
Moins de départs en retraite dans la fonction publique
Selon un rapport du Ministère de l’Economie annexé au projet de loi de Finances pour 2017, les résultats financiers de la Caisse Nationale des Retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) se sont améliorés en 2015 du fait «d’une évolution des dépenses de pensions qui a été légèrement moins dynamique qu’en 2014(…). L’évolution du nombre moyen de pensionnés continue sa progression au même rythme qu’en 2014, dans un contexte où le décalage de l’âge légal de départ en retraite se poursuit».
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Washington - Kamala Harris règle ses comptes avec Joe Biden et l’entourage de ce dernier dans un livre à paraître en septembre, dans lequel l’ex-candidate démocrate assène que laisser le président vieillissant se représenter était de l"inconscience». "+La décision appartient à Joe et Jill (Biden, son épouse)+. Nous répétions cela comme un mantra, comme si nous avions été hypnotisés. Etait-ce de l'élégance ou était-ce de l’inconscience ? En y repensant, je pense que c'était de l’inconscience», écrit l’ancienne vice-présidente dans cet ouvrage, dont le magazine The Atlantic a publié mercredi des extraits. «L’enjeu était trop grand. Ce choix ne pouvait reposer que sur l’ego, sur l’ambition d’un individu», ajoute-t-elle. La démocrate, qui a succédé en catastrophe à Joe Biden comme candidate à la Maison Blanche fin juillet, juge toutefois qu’elle était «la plus mal placée pour argumenter en faveur d’un retrait». «Je savais que cela apparaîtrait comme incroyablement opportuniste de lui demander de ne pas se présenter. Il l’aurait vu comme de l’ambition sans fard, peut-être comme une trahison perfide», confie-t-elle. Le poste de vice-président est souvent considéré, aux Etats-Unis, comme un tremplin naturel vers la présidence. Si elle assure que le démocrate, 82 ans aujourd’hui, a toujours été en mesure d’exercer ses fonctions, elle écrit néanmoins qu’il «fatiguait», ce qui le rendait sujet à des gaffes et des chutes. La première femme vice-présidente des Etats-Unis, qui publiquement était toujours restée parfaitement loyale à Joe Biden, s’en prend aussi violemment à l’entourage de l’ancien président dans les quelques paragraphes dévoilés par l’hebdomadaire. «M’enfoncer» «Il était quasiment impossible d’obtenir que (la Maison Blanche) dise quelque chose de positif sur mon travail ou qu’elle me défende ", déplore-t-elle. «J’ai souvent appris que l'équipe du président attisait les rumeurs négatives qui surgissaient autour de moi», dénonce encore la Californienne. L’ancienne sénatrice et procureure générale de Californie déplore que Joe Biden, quand il s’est adressé aux Américains le 24 juillet pour expliquer son retrait de la course, ait parlé pendant «neuf minutes» avant de la mentionner brièvement. Kamala Harris rapporte aussi que la Maison Blanche n’a «pas apprécié» un discours dans lequel elle lançait l’alerte sur la crise humanitaire à Gaza, et dont le texte avait pourtant été validé en amont. «J’ai été réprimandée, semble-t-il, pour l’avoir trop bien prononcé», révèle-t-elle. Jusqu’ici l’ex-candidate démocrate s'était faite très discrète, alors que son parti traverse une grave crise de confiance auprès des Américains. Son ouvrage, «107 Days» («107 jours») publié aux éditions Simon & Schuster, paraîtra le 23 septembre aux Etats-Unis et donnera lieu à une tournée de promotion. Cette durée est celle de sa campagne, lancée en catastrophe après le retrait de Joe Biden le 21 juillet, et qui s’est conclue par une sèche défaite face à Donald Trump le 5 novembre. L’ancien président démocrate a largement disparu de la vie publique depuis son départ de la Maison Blanche. Ses services ont annoncé en mai qu’il souffrait d’un cancer agressif de la prostate. Aurélia END © Agence France-Presse -
Cuba : une nouvelle panne d'électricité géante pour la cinquième fois en un an
La Havane - Une nouvelle panne générale d'électricité touche Cuba mercredi, la cinquième en moins d’un an sur l'île, qui fragilise l’activité économique du pays et met à rude épreuve la vie quotidienne des habitants. «Il y a eu une déconnexion totale du système électrique qui pourrait être liée à une panne inattendue» de la centrale électrique Antonio Guiteras, située au centre de l'île, a indiqué le ministère de l'Énergie et des Mines sur son compte X. Les autorités ont précisé par la suite que la panne, qui s’est produite aux alentours de 09H15 locales (13H15 GMT), était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale électrique, la plus importante du pays, ce qui a provoqué son arrêt et l’effondrement de l’ensemble du réseau. Le Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, a assuré sur X que le pays avait «une stratégie bien définie» pour rétablir l'électricité «dans les plus brefs délais». Depuis octobre 2024, l'île communiste de 9,7 millions d’habitants a déjà subi quatre pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours. Dans les rues de la capitale, de rares feux de signalisation fonctionnent, récemment équipés de panneaux solaires, tandis que de nombreuses personnes ont regagné leur domicile pour tenter de se préparer à l'éventualité d’une panne prolongée. «A nouveau, une journée de perdue ! Agonie et tristesse et pour certains désespoir», déplore auprès de l’AFP Alina Gutiérrez, 62 ans, qui a appris la nouvelle de la panne alors qu’elle faisait des achats sur un marché de fruits et légumes dans un quartier central de La Havane. Elle se hâte maintenant de rentrer chez elle, pour «prendre toute l’eau possible» de réserve et «attendre pour voir combien de temps cela va durer», alors que de nombreux immeubles dans la capitale sont alimentés en eau grâce à des pompes électriques. Dimanche, cinq des quinze provinces de l'île avaient déjà été plongées plusieurs heures dans l’obscurité en raison d’une panne sur une ligne du réseau électrique. «Dépense importante» Outre les grands hôtels et certains hôpitaux, dotés de groupes électrogènes, de plus en plus de familles et de propriétaires de petits commerces privés ont acquis de petits générateurs électriques pour pallier les pannes et délestages toujours plus fréquents. Mercredi, dans les quartiers les plus aisés de La Havane, le ronronnement de générateurs est continu, mais les coupures fragilisent notamment les petits commerces privés, qui ont fleuri depuis leur autorisation en 2021. «Cela nous affecte beaucoup», explique à l’AFP Odette Leon, 34 ans, propriétaire d’une pâtisserie dans l’ouest de la capitale. «Nous avons un générateur, mais cela entraîne une dépense plus importante parce qu’il faut du carburant, qui en ce moment n’est pas très facile à trouver», explique-t-elle, en demandant à ses employés d’annuler les commandes jusqu'à nouvel ordre. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance. Deux centrales flottantes louées à une entreprise turque et des générateurs, qui complètent le réseau énergétique, sont alimentés par des combustibles que Cuba importe difficilement. L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant l'été, alors que la consommation atteint des pics en raison des températures élevées, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Outre les coupures d'électricité, les habitants souffrent de pénuries en tous genres et d’une forte inflation. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l'échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962. Jordane BERTRAND © Agence France-Presse -
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Le chef de l'Etat est en première ligne pour tenter d'obtenir un accord de non-censure avec les socialistes. Sébastien Lecornu sera à la manoeuvre, mais c'est le bien lui qui décidera ce qu'il consent à lâcher