aux Etats-Unis, avec encore une inflation cœur plus forte que prévu. Sans que cela ne change vraiment la probabilité de voir la banque centrale réduire ses taux de 25 points de base le 7 novembre.
La hausse des prix est tombée à son rythme de progression le plus faible depuis février 2021, à +2,4%, mais les économistes attendaient un ralentissement plus marqué.