
Les dernières nominations du patrimoine 705
SOCIÉTÉ DE GESTION
UNIGESTION ASSET MANAGEMENT FRANCE
Il possède plus de vingt ans d’expérience en gestion d’actifs. Gérant de la filiale française de la banque d’affaires britannique Samuel Montagu et membre du directoire de Midland Bank SA entre 1989 et 1993, il exerce en tant que directeur général adjoint en charge des activités investment banking de Morgan Stanley SA jusqu’en 1995, executive director de Morgan Stanley International et coresponsable des activités de corporate finance pour la France. Président du directoire de Dresdner Kleinwort Benson et président du conseil de surveillance de Dresdner Gestion Privée et de Dresdner RCM Gestion, il intègre en 1999 le groupe Axa en tant que directeur général délégué du groupe Axa Investments Managers et président d’Axa IM France, Benelux, Italie et Espagne. Président des filiales de Robeco France en 2005, il est membre du management board, responsable mondial activité mainstream investment management du groupe Robeco en 2008 et associé gérant de Rothschild & Cie Gestion en 2009. Il exerce par ailleurs la mission d’ambassadeur de la gestion française à l’international pour le compte de l’Association française de la gestion financière (AFG).
MIRABAUD ASSET MANAGEMENT
Ancien ministre des PME, du Commerce, de la Consommation et des Professions libérales entre 2002 et 2007, il devient président pendant quatre ans de LVMH North America. Il possède une expérience du private equity au sein des PME, en France mais aussi hors de l’Hexagone, celle-ci découle à la fois du rôle qu’il a joué au sein du conseil d’administration du fonds L Capital Europe pendant plusieurs années, de ses responsabilités au sein du groupe LVMH et des investissements qu’il a réalisés à titre privé.
AVOCAT
AUGUST DEBOUZY
Il s’engage très tôt en politique tout en exerçant en parallèle une activité de juriste en tant qu’avocat counsel chez August Debouzy de 2006 à 2007.
CAPITAL-INVESTISSEMENT
KEENSIGHT CAPITAL
Il entame sa carrière dans l’industrie automobile chez Renault et y occupe des postes au sein des services achats et audit interne le conduisant à intervenir à l’international. Il entre chez AT Kearney comme manager et intervient sur des missions de conseil en stratégie et se spécialise dans les sujets d’excellence commerciale.
BANQUE DE DÉTAIL
ARKÉA BANQUE E&I
Elle réalise l’essentiel de sa carrière à la SNCF où son parcours évolue rapidement. Elle débute en tant que responsable des études économiques et financières, entre en 1980 comme responsable signalisation dans divers établissements opérationnels de la direction de l’infrastructure et devient responsable des études économiques et financières du projet TGV Nord en 1983, chef du projet yield management en 1989 puis chef du département recherche opérationnelle, direction grandes lignes en 1992. Nommée directrice générale de GIE Resarail 2000 en 1995, elle devient en 1996, directrice de l’unité d’affaires Nord-Est. Elle occupe en 1999 le poste de directrice adjointe Grande Ligne et directrice internationale Grandes Lignes jusqu’en 2004, date à laquelle elle prend les fonctions de directrice finances-stratégie-juridique VFE-P. Elle est nommé directrice de région Paris-Sud, poste qu’elle occupe jusqu’au 1er juin 2010, date à laquelle elle devient présidente-directrice générale du groupe ICF (immobilière des chemins de fer), filiale logement de la SNCF.
GESTION D’ACTIFS
MANSARTIS
Il dispose de près de vingt ans d’expérience dans l’asset management. Il entame sa carrière chez Oddo & Cie en 1995 comme économiste de marché avant de prendre la fonction de gérant OPCVM diversifiés de 1999 à 2001, date à laquelle il est responsable de l’allocation d’actifs et de la multigestion. Il rejoint Edmond de Rothschild Investment Management en 2008 en qualité de directeur de la multigestion diversifiée puis crée en 2013 Markus AM, société de gestion qu’il dirige pendant trois ans.
PICTET ALTERNATIVE ADVISORS
Fort de douze ans d’expérience dans le domaine de la gestion alternative, il démarre sa carrière en 2005 comme analyste senior chez Concordia Advisors puis exerce au sein de Permal Investment Management où il est nommé CIO adjoint puis intègre Amundi Alternative Investments en tant que directeur des investissements.
ASSURANCE
MATMUT
Elle exerce par le passé divers postes de direction au sein d’Axa France, dont ceux de directeur des partenariats de 2007 à 2010, directeur développement commercial et marketing multicanal entre 2011 et 2013, directeur du marché des professionnels jusqu’en 2015 et directeur de la distribution et du pilotage économique des réseaux de 2015 à juin 2017.
Il évolue au sein du groupe Smurfit Kappa de 2000 à 2010 en tant que directeur financier et directeur d’usine. Il rejoint en 2010 Ociane comme directeur financier avant d’en devenir le directeur général. Il entre au sein du groupe Matmut à l’occasion de l’intégration de la mutuelle Ociane devenue Ociane groupe Matmut.
Il effectue l’essentiel de sa carrière au sein du Crédit Mutuel Arkéa. Directeur du développement de Suravenir Assurances de 2004 à 2007, directeur général jusqu’en 2013, il est depuis la même année, président des directoires d’Arkea Investment Services.
Elle dispose d’un parcours professionnel riche dans le domaine de la communication. Elle évolue au sein de M6, de Canal+, du groupe Extrême et d’Euro RSCG. Elle occupe divers postes de direction chez groupe Dentsu Aegis Network entre 2012 et 2016 puis prend la fonction de directrice générale de l’agence MKTG spécialisée en communication interne et BtoB en septembre de la même année.
Il exerce au sein des groupes Barclays de 1992 à 1994, HSBC entre 1995 et 2000 et OFI AM en tant que directeur général délégué d’OFI Net Epargne jusqu’en 2005. Il intègre le groupe Matmut en 2006 et devient, en 2009, directeur général adjoint du groupe en charge des réseaux commerciaux ainsi que des services bancaires. Il est également depuis 2017, directeur général de Matmut Vie et président d’OFI Patrimonial.
LA FRANCE MUTUALISTE
Il effectue sa carrière militaire au sein des transmissions. Affecté en 1998 au commandement du 53e régiment de transmissions à Lunéville, il part par deux fois en 2002 et 2005 au Kosovo. Il quitte l’armée en 2009 et intègre EADS (Airbus ) jusqu’en 2015. Il est élu administrateur de la mutuelle nationale d’épargne et de retraite en 2014.
ALLIANZ FRANCE
Elle débute sa carrière chez Coopers&Lybrand (devenu PwC) en 1996 et y exerce l’intégralité de sa carrière jusqu’en 2014. Auditeur financier junior, puis senior en République Tchèque, elle poursuit en 2000 au Laos et assure le management par intérim du bureau local. Elle rejoint le bureau PwC en 2001 au Pays-Bas et occupe le poste de superviseur, puis manager en audit et conseil, chargé d’un portefeuille de clients internationaux dans les secteurs de l’industrie et des services. De retour en France en 2005, elle devient senior manager en audit et conseil se spécialisant dans le secteur des assurances. Elle intègre Allianz France en 2014 en tant que directrice de la comptabilité technique puis directrice de la comptabilité vie et santé.
GROUPE BANCAIRE
GROUPE CRÉDIT DU NORD
Administratrice civileà la direction du budget du ministère des Finances, elle est en 1992 responsable du secteur environnement du département des financements de projets internationaux de BNP puis sous-directrice du bureau Europe de la direction du budget au ministère des Finances. Elle intègre en 2002 la Caisse des dépôts et consignations en qualité de directrice déléguée informatique puis devient en 2003 ajointe au secrétaire général, directrice du contrôle de gestion puis de la définition du plan stratégique. Elle rejoint en 2008 le groupe Société Générale en tant que directrice de l’efficacité opérationnelle et de l’innovation puis des ressources et de l’innovation du groupe en 2009.
CONSEIL
OLIVER WYMAN
Il entame sa carrière en 1987 en Allemagne chez Saint-Gobain en tant que chef de projet en R&D puis auprès de la direction industrielle. Il passe dix ans chez AT Kearney qu’il intègre en 1991 comme consultant, passe principal en 1997 et vice-président en 2000 puis officie pendant seize ans, de 2001 à 2017, chez Roland Berger comme senior partner, managing partner du bureau de Paris en 2012 puis membre du comité exécutif groupe en charge de la région Sud-Ouest en 2013.
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Australie : attaque mortelle de requin sur un surfeur à Sydney, plages fermées
Sydney - Un «grand requin» a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie. La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités. Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu «plusieurs membres», a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse. «D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau», a-t-il ajouté. «Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues» et «la planche du surfeur a été brisée en deux». Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. «Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué», a poursuivi M. Duncan. Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un «grand requin». Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police. La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres. Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité. Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels. «Terrible tragédie» «Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs», a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. «Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie». Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end. Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins. Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : «Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée», a-t-il dit. Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. «Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait... mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre». La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale. Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains. David WILLIAMS © Agence France-Presse -
Anthropic règle un litige majeur sur le droit d’auteur en IA avec un accord à 1,5 milliard de dollars
New York - La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi. Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative. «Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur», a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. «C’est le premier de son genre dans l'ère de l’IA». Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction. Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages. «Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation», a indiqué une porte-parole d’Anthropic. Mais «nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux», a-t-elle ajouté. Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage. L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco. «Un début» Cette transaction permet à Anthropic d'éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts. La start-up risquait d'être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même. L’accord «va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative», a fait valoir Justin Nelson, «et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.» De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production. Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils. La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable («fair use» en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle. Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable. «Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact», a souligné la porte-parole d’Anthropic. Cet accord «ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus», a-t-elle poursuivi. En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables. Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l'émergence des interfaces d’IA générative. «Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif», a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA. «Ce n’est qu’un début», a écrit l’association sur X, «mais il est marquant et historique.» Thomas URBAIN © Agence France-Presse -
Donald Trump rebaptise le Pentagone en « ministère de la Guerre » pour afficher la puissance américaine
Washington - Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en «ministère de la Guerre», ajoutant qu’il voulait par là envoyer un «message de victoire» et «de force» au reste du monde. Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation. «Les mots comptent», a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de «restaurer une éthique guerrière». Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation «supplémentaire», selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche. Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait «plus clair» au fur et à mesure de sa mise en place. Peu après la signature du décret présidentiel, les mots «ministère de la Défense» ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme «ministre de la Guerre» sur X. «Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès», a prévenu Donald Trump. «Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire». «Trop défensif» Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d'étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. «Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs», avait-il déclaré. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires. Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic. Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire. Contre le «politiquement correct» Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d'état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d’"aspirant dictateur». Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat. Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l'état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche. Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre «une létalité maximale, pas une létalité tiède». Il a dit vouloir aller à l’encontre du «politiquement correct». Aurélia END © Agence France-Presse