
Le voilier « CGPI » met le cap sur Madère

Comme son nom l’indique, la Transquadra est une épreuve réservée à des équipages de plus de 40 ans, qui se court à bord de bateaux de série, en solo ou en duo. Le départ aura lieu le 27 juillet prochain de Saint Nazaire pour rallier Madère. Il s’agit là d’une première étape car après 6 mois d’hivernage, les concurrents devront se lancer à travers l’Atlantique pour rejoindre le port du Marin à La Martinique. Environ une centaine de 100 bateaux seront sur la ligne de départ et, parmi eux le JPK 9,60, du cabinet Cap ouest qui portera les couleurs des CGPI.
L’Agefi Actifs. Derrière cette aventure, quel message souhaitez-vous faire passer aux acteurs du marché ?
Thierry Scheur. - Je ne suis pas CGPI moi-même mais j’ai la chance de le côtoyer en permanence et je constate que la profession est encore très peu connue, trop peu reconnue dans l’univers de la gestion de patrimoine et qu’elle mérite une autre place que celle qu’elle occupe actuellement. Très modestement et très humblement, je pense que je peux ainsi contribuer à cette reconnaissance et cette résonnance sans laquelle une profession ne peut s’affirmer. Je suis proche des professionnels qui constituent ce marché et les accompagne si souvent que je ne peux pas me défausser face à une responsabilité que nous devrions tous porter, de façon collégiale et uniforme, celle de l’image de la profession.
Pensez-vous que cette action de communication soit suffisante au regard des défis à relever pour la profession?
- Il serait très prétentieux de le croire : bien sûr que non. Mais toute contribution est bonne à prendre et ce seront de multiples initiatives dès lors qu’elles sont coordonnées, qui permettront de faire connaître et reconnaître ladite profession. Déjà, je suis très fier d’avoir pu fédérer quelques 70 CGPI autour de ce projet qui m’apportent leur soutien, pécuniaire et moral, ce qui à entraîné la mobilisation spontanée de multiples acteurs de la filière métier : assureurs, sociétés de gestion, promoteurs de nue propriété immobilière, gérants de SCPI ou du private equity ou encore consultants et organisme de formation. Nous avons ainsi réussi à créer une véritable communauté, un réseau social même, fédéré autour de ce projet et dont le catalyseur sera le site internet Club patrimoine qui nous suivra tout au long de notre périple.
Plus d'articles du même thème
-
La révision de l’emploi américain entérine la prochaine baisse de taux
Le département du Travail a publié mardi une révision record des créations d’emplois non agricoles (NFP) publiées entre le 1 er avril 2024 et le 31 mars 2025. De quoi conforter la Fed dans sa volonté de baisser les taux le 17 septembre. -
Sébastien Lecornu est nommé premier ministre
Le ministre des Armées remplace François Bayrou à peine quelques heures après que ce dernier a remis sa démission. -
Luca de Meo promet un nouveau plan stratégique pour Kering début 2026
Devant les actionnaires, le nouveau directeur général de Kering s’est engagé à s’attaquer aux coûts du groupe de luxe et à réduire la dette.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Le Médiateur de l’assurance alerte sur les «trous de garanties» lors des substitutions des couvertures emprunteurs
- Les transactions dans la gestion de patrimoine dynamisent le non-coté
- Les promoteurs immobiliers veulent croire en une reprise proche
- Tracfin a encore intensifié ses signalements en 2024
- La plateforme d’accompagnement patrimonial Abbove mise sur un agent d’intelligence artificielle
Contenu de nos partenaires
-
En Alsace, opération nettoyage des "polluants éternels" dans l'eau du robinet
