
CARNET ACTIFS 746
ASSURANCE
, COVEA
ÉRIC SOUSA est nommé directeur de la stratégie de Covéa. Il débute sa carrière comme attaché commercial au service économique de l’ambassade de France à Lisbonne jusqu’en 1999, date à laquelle il intègre Atos Consulting comme consultant puis comme senior manager. Il mène, jusqu’en 2008, divers projets de transformation pour des acteurs de l’assurance et des services financiers et intervient notamment sur la fusion opérationnelle des sociétés MMA et AZUR Assurances et contribue à des projets de réorganisation. Il devient en 2009, directeur puis associé au sein d’Exton Consulting et intervient sur des programmes de transformation et d’efficacité opérationnelle ainsi que sur des projets liés à la distribution. Il conduit divers chantiers au sein de Covéa, dont l’organisation de la fusion entre APJ et DAS pour créer Covéa Protection Juridique.
, ASSURANCE
, GROUPE ALLIANZ
LUDOVIC SUBRAN devient chef économiste et directeur de la recherche économique du groupe Allianz (à compter du 01/10/19). Il exerce au sein du ministère de l’Economie et des Finances, les Nations Unies et la Banque mondiale. Il entre dans le groupe Allianz en 2012 comme chef économiste d’Euler Hermes puis devient chef économiste adjoint du groupe Allianz en charge de la recherche macroéconomique, sectoriel et marchés.
, BANQUE
, CREDIT DU NORD
LUDOVIC VAN DE VOORDE, 49 ans, nouveau directeur des clientèles professionnels et particuliers, paiements et innovation du Crédit du Nord. Auditeur conseil chez PricewaterhouseCoopers en 1995, il intègre, en 1999, le groupe Crédit du Nord comme responsable du pilotage puis est nommé, en 2003, directeur du marché des particuliers pour le groupe. Il entre, en 2007, à la Banque Rhône-Alpes où il exerce en qualité de directeur de groupe et devient, en 2009, membre du directoire de la banque. Il est nommé, en 2012, directeur régional délégué pour la région Nord métropole, directeur régional délégué de la région Nord de France en 2017 et directeur de la transformation du groupe Crédit du Nord en 2018.
ALAIN QUENTIN, 56 ans, est nommé directeur de la clientèle entreprises du Crédit du Nord. Il entre dans le groupe Crédit du Nord, en 1983, à la direction R2GIONALE DE L4Ile6de-France-Loiret comme conseiller clientèle privée puis conseiller clientèle entreprise et enfin directeur d’agences. Il devient, en 1998, chargé d’études puis directeur du marché des professionnels en 2000 et occupe ensuite les fonctions e directeur du marketing et de la communication à la Banque Kolb en 2002 et directeur de groupe en 2005. Il est nommé, en 2011, directeur régional délégué de la région Picardie puis directeur régional délégué de la région Nord-Ouest en 2013 et directeur des financements spécialisés en 2018.
BEATRICE LELIEVRE, 58 ans, est nommée directrice de la Data, architecture, pilotage IT et services au Crédit du Nord. Elle commence sa carrière comme consultante pour une société de services en informatique sur des missions auprès des banques en France. Elle rejoint, 1988, la direction des systèmes d’information du Crédit du Nord et devient successivement responsable de différents domaines fonctionnels, coordinatrice de grands projets transversaux puis membre du comité de direction. Nommée directrice des ressources humaines pour la direction informatique en 2001, elle intègre, en 2003, la direction des opérations bancaires en charge du marketing produits et de la maîtrise d’ouvrage des moyens de paiements. En poste au sein de la direction financière, en 2004, comme directrice du programme datawarehouse, elle exerce, en 2010, en qualité de directrice des études clients au sein de la direction marketing.
HERVE JIMBLET, 51 ans, devient directeur des supports clients chez Crédit du Nord. En poste au sein du Crédit du Nord à Londres à partir de 1990, il rejoint, en 1992, l’inspection générale. En 1997, il intègre la région Nord Métropole en tant que conseiller clientèle entreprises puis devient directeur de centre d’affaires, directeur régional du patrimoine et directeur de groupe. Nommé directeur régional délégué de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur du Crédit du nord en 2007 il est nommé en 2011, vice-président de la Banque Kolb. Il prend en 2014, la direction de l’organisation et des projets du groupe Crédit du Nord et rejoint en 2017, la direction des risques en tant que directeur adjoint du pilotage.
FRÉDÉRIC LARGERON, 41 ans, est nommé directeur de la clientèle patrimoniale et banque privée du Crédit du Nord. Il entre chez groupe Société Générale en 2001 et exerce comme ingénieur patrimonial au sein de Société Générale CIB en 2006. Nommé directeur de la banque privée du Grand-Ouest à Rennes, en 2010, il intègre, en 2014, la direction commerciale de Société Générale Private Banking France. Il devient, en 2016, directeur de la banque privée du groupe Crédit du Nord.
, ASSURANCE
, PRÉVOIR-VIE
ÉDOUARD BIDOU, 49 ans, devient directeur général délégué, Prévoir-Vie. Il préside entre 1998 et 2001, la Société mutualiste des étudiants de la région parisienne puis travaille jusqu’en 2006 au sein d’un laboratoire pharmaceutique. Il entre chez Prévoir en qualité de directeur de l’innovation et du développement en 2007 et devient en 2015, directeur de la stratégie et de la transformation. Il prend en parallèle en 2017, la tête d’une équipe dédiée à la transformation digitale.
, GENERALI GLOBAL CORPORATE & COMMERCIAL FRANCE
GAËLLE TORTUYAUX, 43 ans, est nommée directrice, Generali Global Corporate & Commercial France. Diplômée d’un DESS en droit et assurance, elle bénéficie de 20 ans d’expérience dans l’assurance des entreprises dont six sur le marché londonien. Elle occupe depuis 1999, des postes de responsabilité croissante au sein d’AXA jusqu’à sa nomination au poste de CEO d’AXA Corporate Solutions Royaume-Uni puis rejoint ensuite RSA où elle exerce comme managing director France.
, GESTION D’ACTIFS
, PRIMONIAL REIM
CHARLES RAGONS, 41 ans, nouveau directeur de l’asset management chez Primonial REIM. Il débute sa carrière en 2001 chez Capgemini en tant que consultant en management et organisation puis rejoint, en 2003, Unibail-Rodamco où il exerce diverses fonctions avant de devenir directeur d’investissement pôle bureaux. En 2009, il intègre le pôle immobilier du groupe EDF et prend deux années plus tard la fonction de directeur général d’EDF IM Solutions et membre du comité de direction du pôle immobilier. Il intègre en 2014 la direction générale du pôle real estate de Colliers International France.
, TIKEHAU INVESTMENT
FRÉDÉRIC GIOVANSILI, 46 ans, est nommé directeur général adjoint, Tikehau Investment Management. Il occupe dives postes au chez de Merrill Lynch et JPMorgan à Londres. Responsable des marchés de capitaux en France, Belgique et Luxembourg, chez Citi à Londres puis à Paris, il est nommé en 2007, managing director et animait une équipe active sur toute la gamme de produits (action, change et fixed income) avec une couverture des institutions financières et des grandes entreprises. Il rejoint Nomura en 2017 en tant que responsable de l’activité vente des marchés de capitaux et financements structurés pour l’Europe de l’Ouest et du Nord. Au sein de Tikehau Investment Management il sera responsable des ventes, du marketing et du développement commercial.
, LA BANQUE POSTALE AM
ADRIENNE HOREL-PAGES, 36 ans, nouvelle directrice des projets stratégiques, La Banque Postale AM. En poste chez Goldman Sachs Asset Management dans l’équipe multi-gestion à Londres en 2007, elle rejoint, en 2009, la Financière de la Cité comme géante où elle développe divers fonds autour de la thématique de l’inflation. Elle participe, en 2014, à la création et au développement d’une nouvelle société de gestion Vestathena en tant que directeur général. Elle rejoint en 2017, la direction de la régulation et des affaires internationales de l’AMF dans l’équipe chargée de négocier les textes réglementaires de la gestion d’actifs au niveau européen.
, MATHILDE SAUVE, 39 ans, nouvelle directrice du pôle solutions, La Banque Postale AM. Après avoir démarré sa carrière comme actuaire chez AXA puis analyste action sell-sides sur le secteur de l’assurance chez Oddo, Mathilde Sauvé intègre le groupe AXA et prend part auprès du directeur des risques d’AXA au processus de négociation de Solvency II et à l’analyse de ses implications pour la stratégie d’investissement et la gestion de bilan du groupe. Elle rejoint AXA IM de 2011 à 2019 et exerce comme responsable de l’équipe solutions institutionnelles en 2015 puis prend en charge en 2018 l’équipe institutionnal & wholesale multi-asset solutions où elle supervise le développement et la distribution de fonds multi-asset en complément des solutions institutionnelles.
, IMMOBILIER
, PERL
ISABELLE PEENE-DUPONT est nommée directeur général développement et montage de Perl. Elle débute sa carrière chez Helvim France en 1991 en tant que responsable de programmes et participe à la création de la station de ski «La Tania». Elle entre en 1994 chez Sofap Helvim comme responsable d’opérations dans l’immobilier de loisirs, puis Kaufman & Broad où elle occupe successivement les fonctions de directeur de programmes et directeur des relations et des ventes aux investisseurs. Elle entre chez Perl en 2006 comme directeur de programmes et devient directeur général adjoint Île-de-France en 2010.
, JOSÉESTEVES rejoint Perl en tant que directeur des opérations. Il réalise l’essentiel de sa carrière dans l’immobilier où il commence en qualité de conducteur des travaux chez Olin Lanctuit en 1995 puis intègre en 2002, Bouygues Bâtiment comme conducteur de travaux et devient chef de service travaux. Il est en 2016, responsable travaux puis directeur technique chez Bouygues Immobilier.
, CONSEIL
, AKEANCE CONSULTING
GUILLEMETTE DUFOUR-COLRAT est nommée senior director pour développer la practice gestion de trésorerie chez Akeance Consulting. Elle entame sa carrière à Londres en salle des marchés au London Stock Exchange puis au sein du Crédit Mutuel avant de poursuivre dans la trésorerie d’entreprise. Elle entre, en 1993, chez groupe Accor et crée en 1995 la direction de trésorerie au sein de la filiale Restauration Commerciale pour les besoins de son carve-out. Elle intègre, en 1998, Elior en tant que directeur financements et trésorerie, son IPO en 2000 puis son rachat en LBO par des fonds en 2007. Elle rejoint en 2012 la trésorerie de Carrefour à Bruxelles en tant que VP treasury and capital markets puis exerce entre 2004 et 2012 comme administrateur de l’Association française des trésoriers d’entreprise et présidente du centre de formation.
Plus d'articles du même thème
-
Les actions restent plébiscitées dans les portefeuilles des gérants
Les actifs risqués pèsent toujours 51% des allocations du Panel, même si un tiers des gestions ont renforcé leur poids, pour un quart d'entre elles qui l’ont allégé. -
PARTENARIAT
Boom de l’IA, turbulence dans les semi-conducteurs et crise chez Apple : comment les géants de la tech se battent pour l’avenir
Des milliards de dollars sont injectés dans le développement et l'entraînement des modèles de langage, et les grands acteurs du cloud – Microsoft, Amazon, Google et Meta – ont relevé leurs budgets d'investissement à un niveau historique, entre 400 et 450 milliards de dollars par an. Mais que signifie cette course à l’innovation pour les investisseurs ? -
Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
Un mois après le début de ce conflit, l’avionneur a lancé le recrutement de salariés permanents pour assurer la continuité de sa production.
Sujets d'actualité

ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- Le logement en France : une crise durable
- L’outil fiscal a un effet marginal sur l'expatriation des hauts patrimoines
- Andera officialise la cession de Patrimmofi à Vyv
- Le Médiateur de l’assurance alerte sur les «trous de garanties» lors des substitutions des couvertures emprunteurs
- Les ménages face au nouveau paradigme immobilier
Contenu de nos partenaires
-
Wall Street recule face au ralentissement de l'emploi malgré la perspective de baisses de taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
Wall Street clôture en baisse après des chiffres décevants de l'emploi américain
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). Nasdaq © Agence France-Presse -
Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse