Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les gouverneurs les plus influents de l’institution ne manqueront pas de s’appuyer jeudi sur les chiffres décevants de février pour repousser toute idée de baisse des taux. Mais le consensus se fissure au sein du Conseil.
En février, les prévisionnistes de L’Agefi et les marchés ont décalé d’un mois les premières baisses de taux directeur, de mai à juin. A cause des données économiques pour les Etats-Unis, et des discours restrictifs pour la zone euro.
La Banque centrale européenne tiendra sa réunion de politique monétaire jeudi. Quelques résultats d'entreprises sont encore attendus, dont ceux de Thales, Vivendi, Dassault Aviation ou encore JCDecaux.
Les banques centrales doivent désormais jouer simultanément sur les taux et la taille de leur bilan, et composer ainsi avec la «plomberie» du fonctionnement opérationnel des marchés. Une situation complexe, pointe Vivien Levy-Garboua.
Les déclarations des quinze derniers jours ont ravivé les oppositions. Et confirmé une domination des plus «faucons» en repoussant d’avril à juin la probabilité d’une première baisse des taux.
Plusieurs entreprises publieront également leurs résultats, dont Airbus, Michelin, Renault et Stellantis en France, Commerzbank en Allemagne, Eni en Italie ou Airbnb et Coca-Cola aux Etats-Unis.
Plusieurs grandes entreprises françaises publieront leurs comptes dont L'Oréal, TotalEnergies, Hermès, Kering, le Crédit Agricole ou encore la Société Générale.
L’économie de la région reste à l’arrêt, à 0% au quatrième trimestre après -0,1% au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, le PIB de la zone euro a augmenté de 0,5%.