
CARNET AGEFI ACTIFS 724
INSTITUTIONS
CONSEIL SUPÉRIEUR DU NOTARIAT
Jérôme Fehrenbach est nommé directeur général du Conseil supérieur du notariat. Il entre à l’Inspection générale des finances en 1996, puis, détaché à Bruxelles auprès de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne, il est, entre 2003 et début 2007, conseiller technique auprès de la ministre des Affaires européennes, du ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’État, puis au cabinet du Premier ministre. Il intègre ensuite le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, puis la Caisse des dépôts en 2010 en tant que directeur du département des clientèles bancaires. Il était, depuis novembre 2015, secrétaire général de KPMG France.
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BANQUE
GROUPE BPCE
Laurent Mignon, 54 ans, est nommé président du directoire du Groupe BPCE. Il débute aux AGF France en 1997 comme directeur financier puis membre du comité exécutif, pour la gestion d’actifs, les activités bancaires, l’assurance vie et l’assurance crédit, et directeur général en 1998. Il rejoint en 2007 Oddo & Cie comme associé-gérant et devient président de la Coface, de Natexis Global AM et directeur général de Natixis en 2009. Membre du comité de direction la même année, il est, depuis 2013, membre du directoire.
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CONSEIL
OPTIMIND
Thibaud Hager devient partner, membre du comité exécutif d’Optimind. Entré en 2005 chez Optimind comme actuaire consultant dans la practice actuarial services, il devient en 2008 manager, participe au développement de l’entreprise et accompagne les assureurs sur des sujets actuariels et d’optimisation de système d’information assurantiel.
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GESTION D’ACTIFS
GROUPE LA FRANÇAISE
Pascale Auclair est promue secrétaire général du Groupe La Française. Elle totalise près de trente-cinq ans d’expérience dans la finance. Elle commence sa carrière en 1983 à la Société Générale comme gérante d’OPCVM obligataires, puis exerce chez Bafip, Cheuvreux de Virieu. Elle entre en 1992 chez Groupama et prend la responsabilité de la gestion de taux, puis est associée en 1994 à la création de la filiale dédiée à la gestion d’actifs du groupe et au développement vers une clientèle externe. Responsable des équipes de gestion obligataire et diversifiée en 1998, elle est, en 1999, membre du directoire de Groupama AM puis directeur général adjoint. Elle rejoint en 2006 LFP Investissements en qualité de directeur de la gestion puis, lors de la fusion avec le Groupe UFG, en 2010, elle est nommée directeur de la gestion et directeur général de LFP, société de gestion dédiée à la gestion des valeurs mobilières au sein du Groupe UFG-LFP, devenu le Groupe La Française.
, DWS
Neel Mehta est chief financial officer du private equity au niveau mondial (basé à Londres) chez DWS, avec près de vingt ans d’expérience. Directeur financier à Keyhaven Capital Partners ltd, puis responsable des finances et de la comptabilité chez RIT Capital Partners plc, chez Mayfair Equity Partners llp il construit et dirige l’activité comptable et financière y compris la structuration de fonds et la planification réglementaire. Il est membre du comité de réglementation de la BVCA.
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BANQUE DE DÉTAIL
LA BANQUE POSTALE
Olivier Solère, 47 ans, devient directeur des rémunérationsdes cadres dirigeants et stratégiques de La Banque Postale et de La Poste. L’essentiel de sa carrière se fait au Groupe La Poste. Après trois ans à la direction commerciale grands comptes de France Telecom, il entre à La Poste en 1998 et occupe les fonctions de directeur commercial à Paris puis dans les Yvelines. Il devient, en 2003, conseiller technique en charge des relations avec le Parlement et les cabinets ministériels au sein du cabinet du président de La Poste. Il crée en 2006 l’Agence nationale de communication et d’information du groupe La Poste, et la dirige, avant de devenir, en 2011, représentant Île-de-France du président du directoire de La Banque Postale. Président du directoire de La Banque Postale Gestion Privée en 2013, il est en janvier 2015, membre du directoire de BPE, la banque privée de La Banque Postale.
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Wall Street recule face au ralentissement de l'emploi malgré la perspective de baisses de taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
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Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse