
CARNET ACTIFS
Banque privée / LCL

JEAN-FRANCOIS DUPOUY,
49 ans, est nommé directeur du marché de la banque privée de LCL. Il commence sa carrière dans le réseau des caisses régionales du Crédit Agricole. Celle d’Aquitaine entre 1993 et 2002 comme conseiller et directeur d’agence, puis en Charente-Maritime/Deux-Sèvres où il crée et structure la filière banque privée. Il entre en 2006 chez Predica, filiale assurances de personnes de Crédit Agricole Assurances en tant qu’adjoint du directeur commercial, avant de prendre la responsabilité du marketing en 2010. Promu directeur épargne retraite et ingénierie financière deux ans plus tard, il rejoint en 2015 la Caisse régionale de Centre-Loire en qualité de directeur du marketing et de la communication avec le pilotage d’un pôle informatique et multimédia pour quatre caisses régionales.
Banque privée
KBL RICHELIEU
DOMINIQUE MALBEC, 61 ans, est nommée directeur de clientèle privée chez KBL Richelieu.
Elle occupe successivement les fonctions de fondée de pouvoir, responsable administratif front et banquier privé ultra high net worth individual chez HSBC Private Bank France.

GUILLAUME HUE, 30 ans, devient banquier privé chez KBL Richelieu.
Conseiller en gestion de patrimoine à la Société Générale il exerce ensuite comme conseiller en banque privée au sein de Société Générale Private Banking.

OLIVIER THUGNET, 39ans, entre chez KBL Richelieu comme banquier privé.
Il exerce les postes de conseiller clientèle chez HSBC Paris, gestionnaire de portefeuille grands comptes à la Banque Postale, banquier patrimonial senior chez Oddo Banque Privée et banquier privé chez LCL Banque Privée.

ADAM FAROUK, 31 ans, est nommé banquier privé chez KBL Richelieu.
Après une première carrière de footballeur professionnel aux Pays-Bas, il se reconvertit dans la gestion de patrimoine et devient consultant indépendant en ingénierie patrimoniale et membre du cabinet Vaillance Conseil. Il entre chez HSBC France comme conseiller clientèle haut de gamme puis conseiller en gestion de patrimoine clientèle résidente et internationale.

EMMANUEL PAOLINI, 45 ans, devient gérant de portefeuilles senior chez KBL Richelieu.
Il débute son parcours professionnel chez Cortal Consors (groupe BNP Paribas) comme desk manager Bourse, responsable du service conseil actions puis directeur administration commerciale et exerce ensuite la fonction de gérant de portefeuilles conseillés chez B*Capital (groupe BNP Paribas) puis chez SwissLife Banque Privée et Société Générale Private Banking.

CHLOE LIM, 42 ans, spécialiste crédit-origination chez KBL Richelieu.
Chargée de clientèle institutionnelle chez BNP Paribas, chef de projet chez UBS AG à Bâle, Maastricht, Londres et Paris puis adjointe au responsable du département crédit chez UBS France Private Banking, elle rejoint Credit Suisse France Private Banking en qualité de responsable du département crédit au sein de la direction des engagements.

ANNABELLE LANGLAIS,
26 ans, devient compliance officer de KBL Richelieu.
Elle débute en apprentissage chez Natixis à la direction de la conformité pendant un an puis occupe la fonction de compliance officer chez HSBC France Commercial Banking.
SOCIETE DE GESTION
BNP PARIBAS REIM
SIGRID DUHAMEL rejoint BNP Paribas REIM France en qualité de président.
Directeur immobilier du groupe PSA en charge de l’ensemble du portefeuille immobilier mondial, elle occupait le poste de président de CBRE Global Investors France.
UNIGESTION
ALEXANDRE DERUAZ
est nommé responsable
de la construction de portefeuille (basé à Genève) chez Unigestion.
Il passe trois ans chez UBP comme analyste quantitatif et gérant de portefeuille et quatre ans comme gérant de portefeuille pour les mandats multi-actifs chez BNP Paribas. Il rejoint Lombard Odier en 2007 et occupe le poste de directeur de la gestion actions systématique et investissements alternatifs et les fonctions de directeur des solutions d’investissement smart beta et gérant de fonds actions.
FAMILY OFFICE
SYCOMORE FAMILY OFFICE
SANDRINE COLAS-JACOMME, est nommée directrice générale de Sycomore Family Office.
Elle exerce la fonction de consultante patrimoniale senior – associée chez Cyrus Conseil où elle contribue au développement de l’activité gestion de fortune et à l’essor de la marque depuis 1997.
BANQUE DE DETAIL
LA BANQUE POSTALE
OLIVIER LEVY-BAROUCH est nommé directeur de la stratégie et de l’innovation, membre du comité exécutif de La Banque Postale. En poste chez Arthur Andersen en 1994, il rejoint en 2000 l’équipe de conseil en fusions-acquisitions de BNP Paribas en charge des institutions financière au sein de laquelle il est promu directeur en 2005. Il devient en 2007 managing director business development/M&A chez GE Capital International et mène dans ce rôle de nombreuses opérations d’acquisitions et de partenariats en Europe et dirige l’activité GE equity. Il participe également entre 2015 et 2016 à la restructuration de GE Capital et à son plan de cession d’actifs européens. Il était membre du comité exécutif de GE Capital France jusqu’en 2016.

FLORENCE LUSTMAN est nommée directeur financier, membre du comité exécutif et directeur des affaires publiques de La Banque Postale.
Commissaire contrôleur des assurances à la Commission de contrôle des assurances (devenue l’ACPR) en 1985 où elle est nommée secrétaire générale en charge de la direction générale des services ; en 2000, elle est membre fondateur du CEIOPS (l’EIOPA depuis 2011) et membre du comité exécutif de l’IAIS entre 2006 et 2007. Chargée par le président de la République du pilotage interministériel du plan Alzheimer en France et de son rayonnement à l’international en 2008, elle prend, en décembre 2012, la fonction d’inspecteur général de La Banque Postale puis celle de directeur financier en 2014.
GESTION DE FORTUNE
UBS
JEAN-HERVE LORENZI intègre UBS à Paris en qualité de vice-président.
Professeur d’économie à l’université Paris XIII et à l’Ecole normale supérieure en 1975, il rejoint le groupe Havas et y conseille son président. Nommé directeur adjoint de la direction des industries électroniques et informatiques au ministère de l’Industrie en 1982, il devient, en 1984, conseiller auprès du directeur général des télécommunications jusqu’en 1985, date à laquelle il dirige le CICOM et le groupe SARI jusqu’en 1991, ayant en charge la restructuration du CNIT. Il est nommé conseiller économique du Premier ministre. Il prend ensuite la direction générale des activités industrielles du Commissariat à l‘énergie atomique et aux énergies alternatives en 1992 avant de devenir directeur général délégué de Gras Savoye de 1995 à 1999. Conseiller du directoire et banquier conseil de la Compagnie financière Edmond de Rothschild jusqu’en 2013 et membre du directoire de la banque en 2014. Il est également président du Cercle des économistes, président du pôle de compétitivité Finance Innovation, titulaire de la Chaire, Transitions Démographiques, Transitions Economiques et responsable de la revue Risques.
IMMOBILIER
GROUPE FONCIA
PHILIPPE SALLE est nommé président du groupe Foncia. Ancien d’Accenture et McKinsey, il intègre le groupe Vedior en 1999. Il devient en 2002 P-DG de Vedior France et président de la zone Europe du Sud jusqu’en 2007, date à laquelle il dirige Geoservices en LBO avec Astorg Partners. Il est de 2011 à 2015 P-DG du groupe Altran et président-directeur général du groupe Elior depuis le 29 avril 2015.
FONCIERE DES REGIONS
CELINE LEONARDI, 35 ans, directrice de la nouvelle activité coworking de Foncière des Régions.
Elle démarre sa carrière comme juriste chez Cheuvreux Notaires puis rejoint Foncière des Régions en 2009 comme chargée de mission afin de piloter divers projets transverses, puis intègre le pôle commercialisation en 2012. Elle était depuis 2016 directrice de la commercialisation.

FABIEN GUISSEAU, 41 ans, est nommé directeur de la commerciali-sation de Foncière des Régions.
Il dispose d’une solide expérience dans le secteur du développement économique et urbain en termes d’immobilier tertiaire et de relations aux entreprises en assurant la direction économique du projet d’extension du quartier d’affaires de Lyon Part-Dieu pour la métropole du Grand Lyon. Il exerçait depuis 2013 en tant que directeur de la stratégie à l’Epadesa et pilotait la stratégie marketing et les relations internationales de Paris La Défense.
BANQUE PRIVEE / BANQUE NEUFLIZE OBC

SOPHIE BREUIL, 47 ans, devient directrice de la clientèle de Banque Neuflize OBC. Elle entame sa carrière en 1993 dans le conseil juridique et fiscal chez Unofi puis à la BNP au sein de l’ingénierie patrimoniale dédiée au département gestion de fortune. Elle poursuit en 2001 son activité à la banque OBC (devenue Banque Neuflize OBC) et exerce comme responsable de l’ingénierie patrimoniale de 2006 à 2012. Elle est depuis 2013 membre du comité de direction en charge du pôle conseil de la banque et lance en 2014 l’offre Family office.

OLFA MAALEJ, 48 ans, est nommée directrice des produits, solutions et conseil de Banque Neuflize OBC. Elle débute sa carrière chez JPMorgan au trading des produits dérivés de taux puis intègre ensuite les équipes de gestion des produits structurés chez Paribas AM puis chez SG Structured AM. Elle rejoint en 2003 chez ABN Amro à la tête du derivatives marketing pour la France puis pour l’Europe avant de prendre la responsabilité globale de la structuration taux. En charge du marketing des produits solutions pour la France, Belgique et Luxembourg jusqu’à fin 2014, elle exerce la fonction de responsable du pôle clients solutions depuis début 2015.

JOOP VAN GENNIP, 59 ans, devient directeur des fonctions support de Banque Neuflize OBC. Après un début de carrière chez ABN Amro au sein de la division informatique en 1987, il poursuit sa carrière internationale dans le groupe en 1992, principalement à l’audit. En parallèle à son parcours professionnel, il enseigne aux universités de Rotterdam et de Tilburg jusqu’en 2013 et devient conseiller des universités de Delft et de Tilburg. En charge du groupe d’audit ABN Amro à Amsterdam de 2009 à 2013, il devient la même année membre du directoire de la Banque Neuflize OBC.
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Australie : attaque mortelle de requin sur un surfeur à Sydney, plages fermées
Sydney - Un «grand requin» a tué un surfeur samedi sur une plage populaire de Sydney, a annoncé la police, une attaque mortelle rare qui a entraîné la fermeture de plusieurs plages en Australie. La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités. Ce surfeur expérimenté, marié et père d’une jeune fille, a perdu «plusieurs membres», a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse. «D’après ce que je comprends, lui et sa planche ont disparu sous l’eau», a-t-il ajouté. «Le corps a été retrouvé flottant dans les vagues» et «la planche du surfeur a été brisée en deux». Deux surfeurs l’ont aperçu dans l’eau et l’ont ramené à terre. «Malheureusement, à ce moment-là, il avait déjà perdu énormément de sang, et les tentatives de réanimation ont échoué», a poursuivi M. Duncan. Des témoins ont vu le squale, a indiqué la police, qui avait évoqué auparavant un «grand requin». Des experts gouvernementaux examineront les restes de la planche et le corps de la victime afin de déterminer l’espèce du requin, a indiqué la police. La plupart des morsures graves en Australie proviennent de grands requins blancs, de requins-bouledogues et de requins-tigres. Des images diffusées par les médias locaux montraient des policiers rassemblés sur le rivage et des ambulances garées à proximité. Les plages situées entre les quartiers nord de Manly et Narrabeen ont été fermées pour au moins 24 heures, a indiqué Surf Life Saving NSW, branche locale d’un réseau de clubs de sauveteurs bénévoles et professionnels. «Terrible tragédie» «Pour le moment, merci de rester hors de l’eau sur les plages environnantes et de suivre les consignes des maîtres-nageurs et sauveteurs», a déclaré le directeur général de l’organisation, Steven Pearce. «Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille de l’homme touchée par cette terrible tragédie». Les clubs de sauvetage voisins ont annulé toutes les activités et entraînements nautiques pour le week-end. Des drones et des sauveteurs sur des jets skis surveillaient les plages à la recherche de la présence de requins. Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. Un surfeur anonyme a déclaré au Sydney Daily Telegraph avoir été témoin des suites de l’attaque : «Quatre ou cinq surfeurs l’ont sorti de l’eau et il semblait qu’une partie importante de la partie inférieure de son corps avait été attaquée», a-t-il dit. Les gens ont été sommés de sortir de l’eau, a-t-il raconté. «Il y avait un sauveteur qui agitait un drapeau rouge. Je ne savais pas ce que cela signifiait... mais j’ai pensé que je devais probablement rentrer à terre». La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale. Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains. David WILLIAMS © Agence France-Presse -
Anthropic règle un litige majeur sur le droit d’auteur en IA avec un accord à 1,5 milliard de dollars
New York - La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi. Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative. «Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur», a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey. «C’est le premier de son genre dans l'ère de l’IA». Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction. Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages. «Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation», a indiqué une porte-parole d’Anthropic. Mais «nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux», a-t-elle ajouté. Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage. L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco. «Un début» Cette transaction permet à Anthropic d'éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts. La start-up risquait d'être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même. L’accord «va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative», a fait valoir Justin Nelson, «et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits.» De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production. Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils. La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable («fair use» en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle. Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable. «Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact», a souligné la porte-parole d’Anthropic. Cet accord «ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus», a-t-elle poursuivi. En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables. Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l'émergence des interfaces d’IA générative. «Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif», a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA. «Ce n’est qu’un début», a écrit l’association sur X, «mais il est marquant et historique.» Thomas URBAIN © Agence France-Presse -
Donald Trump rebaptise le Pentagone en « ministère de la Guerre » pour afficher la puissance américaine
Washington - Donald Trump a signé vendredi un décret visant à rebaptiser le ministère américain de la Défense en «ministère de la Guerre», ajoutant qu’il voulait par là envoyer un «message de victoire» et «de force» au reste du monde. Le président américain a laissé entendre qu’il pouvait se passer d’un vote du Congrès pour procéder à ce changement d’appellation. «Les mots comptent», a dit le chef du Pentagone Pete Hegseth, présent aux côtés de Donald Trump dans le Bureau ovale, assurant que cette nouvelle appellation devait permettre de «restaurer une éthique guerrière». Formellement, il s’agit pour l’instant d’une appellation «supplémentaire», selon un document distribué dès jeudi par la Maison Blanche. Un haut responsable du ministère a indiqué que le coût de cette opération, potentiellement très dispendieuse, deviendrait «plus clair» au fur et à mesure de sa mise en place. Peu après la signature du décret présidentiel, les mots «ministère de la Défense» ont été immédiatement retirés d’un mur dans le Pentagone, devant des caméras de télévision. Le site du ministère a été renommé et Pete Hegseth se présente désormais comme «ministre de la Guerre» sur X. «Nous allons soumettre (ce changement de nom) au Congrès», a prévenu Donald Trump. «Je ne sais pas (si les parlementaires voteront en ma faveur, ndlr), nous verrons bien, mais je ne suis pas sûre qu’ils aient besoin de le faire». «Trop défensif» Ce n’est pas la première fois que le républicain de 79 ans impose ses idées sans passer par la case législative. Son second mandat est marqué par une volonté assumée d'étendre le pouvoir présidentiel, à coups de décrets et de décisions empiétant sur les prérogatives du Congrès. Il a signé vendredi son 200e décret depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Le président des Etats-Unis avait déjà fait part de ce projet qui restaurerait une appellation ayant existé de 1789 à 1947. «Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs», avait-il déclaré. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mobilisé l’armée pour imposer une image de puissance spectaculaire et combler son appétit de fastes militaires. Il a organisé un rare défilé le jour de son anniversaire, déployé la Garde nationale dans des villes dirigées par ses opposants, et ordonné une frappe exceptionnelle sur un bateau dans les Caraïbes dans le cadre de la lutte affichée contre le narcotrafic. Les démocrates dénoncent régulièrement ce recours aux militaires, révélateur selon eux d’une dérive autoritaire. Contre le «politiquement correct» Le président américain avait eu pendant son premier mandat une relation plutôt contrariée avec l’armée. Son ancien chef d'état-major, le général Marc Milley, l’a qualifié d’"aspirant dictateur». Des articles de presse avaient également attribué à Donald Trump des propos méprisants pour des militaires américains morts au combat. Cette fois, le dirigeant républicain a remanié l'état-major américain pour s’entourer de hauts gradés choisis par ses soins, et a nommé en la personne de Pete Hegseth un ministre à la loyauté farouche. Le chef du Pentagone, adepte d’un discours viriliste et d’opérations de communication musculeuses, a dit vendredi que l’objectif de l’armée américaine était d’atteindre «une létalité maximale, pas une létalité tiède». Il a dit vouloir aller à l’encontre du «politiquement correct». Aurélia END © Agence France-Presse