
Carnet n°717
INSTITUTIONS / ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLESPHILIPPE ARRAOU est nommé président de la Fédération des experts-comptables méditerranéens. Il crée en 1986 son propre cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes à Pau, puis à Barcelone, puis devient l’un des fondateurs de la Fédération européenne EFFA des experts-comptables et commissaires aux comptes de PME en 1996 qu’il présidera pendant quatre ans. Il fonde en 2016 la Fédération européenne des conseillers fiscaux, qu’il préside. Entre 2008 et 2011, il préside Experts-comptables et commissaires aux comptes de France, puis l’Ordre des experts-comptables de 2015 à 2017, et depuis fin 2016, il est membre du board de l’organisation mondiale Ifac où il préside la commission Nouvelles technologies.
, A ce jour il est président du cabinet BDO France.
ASSURANCEGROUPE HUMANIS
PIERRE STEFF, 60 ans, devient président du groupe Humanis. Il commence sa carrière comme technicien au sein de l’Ifremer en 1980. Il bénéficie d’une large expérience des groupes de protection sociale et assume les fonctions de vice-président du groupe Aprionis. Il est notamment administrateur de l’Agirc, d’Humanis Retraite Agirc et d’Humanis Prévoyance.
BANQUE, NATIXIS
, DANIEL LOUIS, 56 ans, est nommé directeur de la stratégie de Natixis. Il commence sa carrière en 1985 à la Société Générale comme inspecteur. Nommé directeur administratif et financier de Société Générale Bank & Trust Suisse en 1992, il devient, en 1996, responsable de l’audit de Société Générale CIB puis directeur financier de la région Asie en 2000. Directeur financier des métiers taux, change, matières premières et financements structurés en 2004 puis directeur financier adjoint de SGCIB en 2007, il rejoint Natixis en 2012 en qualité de responsable du pilotage financier et de la fiscalité.
GROUPE BANCAIRECAISSE DES DEPOTS
JEAN-MARC MORIN devient conseiller auprès du directeur général de la Caisse des Dépôts. Substitut du procureur de la République de Béthune en 1980 puis juge au tribunal de grande instance de Paris, il rejoint entre 1990 et 1998 le ministère du Budget puis celui de l’Economie et des Finances et y exerce diverses fonctions juridiques. Chargé de la sous-direction du droit privé, puis sous-directeur du droit privé à la direction des affaires juridiques du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et agent judiciaire adjoint du Trésor à partir de 1998, il est nommé en 2003 directeur des affaires juridiques de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et membre du comité de direction de l’établissement.
, Il entre à la Caisse des dépôts en 2011 en tant qu’adjoint du directeur juridique et fiscal du groupe et adjoint au secrétaire général.
, Il était depuis 2012 directeur juridique et fiscal. Il reste membre des comités de direction de l’établissement public et du groupe.
PIERRE CHEVALIER est nommé directeur juridique et fiscal du groupe Caisse des dépôts. Juge au tribunal de grande instance de Saint-Nazaire, il rejoint ensuite le ministère de la Justice où il occupe successivement les fonctions de magistrat au bureau du droit civil général, et celui de chef de bureau de la procédure du droit public et social puis du bureau du droit des personnes et de la famille. Il prend en 2004. Il prend en 2004, le poste de directeur adjoint chargé des affaires juridiques et du droit du patient à l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris. Il exerce en 2008 comme substitut général à la cour d’appel de Versailles avant d’être nommé avocat général référendaire à la première chambre civile de la Cour de cassation et chargé de mission du procureur général. Il était depuis 2015 adjoint du directeur juridique et fiscal du groupe Caisse des dépôts. Il sera membre des comités de direction de l’établissement public et du groupe.
PAULINE CORNU-THENARD est nommée directrice déléguée au sein de la direction juridique et fiscale du groupe Caisse des dépôts. Avocate au barreau de Paris, elle entame sa carrière comme collaboratrice au sein du département finance chez Gide Loyrette Nouel puis intègre en 2005 le département finance de Linklaters llp. Elle rejoint la Caisse des dépôts fin 2009 et exerce en tant que juriste au sein de la direction juridique et fiscale puis comme adjointe au responsable du secteur droit bancaire et financier en 2012 et directrice adjointe de la direction juridique et fiscale de la Caisse des dépôts depuis 2016.
