Par son arrêt du 26 janvier 2022, le Tribunal européen vient d’annuler pour partie la décision de 2009 de la Commission européenne infligeant à Intel une amende de 1,06 milliard d’euros pour abus de position dominante, en ce qu’elle qualifie certains rabais litigieux d’abus. Le Tribunal considère que l’analyse réalisée par la Commission est incomplète et, en tout état de cause, ne permet pas d’établir à suffisance de droit que les rabais litigieux étaient capables ou susceptibles d’avoir des effets anticoncurrentiels, ce pour quoi le Tribunal annule la décision, en ce qu’elle considère ces pratiques comme constitutives d’un abus au sens de l’article 102 TFUE.
Nexans informe jeudi après-midi le marché que l’Office fédéral de lutte contre les cartels allemand a effectué ce jour des perquisitions sur deux de ses sites en Allemagne. Ces perquisitions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête concernant une suspicion d’entente entre les fabricants de câbles sur l’index portant sur la prime métal utilisé par l’industrie en Allemagne. Nexans précise coopérer avec les autorités allemandes.
Nexans informe jeudi après-midi le marché que l’Office fédéral de lutte contre les cartels allemand a effectué ce jour des perquisitions sur deux de ses sites en Allemagne. Ces perquisitions s’inscrivent dans le cadre d’une enquête concernant une suspicion d’entente entre les fabricants de câbles sur l’index portant sur la prime métal utilisé par l’industrie en Allemagne. Nexans précise coopérer avec les autorités allemandes.
Un recours collectif réclame à la maison mère de Facebook 2,3 milliards de livres pour abus de position dominante dans l’exploitation des données personnelles.
Le Parlement français a donné mercredi son feu vert à la nomination de Benoît Coeuré à la présidence de l’Autorité de la concurrence. Proposée mi-décembre par Emmanuel Macron, cette nomination a été validée après son audition par les commissions des Affaires économiques du Sénat puis de l’Assemblée nationale dans la matinée. Benoît Coeuré doit remplacer Isabelle de Silva, qui a quitté l’Autorité de la concurrence mi-octobre après un mandat de cinq ans qui n’a pas été renouvelé. Economiste formé à Polytechique, Benoît Coeuré, 52 ans, a occupé plusieurs postes au Trésor avant de rejoindre le Comité exécutif de la Banque centrale européenne où il fut souvent présenté comme un des lieutenants de l’ancien président Mario Draghi. Son arrivée coïncide avec le projet de rapprochement TF1/M6, sur lequel l’Autorité de la concurrence doit se prononcer avant l'été prochain.
Dans un contexte de flambée des prix du gaz, la Commission européenne devrait opposer un veto au rapprochement entre Hyundai Heavy Industries et Daewoo Shipbuilding.
Le Président de la République a annoncé jeudi après-midi envisager, sur proposition du Premier ministre, de nommer Benoît Coeuré en qualité de président de l’Autorité de la concurrence. Cette nomination avait été révélée par Les Echos fin novembre. Il succédera à Isabelle de Silva, dont le renouvellement du mandat a été, à la surprise générale, refusé. Depuis son départ le 13 octobre, l’intérim est assuré par Emmanuel Combe, vice-président de l’Autorité. Benoît Coeuré est passé par Polytechnique et l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE). Ancien du Trésor, il a été l’une des figures de la Banque centrale européenne sous la présidence de Mario Draghi. Depuis janvier 2020, Benoît Coeuré est responsable du pôle « innovation » de la Banque des règlements internationaux à Bâle.
Le Président de la République a annoncé jeudi après-midi envisager, sur proposition du Premier ministre, de nommer Benoît Coeuré en qualité de président de l’Autorité de la concurrence. Cette nomination avait été révélée par Les Echos fin novembre. il succédera à Isabelle de Silva, dont le renouvellement du mandat a été, à la surprise générale, refusé. Depuis son départ le 13 octobre, l’intérim est assuré par Emmanuel Combe, vice-président de l’Autorité.
Dans le cadre de l’instruction au fond de l’Autorité de la concurrence sur les droits voisins, Google propose des engagements, que l’Autorité soumet à consultation publique jusqu’au 31 janvier 2022. Il propose notamment de négocier de bonne foi, avec les agences et éditeurs de presse qui en feraient la demande, la rémunération due pour toute reprise de contenus protégés sur ses services. Il s’engage dans les trois mois suivant le début des négociations, à faire une proposition de rémunération. En l’absence d’accord, les parties négociantes auront la possibilité de saisir un tribunal arbitral chargé de déterminer le montant de la rémunération.
Dans le cadre de l’instruction au fond de l’Autorité de la concurrence sur les droits voisins, Google propose des engagements, que l’Autorité soumet à consultation publique jusqu’au 31 janvier 2022.
L’autorité britannique de la concurrence (CMA) estime que le duopole formé par Apple et Google limite la concurrence et le choix pour les consommateurs, et que les deux géants du numérique «exercent une mainmise comparable à un étau» sur les appareils mobiles, d’après un rapport intermédiaire publié mardi. Le rapport présente une série de mesures permettant notamment aux clients de changer plus facilement d'écosystème sans perdre de fonctionnalités ou de données. La CMA procède actuellement à une consultation sur ses premières conclusions et a indiqué qu’elle accueillerait les réponses jusqu’au 7 février prochain.
L’autorité britannique de la concurrence (CMA) estime que le duopole formé par Apple et Google limite la concurrence et le choix pour les consommateurs, et que les deux géants du numérique «exercent une mainmise comparable à un étau» sur les appareils mobiles, d’après un rapport intermédiaire publié mardi. Le rapport présente une série de mesures permettant notamment aux clients de changer plus facilement d'écosystème sans perdre de fonctionnalités ou de données. La CMA procède actuellement à une consultation sur ses premières conclusions et a indiqué qu’elle accueillerait les réponses jusqu’au 7 février prochain.
L’autorité britannique de la concurrence (CMA) a indiqué lundi qu’elle avait ouvert une enquête sur l’acquisition par l’américain Microsoft de son compatriote Nuance Communications, spécialisé dans l’intelligence artificielle et les technologies de reconnaissance vocale. L’antitrust britannique entend déterminer si ce projet de rapprochement de 16 milliards de dollars (14,2 milliards d’euros) pourrait restreindre la concurrence outre-Manche. Les parties intéressées ont jusqu’au 10 janvier pour fournir leurs commentaires sur l’opération, annoncée en avril dernier, qui a déjà reçu l’aval des autorités américaines et australiennes.
L’autorité britannique de la concurrence (CMA) a indiqué lundi qu’elle avait ouvert une enquête sur l’acquisition par l’américain Microsoft de son compatriote Nuance Communications, spécialisé dans l’intelligence artificielle et les technologies de reconnaissance vocale. L’antitrust britannique entend déterminer si ce projet de rapprochement de 16 milliards de dollars (14,2 milliards d’euros) pourrait restreindre la concurrence outre-Manche. Les parties intéressées ont jusqu’au 10 janvier pour fournir leurs commentaires sur l’opération, annoncée en avril dernier, qui a déjà reçu l’aval des autorités américaines et australiennes.
Très actif face aux Gafa, le régulateur transalpin a infligé jeudi une amende record de 1,13 milliard d’euros au groupe américain pour abus de position dominante.
L’autorité italienne de la concurrence a annoncé jeudi avoir infligé une amende de 1,13 milliard d’euros au groupe américain de commerce électronique Amazon pour abus présumé de position dominante sur le marché. Dans une déclaration, l’antitrust italien a indiqué qu’Amazon avait porté préjudice aux opérateurs concurrents dans les services logistiques du commerce en ligne. L’autorité imposera à Amazon des mesures correctives qui seront soumises à l’examen d’un mandataire chargé de la surveillance.
Veolia a rejeté mardi l’idée que son rapprochement avec Suez puisse nuire à la concurrence au Royaume-Uni et indiqué qu’il étudierait des solutions pour répondre aux préoccupations de la Competition and Markets Authority (CMA). L’autorité britannique de la concurrence a annoncé mardi matin qu’elle pourrait soumettre l’acquisition de Suez par Veolia à une enquête approfondie, dite de «phase 2", en raison d’un risque de baisse de la concurrence sur plusieurs marchés au Royaume-Uni. «Veolia demeure convaincu que le rapprochement avec Suez peut parfaitement s’opérer dans des conditions permettant le maintien d’une saine concurrence sur le marché britannique », a indiqué le groupe dans une déclaration transmise à l’agence Agefi-Dow Jones. Pour la CMA, le rapprochement entre Suez et Veolia risque toutefois d’entraîner une « diminution significative » de la concurrence dans la fourniture de plusieurs services de gestion des déchets et de l’eau au Royaume-Uni.
Veolia a rejeté mardi l’idée que son rapprochement avec Suez puisse nuire à la concurrence au Royaume-Uni et indiqué qu’il étudierait des solutions pour répondre aux préoccupations de la Competition and Markets Authority (CMA).