Bartenheim - Au pied d’un château d’eau du sud de l’Alsace, aux portes de la Suisse, deux grandes citernes bleues tournent à plein régime pour nettoyer l’eau du robinet des «polluants éternels» qu’on y a retrouvés en quantité excessive. Installées par Veolia, les citernes de cette «unité mobile de traitement» sont remplies de charbon actif, une matière qui absorbe les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), dits «polluants éternels» car extrêmement difficiles à éliminer une fois dans l’eau ou les sols. Lorsqu’il sera gorgé de ces particules, au bout de quelques mois, le charbon actif devra être incinéré et remplacé. Utilisés dans de nombreux objets (textiles, emballages alimentaires, ustensiles de cuisine, cosmétiques...) pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, les PFAS peuvent avoir des effets délétères sur la santé: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus... Dans l’agglomération de Saint-Louis, frontalière de Bâle, leur concentration dans l’eau du robinet a dépassé la limite légale de 0,1 microgramme par litre dans 11 communes, où vivent quelque 60.000 personnes. Cette pollution vient majoritairement des mousses anti-incendie utilisées jusqu’en 2016 par les pompiers de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, tout proche. «Les résidus de mousses s’infiltraient dans le sol et, vraisemblablement, ont contaminé la nappe souterraine», explique Emmanuel Piernot, directeur général des services techniques à Saint-Louis Agglomération. Levée des restrictions En mai, la consommation d’eau du robinet a été interdite à quelque 3.000 personnes «sensibles": immunodéprimées, femmes enceintes et allaitantes, bébés de moins de deux ans, ont droit à une aide de 80 euros pour leurs achats d’eau en bouteille jusqu'à la fin de l’année. Mais elle ne l’a pas été pour les autres habitants. D’ailleurs, aux points d’eau potable situés sur la place principale de la commune voisine de Bartenheim, aucun message n’informait les potentiels consommateurs de la pollution détectée. Mardi, la préfecture a annoncé la levée des restrictions dans les quatre communes dont l’eau a été traitée, la concentration en PFAS y étant repassée sous le seuil légal. «C’est positif, au sens où le calendrier qui avait été annoncé à la suite de l’arrêté préfectoral est respecté», a déclaré à l’AFP le préfet du Haut-Rhin, Emmanuel Aubry. Les restrictions perdurent cependant dans sept communes pour lesquelles les unités de traitement n’ont pas encore été installées. Elles devraient l'être avant la fin de l’année selon le préfet. «Bruit de fond» Daniel Bettinger habite Blotzheim, commune dont l’eau du robinet a présenté des concentrations en PFAS trois fois supérieures à la limite légale. Cet ancien routier de 69 ans confie à l’AFP qu’il utilise une carafe filtrante, sans savoir si c’est utile contre les PFAS (ça ne l’est pas, indiquent les autorités). Il préfère aussi acheter des bouteilles en plastique quand sa petite-fille est à la maison, malgré leur coût. «On alterne avec les packs d’eau, mais quand on sait ce qu’il y a dans les bouteilles en plastique, est-ce que c’est mieux?», demande-t-il. L’agglomération est la troisième collectivité en France à utiliser ces unités mobiles de Veolia, indique l’entreprise, après Corbas, au sud de Lyon, et Lunel-Viel (Hérault). «On constate de manière globale une généralisation de la contamination aux PFAS. (...) Et donc on a malheureusement dorénavant un bruit de fond de PFAS dans tous les milieux naturels et dans nos territoires», déplore Emmanuel Piernot. Les unités mobiles ne sont qu’une étape: une fois installées les neuf citernes filtrantes dont elle a besoin pour rendre l’eau à nouveau potable partout sur le territoire, l’intercommunalité envisage de construire des usines de traitement plus pérennes. L’ensemble des dépenses liées aux PFAS est chiffré par la collectivité à 20 millions d’euros. «Pour une agglomération de 84.000 habitants, c’est impossible à prendre en charge avec nos recettes actuelles», constate Emmanuel Piernot. L’Etat, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la région Grand Est se sont engagés à en prendre une partie en charge, tout comme l’aéroport. Mais le directeur reconnaît que les usagers vont forcément payer plus cher leur eau à partir de 2027, sans pouvoir dire de combien les tarifs augmenteront. Adrien VICENTE © Agence France-Presse -
Editorial
Un Premier ministre en zone de grand danger
Le nouveau locataire de Matignon devra lutter contre les apparences, celles d’être le simple représentant d’un Président isolé et sans majorité, recroquevillé sur ses proches -
Portait
Lecornu à Matignon : Sébastien le discret, fidèle parmi les fidèles
Politique jusqu'au bout des ongles, ministre passionné des Armées, plus ancien ministre d'Emmanuel Macron, le gaulliste Sébastien Lecornu est peu connu du grand public