GESTIONNAIRE DE FONDSKEMPEN CAPITAL MANAGEMENT
ISABELLE FOY est nommée directeur commercial distribution pour la France, Monaco et la Suisse au sein du bureau de Paris de Kempen Capital Management. Elle exerçait précédemment en tant que directeur commercial associé, en charge de la codirection du pôle banques et sociétés de gestion de Fidelity Worldwide Investment à Paris.
INSTITUTIONSAF2I
SYLVIE MALECOT arrive au sein de l’Af2i en qualité de directeur. Forte de 20 années d’expérience en gestion d’actifs et investissements institutionnels, elle est en charge de la gestion obligataire dans plusieurs compagnies d’assurance et responsable de la stratégie financière et de l’ALM pour un groupe de retraite et de prévoyance. Elle est président fondateur du cabinet Millenium – actuariat & conseil.
GESTION D’ACTIFSKEYS AM
SEBASTIEN MOREL rejoint Keys Asset Management en qualité de responsable sourcing & acquisitions. Issu du secteur immobilier, il travaille pendant dix ans comme consultant en conseil en investissement chez King Sturge, puis chez Alex Bolton et Cushman & Wakefield. Il intègre ensuite le département transaction advisory services d’EY pour la région France, Luxembourg et Afrique du Nord en charge de l’équipe capital markets.
, MATA CAPITAL
, SOULEYMANE-JEAN GALADIMA, 35 ans, renforce l’équipe de gestion de Mata Capital pour développer le pôle innovation & digital business.
, Il bénéficie de dix ans d’expérience dans le secteur des NTIC. Il démarre sa carrière comme ingénieur en système de production chez IBM puis dirige divers projets d’optimisation de trésorerie en France et à l’étranger comme consultant au sein de The Hackett Group. Il cofonde WiSeed Immobilier et occupe le poste de directeur général.
, LA BANQUE POSTALE ASSET MANAGEMENT, ALEXANDRE CAMINADE, 50ans, est nommé directeur de la gestion taux, crédit, assurance et convertibles, La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
, Après un début de carrière en 1992 dans le groupe Banque Populaire comme auditeur, il devient auditeur et responsable du suivi des opérations de marché à la Caisse centrale du Crédit coopératif en 1995.
, Gérant obligataire crédit chez Ecofi Investissement en 1998, gérant high yield chez AGF Asset Management en 2004 puis SGAM en 2007, il devient la même année CIO crédit Europe d’Allianz Global Investors.
, Il rejoint LBPAM en septembre 2017 comme responsable des gestions crédits.
IAIN BREMNER, 51 ans, est nommé directeur de la recherche, La Banque Postale Asset Management (LBPAM). Opérateur de marché chez BPI France puis gérant obligataire chez Sogeposte, Iain Bremner rejoint AGF Asset Management puis Allianz Pimco comme gérant-analyste crédit. Il devient en 2002 responsable crédit et taux pour la Banque Postale Asset Management puis directeur du pôle taux euro et crédit en 2008.
AVOCATS, JONES DAY
, JESSICA DEROCQUE arrive au sein de Jones Day en tant que counsel en banque et finance (Paris). Elle exerce pendant 12 ans au sein de cabinets internationaux à Paris tels que SJ Berwin/King& Wood Mallesons et De Pardieu Brocas Maffei,
, où elle intervient pour des banques et d’autres institutions financières, fonds de private equity et entreprises.
ASSURANCE, LA MUTUELLE GÉNÉRALE
, STEPHANE GANNAC, 51 ans, est nommé directeur général adjoint en charge des ressources humaines, des projets, de la communication et de l’action sociale à La Mutuelle Générale. Il effectue une grande partie de sa carrière au groupe Dexia. Il est d’abord responsable de la formation, puis des relations sociales de Dexia Crédit Local entre 1994 et 2001, et directeur des ressources humaines et de la communication interne de Dexia Assurances France jusqu’en 2004. Il prend en charge de la direction des relations sociales et devient adjoint du DRH du groupe à Bruxelles jusqu’en 2009, directeur des ressources humaines de Dexia Crédit Local à Paris jusqu’en 2011, puis directeur administratif de La Mutuelle Générale.
CHRISTOPHE MORANGE, 47ans, directeur de la communication et de la marque de La Mutuelle Générale. Il débute comme responsable de la communication d’International Paper France, puis rejoint en 1998 le groupe Bouygues où il exerce successivement comme responsable de la communication de Neuf Telecom puis de Bouygues SA, avant de devenir en 2003 directeur de la communication de Bouygues Construction. Directeur de la communication du groupe GDF-Suez (devenu Engie) en 2012, il est depuis 2016 consultant indépendant en communication.
JEAN-MARC MORAWSKI, 58ans, est nommé directeur des ressources humaines à
, La Mutuelle Générale. Il occupe des postes de directeur des ressources humaines sur des périmètres France et internationaux au sein de grands groupes tels que Thalès, Business Objects, EY
, et groupe Alten.
GROUPE AESIOJEAN-BAPTISTE MOUGEL devient directeur de l’économie sociale et solidaire et du mécénat du groupe Aesio.
, Il exerce de nombreuses fonctions politiques et professionnelles au sein de l’économie sociale et solidaire. Il commence sa carrière comme cadre dirigeant du groupe SOS puis comme conseiller ministériel et directeur de la communication et des relations extérieures de la mutuelle Chorum. Il a également siégé au conseil d’administration de l’UCPA ou au Conseil national de la vie associative.
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Australie : attaque mortelle de requin sur un surfeur à Sydney, plages fermées
Sydney - Un «grand requin» a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie. La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités. Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu «plusieurs membres», a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse. «D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau», a-t-il ajouté. «Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues» et «la planche du surfeur a été brisée en deux». Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. «Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué», a poursuivi M. Duncan. Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un «grand requin». Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police. La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres. Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité. Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels. «Terrible tragédie» «Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs», a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. «Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie». Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end. Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins. Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : «Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée», a-t-il dit. Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. «Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait... mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre». La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale. Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains. David WILLIAMS © Agence France-Presse -
Anthropic règle un litige majeur sur le droit d’auteur en IA avec un accord à 1,5 milliard de dollars
New York - La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi. Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative. «Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur», a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. «C’est le premier de son genre dans l'ère de l’IA». Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction. Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages. «Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation», a indiqué une porte-parole d’Anthropic. Mais «nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux», a-t-elle ajouté. Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage. L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco. «Un début» Cette transaction permet à Anthropic d'éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts. La start-up risquait d'être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même. L’accord «va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative», a fait valoir Justin Nelson, «et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.» De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production. Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils. La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable («fair use» en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle. Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable. «Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact», a souligné la porte-parole d’Anthropic. Cet accord «ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus», a-t-elle poursuivi. En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables. Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l'émergence des interfaces d’IA générative. «Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif», a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA. «Ce n’est qu’un début», a écrit l’association sur X, «mais il est marquant et historique.» Thomas URBAIN © Agence France-Presse -
Donald Trump rebaptise le Pentagone en « ministère de la Guerre » pour afficher la puissance américaine
Washington - Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en «ministère de la Guerre», ajoutant qu’il voulait par là envoyer un «message de victoire» et «de force» au reste du monde. Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation. «Les mots comptent», a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de «restaurer une éthique guerrière». Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation «supplémentaire», selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche. Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait «plus clair» au fur et à mesure de sa mise en place. Peu après la signature du décret présidentiel, les mots «ministère de la Défense» ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme «ministre de la Guerre» sur X. «Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès», a prévenu Donald Trump. «Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire». «Trop défensif» Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d'étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. «Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs», avait-il déclaré. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires. Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic. Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire. Contre le «politiquement correct» Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d'état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d’"aspirant dictateur». Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat. Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l'état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche. Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre «une létalité maximale, pas une létalité tiède». Il a dit vouloir aller à l’encontre du «politiquement correct». Aurélia END © Agence France-Presse