
CARNET ACTIFS 749
INSTITUTIONS
, COUR DES COMPTES
CATHERINE HIRSCH DE KERSAUSON est nommée procureure générale près la Cour des comptes. Elle débute sa carrière comme professeure d’histoire-géographie avant de devenir administratrice civile au ministère de l’Economie et des Finances, affectée à la direction des relations économiques extérieures (DREE). Elle devient ensuite conseillère auprès du ministre de l’Industrie et du Commerce Extérieur. De retour à la DREE, elle exerce comme cheffe du bureau Amériques jusqu’à sa nomination en mai 1995 en qualité de conseillère référendaire à la Cour des comptes où elle est affectée à la 6e chambre. Secrétaire générale adjointe en 1997 puis secrétaire générale en 1999, elle est affectée, en 2002, à la 3echambre où elle est nommée secrétaire générale de la Cour de discipline budgétaire et financière. Elle préside entre 2005 et 2011, la chambre régionale des comptes Pays de la Loire. Conseillère maître en décembre 2009, elle prend, en décembre 2011, la présidence de la chambre régionale des comptes Rhône-Alpes.
, INSTITUT FRANÇAIS DES ADMINISTRATEURS – IFA
DENIS TERRIEN devient administrateur de l’IFA. Entrepreneur, dirigeant et administrateur, il est membre de conseils d’administration depuis une quinzaine d’années. Actuellement président du conseil d’administration de Vivarte, membre du conseil d’administration de Cofidis et de Ciel Textile, il est également directeur général et membre du conseil de surveillance de Grandir. Il a été président de l’association Entreprise et Progrès où il pilote en 2017 la publication de l’ouvrage « La revanche de la gouvernance ». Il a, en 2013, contribué au sein de l’IFA, à la publication « structurede gouvernance de l’entreprise : critères de décision ».
, AVOCATS
, SCOTTO PARTNERS
XAVIER COLARD, 35 ans, intègre Scotto Partners en qualité de counsel. Membre du barreau de Paris depuis 2014, il entame sa carrière en 2009 au sein du cabinet Taj avant de rejoindre, en 2013, DJP Avocats (BDO) où il participe à la création de la pratique de fiscalité personnelle. Il entre chez Scotto Patners en 2016.
, BANQUE DE DETAIL
, CAISSE D’EPARGNE BFC
ÉRIC FOUGÉRE, 52 ans, devient président du conseil d’orientation et de surveillance, Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Il débute sa carrière au sein du groupe Le Crédit Lyonnais et y occupe la fonction de directeur du marché des entreprises. Directeur financier, membre du directoire du groupe Louis Latour à Beaune depuis 2006, il participe depuis 2013 à la gouvernance de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté en tant qu’administrateur de la Société Locale d’Epargne Sud Côte d’Or, puis comme président en janvier 2015. Il est nommé membre du COS en avril de la même année et prend ensuite la présidence du comité des risques.
, BANQUE D’INVESTISSEMENT
, LAZARD
MATTHIEU PIGASSE, 51 ans, est nommé responsable mondial de la banque d’investissement et directeur général adjoint du conseil financier de Lazard. Administrateur civil au ministère de l’Economie et des Finances, à la direction du Trésor chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l’Etat, il devient en 1998, conseiller technique au cabinet de Dominique Strauss-Kahn puis directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières. Il intègre Lazard en 2002 comme associé gérant de Lazard Frères, directeur général délégué de Lazard France en 2009 et responsable mondial M&A etsovereign advisory, président-directeur général, fonctions qu’il conserve.
, HSBC
MARTIN TRICAUD, 56 ans, est nommé chief executive officer pour la région Moyen-Orient, Afrique du Nord et Turquie (basé à Dubaï) de HSBC. Il exerce à partir de 1989 au sein du Crédit Commercial de France puis occupe de nombreuses fonctions au sein du groupe HSBC. Senior general manager de HSBC Egypte puis directeur régional de la banque de grande clientèle de HSBC Moyen-Orient, il devient ensuite responsable mondial de la clientèle multinationale pour le groupe HSBC, basé à Londres. Directeur général de HSBC Corée en 2015, il est nommé, entre 2017 et 2019, directeur général de HSBC Australie.
, GESTION D’ACTIFS
, OFI AM
ALAIN PITOUS, 57 ans, rejoint OFI AM comme directeur de la finance responsable.Il bénéficie d’une solide expérience en gestion sur les principales classes d’actifs actions, taux, diversifiées et en gestion sous mandat. Il sera rattaché à Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions chez OFI AM. Alain Pitous exerce, entre 1988 et 2009, les fonctions de gérant puis directeur des gestions au sein de Société Générale AM. Il est entre 2009 et 2014, directeur adjoint des gestions d’Amundi, responsable de la gestion d’Amundi Patrimoine et membre du comité exécutif d’Amundi. Il était dernièrement directeur général associé de Talence Gestion.
, PERIAL ASSET MANAGEMENT
LOÏC HERVE, 45 ans, est nommé directeur général adjoint de Périal Asset Management. Fort de vingt ans d’expérience dans le domaine de l’immobilier, il exerce pendant dix ans au sein du comité exécutif de Gecinaen qualité de directeur exécutif du patrimoine immobilier.
LAETITIA BERNIER, 42 ans, est nommée directrice marketing, digital et communication chez Périal Asset Management. Après avoir entamé sa carrière dans des agences marketing telles que Proximity BBDO et Rapp, elle intègre, en 2007, Crédit Agricole Consumer Finance puis Corum Asset Management en tant que directrice marketing.
, MANDARINE GESTION
VALERIE LAFON, 44 ans, devient directrice clientèle institutionnelle de Mandarine Gestion. Elle démarre sa carrière en 1998 à Paris chez BNP Paribas Asset Management puis rejoint, en 2001, Allianz Global Investors France en tant que commerciale auprès des investisseurs institutionnels jusqu’en 2014 puis responsable adjointe du service clients institutionnels.
, BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT
ROB GAMBI est nommé responsable global des gestions de BNP Paribas Asset Management. Il dispose de plus de trente ans d’expérience en matière de gestion d’actifs. Il entame sa carrière dans le département actuariat de Legal & General group plc puis devient directeur associé chez Bain & Company. Il occupe ensuite des fonctions de direction au sein d’UBS Global Asset Management et d’AMP Henderson Global Investors puis celles de CIO de Henderson Global Investors.
, CAPITAL INVESTISSEMENT
, GROUPE RAISE
SOPHIE DE FONTENAY, 43 ans, nouvelle directrice juridique, risques et conformité du groupe RAISE. Avocate au sein de cabinets d’affaires, elle devient collaboratrice du département M&A chez Ernst & Young puis collaboratrice senior du cabinet Banker & McKenzie où elle intervient dans les domaines d’acquisitions, de structuration et de financements immobiliers. General counsel chez Inovalis, elle exerce en tant que head of legal Europe du groupe the Ascott et comme directrice juridique de la Compagnie Lebon.
RAISE INVESTISSEMENTS
ANTOINE SIMON, 25 ans, est nommé analyste de RAISE Investissements. Après des expériences en fusions-acquisitions chez BNP Paribas, en dette privée chez Bpifrance et en investissement chez Caelestys, il exerce chez IDI dans l’accompagnement de PME françaises et européennes.
, AFFINION INTERNATIONAL
RODOLPHE OULMI est nommé directeur France d’Affinion International. Il entame sa carrière comme commercial grands comptes chez Deutsche Telekom puis rejointe Telecom Italia en qualité de responsable e-commerce. Il intègre, en 2009, Webloyalty France et prend en charge le développement commercial et les partenariats e-commerce et devient, en mai 2016, directeur général adjoint avant de prendre la direction générale de l’entreprise en 2017.
, ASSURANCE
, GENERALI GLOBAL CORPORATE & COMMECIAL France
AURELIE MERCERON, 42 ans, renforce l’équipe dommages en tant que souscripteur risques industriels de GC&C France. Elle commence sa carrière à Dublin au sein de Scottish Mutual International puis rejoint Groupama en 1999 comme gestion sinistre avant de prendre la fonction de souscripteurs dommages – risque industriels chez Chubb de 2008 à 2012 puis celle de souscripteur facultatives réassurance dommages au sein de Tokio Marine Kilm.
CHRISTOPHE LE BRIS, 41 ans, intègre l’équipe souscription risque techniques comme souscripteur risques techniques de GC&C France. Assistant d’études et de réalisations techniques chez AGF/Allianz groupe AIG en 1999 puis devient, en 2004, technicien de souscription en responsabilité civile internationale. Chargé de compte IARD à l’international avec une spécialité en responsabilité civile et tous risques chantiers chez Siaci Saint Honoré en 2006, il devient en 2011, chargé de compte construction et énergie.
OLIVIA COULON, 44 ans, rejoint l’équipe lignes financières en tant que souscripteur lignes financières de GC&C France. Elle démarre sa carrière au poste de gestionnaire sinistres au sein du département directors & officers chez AXA Corporate Solutions puis intègre, en 2005, le département Finpro de Marsh en tant que conseiller spécialisé dédié aux institutions financières. Elle rejoint, en 2008, Gras Savoye en qualité de chargée de
, comptes au sein du pôle Finex.
, AUDIT/CONSEIL
, DELOITTE
JEAN-MARC MICKELER, 49 ans, nouveau CEO des activités audit et assurance au niveau mondial de Deloitte à compter du 1erjuin 2019. Titulaire d’un Master of Business Administration - MBA Comptabilité et finance (ESC Amiens), il commence sa carrière au sein de Deloitte en 1994 et exerce comme associé signataire de grandes entreprises cotées en France et à l’étranger depuis quinze ans. Il a également occupé le poste de directeur des ressources humaines (DRH) de Deloitte France entre 2013 et 2015. Spécialisé dans le secteur des institutions financières, il accompagne de nombreux établissements bancaires au cours des dernières années. Il est également président de la Commission de contrôle des clubs professionnels de la DNCG (ligue de football professionnelle) depuis 2017.
Plus d'articles du même thème
-
Les actions restent plébiscitées dans les portefeuilles des gérants
Les actifs risqués pèsent toujours 51% des allocations du Panel, même si un tiers des gestions ont renforcé leur poids, pour un quart d'entre elles qui l’ont allégé. -
PARTENARIAT
Boom de l’IA, turbulence dans les semi-conducteurs et crise chez Apple : comment les géants de la tech se battent pour l’avenir
Des milliards de dollars sont injectés dans le développement et l'entraînement des modèles de langage, et les grands acteurs du cloud – Microsoft, Amazon, Google et Meta – ont relevé leurs budgets d'investissement à un niveau historique, entre 400 et 450 milliards de dollars par an. Mais que signifie cette course à l’innovation pour les investisseurs ? -
Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
Un mois après le début de ce conflit, l’avionneur a lancé le recrutement de salariés permanents pour assurer la continuité de sa production.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- Le logement en France : une crise durable
- L’outil fiscal a un effet marginal sur l'expatriation des hauts patrimoines
- Andera officialise la cession de Patrimmofi à Vyv
- Le Médiateur de l’assurance alerte sur les «trous de garanties» lors des substitutions des couvertures emprunteurs
- Les ménages face au nouveau paradigme immobilier
Contenu de nos partenaires
-
Wall Street recule face au ralentissement de l'emploi malgré la perspective de baisses de taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
Wall Street clôture en baisse après des chiffres décevants de l'emploi américain
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). Nasdaq © Agence France-Presse -
Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse