
CARNET ACTIFS 731
FONCIERE IMMOBILIERE
, HERACLES GESTION
SONIA FENDLER, 52 ans, devient présidente d’Héraclès Gestion. Après un début de carrière en 1989 au sein du groupe Andersen Consulting (Accenture) comme consultante, elle rejoint en 1993, le groupe Generali France au sein de La Fédération Continentale en tant que responsable du contrôle de gestion – contrôle interne avant d’être promue, dès 1994, directeur des opérations d’assurance et du département fabrication des contrats d’assurance. Nommée directrice du développement commercial, marketing et innovation de Generali Patrimoine en 2005, elle prend en 2010, la direction transverse de la politique épargne pour tous les canaux de distribution au sein de Generali France. En septembre 2014, elle met en place un comité exécutif où elle siège en qualité de directrice des clients patrimoniaux. Elle est en parallèle président-directeur général d’Expert et Finance et occupe le poste de présidente de Generali Luxembourg jusqu’en 2018.
, ASSURANCE
, GENERALI France
HUGUES AUBRY, 48 ans, est nommé membre du comité exécutif en charge de la direction de l’épargne et de la gestion de patrimoine de Generali France et président de Generali Luxembourg.Hugues Aubry débute sa carrière à la Banque du Louvre au département analyse et stratégie d’investissement puis intègre ABF Capital Management avant de rejoindre, en 2000, le groupe ABN Amro en France. Gérant d’actifs au sein des équipes d’asset allocation advisors, il rejoint Neuflize Vie, filiale d’assurance vie du groupe en France, en charge du marketing et du développement et en devient le directeur général en 2006, fonction qu’il occupe jusqu’en 2014. Il est également sur la même période administrateur et membre du comité de direction de la Banque Neuflize OBC. Il couvre entre 2010 et 2014, l’ensemble de l’activité d’assurance-vie au sein du private banking à l’international et exerce comme administrateur de la compagnie luxembourgeoise ABN Amro Life. Il est entre octobre 2015 et 20178, directeur général de Swiss Life Banque Privée et membre du comité exécutif de Swiss Life France.
, COURTAGE
, COMPAGNIE EUROPEENNE DE CREDIT
JEAN-PHILIPPE MARTIN, 50 ans, est nommé membre du directoire, en charge de la direction générale de l’excellence opérationnelle de Compagnie Européenne de Crédit. Il réalise l’essentiel de sa carrière dans de grands groupes bancaires et de services financiers tels que BNP Paribas, Banque San Paolo-Palatine, Crédit Agricole et Fiducial.
, FINTECH
, HAPPY CAPITAL
ANTOINE DUBAS, 40 ans, devient directeur du développement associé de Happy Capital. Il démarre sa carrière en tant que consultant au sein de Capgemini Consulting Financial Services puis entre chez groupe Casino au contrôle de gestion. En 2009, il rejoint Banque Casino et prend la responsabilité du plan stratégique puis participe en 2011, à l’expansion du groupe Bernard Magez au sein duquel il développe l’activité de vente directe des vins hors place de Bordeaux en France et à l’étranger, l’activité des caves de Paris et Pessac et son Institut culturel. En 2015 il participe à l’introduction en bourse d’Immersion en tant que directeur administratif et financier adjoint.
, BANQUE
, BANQUE RHÔNE-ALPES
CATHERINE COUGNOT, 47 ans, nouvelle directrice du contrôle de Banque Rhône-Alpes. Elle entre à la Banque Rhône-Alpes en 1993 et intègre la filière engagements avant de rejoindre le marché de l’entreprise de la banque puis la direction des entreprises du Crédit du Nord comme chargée d’études. Elle rejoint en 2001 le centre d’affaires de Lyon comme chargée d’affaires puis devient directeur adjoint en 2008. Elle est nommée en 2010, directrice des engagements de la banque et à ce titre seconde le directeur des risques en tant qu’adjoint.
, BANQUE PRIVEE
COMPAGNIE FINANCIERE
, RICHELIEU PHILIPPE DE FONTAINE VIVE, 59 ans, est nommé directeur général de Compagnie Financière Richelieu. Il mène la première partie de sa carrière au sein de la direction du Trésor au ministère de l’Economie et des Finances et devient ensuite de 2003 à 2015, vice-président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI).
, CHRISTOPHE BOULANGER, 54 ans, est nommé directeur général de Richelieu Gestion, Compagnie Financière Richelieu. Il entame sa carrière chez Arthur Andersen comme manager banques finances avant de rejoindre Edmond de Rothschild AM en tant que directeur financier puis directeur général.
, JEAN-DENIS RATHIER, 55 ans, devient directeur de la conformité de Compagnie Financière Richelieu. Il entre chez LCL en 1986 et exerce divers postes managériaux dans des fonctions commerciales, ressources humaines et marketing. Directeur de projets à la direction de la conformité de Crédit Agricole SA, il devient ensuite directeur de la conformité chez LCL.
, SLIM JAZIRI, 38 ans, directeur des risques chez Compagnie Financière Richelieu. Il débute sa carrière en 2004 en tant qu’ingénieur en informatique financière puis rejoint la Société Générale en 2007 o il occupe les postes d’ingénieur en recherche quantitative, responsable d’un pôle modélisateurs des risques de crédit et de marché puis senior credit officer en charge de la supervision des risques sur les financements corporate à l’international. Il était précédemment directeur des risques de Société Générale Private Banking Monaco.
, SYLVAIN FONDEUR, 35 ans, nouveau directeur finances et développement de Compagnie Financière Richelieu. Auditeur au sein du pôle gestion d’actifs de PwC Luxembourg en 2007, il devient senior manager au sein du département transaction services de PwC France, spécialise dans les opérations de M&A dans le secteur des services financiers à partir de 2010.
, NADINE KHAIRALLAH, 44 ans, chef de cabinet au sein de Compagnie Financière Richelieu. Elle commence sa carrière à la SGBL en 1995 et devient en 2005, directeur d’agence puis responsable de projets stratégiques pour la banque puis responsable au sein du département planification, projet management et organisation depuis 2012.
, SERVICES FINANCIERS
, GROUPE SOCIETE GENERALE
DAVID ABITBOL, 50 ans, est nommé directeur du métier titres du groupe Société Générale Fort de vingt ans d’expérience sur les activités de marchés, il exerce à partir de 1992 au sein de la direction financière du groupe en tant qu’actuaire puis responsable d’études et des opérations de funding au sein du département ALM. Il évolue à partir de 1997 au poste de directeur de projet des activités de dérivés de taux, de futures et de marché monétaire au sein de la direction des opérations de Société Générale CIB puis rejoint en 2000, la direction des marchés de capitaux en qualité de directeur de programme sur les activités fixed income et a entre autre représenté la banque au sein du projet SwapClear. En 2004, il réintègre le département des opérations de SG CIB où il occupe différents postes dont celui de responsable mondial début 2010. Il est depuis mars 2014, chief operating officer de Société Générale pour la région Asie Pacifique et chief executive de Société Générale Hong Kong.
, SOCIETE DE GESTION
, HAAS GESTION
DIDIER ROMAN, 57 ans, devient responsable de la gamme actions, Haas Gestion. Il commence sa carrière en 1978 à L’Agefi et devient journaliste entre 1988 et 1997. Il poursuit son parcours comme rédacteur en chef adjoint au Journal des Finances et à La Tribune devient chef de service du journal Investir en 2001. Il entre chez Tocqueville Finance en 2003 et gère Tocqueville Odyssée pus Tocqueville PME.
, JUPITER ASSET MANAGEMENT
ALEJANDRO DI BERNARDO, est nommé analyste chez Jupiter Asset Management. Il travaille pour Citigroup et Accenture en Amérique du sud puis occupe depuis 2012 la fonction d’analyste high yield et leverage loans chez Deutsche Asset Management.
, JOEL OJDANA, devient analyste chez Jupiter Asset Management. Il exerce pendant sept ans dans la banque d’investissement pour des sociétés telles que Mizuho Securities et BNP Paribas. Il était depuis 2015, analyste crédit chez Balyasny Asset Management et Seaport.
, CERTIFICATION
, BUREAU VERITAS
FRANCOIS CHABAS est nommé directeur financier de Bureau Veritas. Il entame sa carrière en 1999 comme auditeur financier chez Ernst & Young avant d’intégrer en 2003 Bureau Veritas en tant qu’auditeur interne au sein de l’équipe corporate finance. Il occupe entre 2005 et 2008 divers postes de directeur financier au sein de la zone Europe du nord et Europe Centrale puis devient en 2008, directeur opérationnel de la zone nordique et Baltique puis est promu au poste de vice-président de la certification pour l’Europe du Nord et l’Europe Centrale. Il combine en 2013, son expérience financière et opérationnelle en qualité de vice-président Finance de la Région Europe du Sud. Il était depuis 2014, directeur financier.
, PASCAL QUINT est nommé directeur juridique groupe de Bureau Veritas. Il démarre sa carrière en cabinet d’avocats puis intègre ensuite le monde de l’entreprise. Il exerce son métier de juriste d’entreprise puis de directeur juridique dans des groupes français et américains dans des secteurs de l’industrie et les services, en BtoB et en BtoC. Directeur juridique d’Eurodisney SCA et de Cegelec et secrétaire général du groupe Accor, il était depuis quatre ans manager de transition et a effectué plusieurs missions en qualité de directeur juridique dans des entreprises diverses.
, INSTITUTIONS
, CAISSE DES DÉPOTS
MARIE-LOUISE ANTONI devient conseillère à la transformation auprès du directeur général de la Caisse des Dépôts. Elle débute sa carrière comme journaliste et exerce ce métier pendant vingt ans au sein de L’Express, L’Entreprise et au Nouvel Economiste en tant que rédactrice en chef. Elle entre en 1993 chez groupe Pechiney et occupe jusqu’en 1995 les fonctions de secrétaire du comité exécutif et directrice de cabinet du président-directeur général avec la mission spécifique de travailler sur la revitalisation des territoires. Elle exerce de 1995 à 1997 le poste de directrice de cabinet du président du CNPF puis intègre en 1998 le groupe Fiat où elle est jusqu’en 2005 directrice déléguée de Fiat France. Elle rejoint ensuite Sequana Capital comme conseillère du président-directeur général. Elle était depuis 2007, chez Generali France en tant quemembre du comité exécutif etconseillère du président, en charge du projet d’entreprise, de la communication et de la RSE.
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Wall Street recule face au ralentissement de l'emploi malgré la perspective de baisses de taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
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Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse