
Contester certains impôts avant la date limite du 31 décembre 2014 !

Les deux impôts concernés sont:
-La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus 2012 acquittée à raison (i) des revenus de capitaux mobiliers soumis au prélèvement forfaitaire au cours de l’année 2011 et (ii) des plus-values immobilières réalisées au cours de l’année 2011.
-La contribution exceptionnelle sur la fortune 2012.
1) Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus
Revenus de capitaux mobiliers
La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) est une imposition additionnelle à l’impôt sur le revenu, assise sur le revenu fiscal de référence du foyer fiscal. Elle a été instaurée par la loi de finances pour 2012 et s’est appliquée pour la première fois aux revenus perçus au cours de l’année 2011.
Le 5 décembre 2014, le Conseil Constitutionnel, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), a décidé que l’assujettissement à la CEHR des revenus de capitaux mobiliers (dividendes notamment) pour lesquels les contribuables avaient opté en 2011 au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de l’impôt sur le revenu n’était pas conforme à la Constitution. En effet, l’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 dispose que«toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution». Le Conseil Constitutionnel en conclue qu’en optant pour le PFL à raison des revenus de capitaux mobiliers perçus au cours de l’année 2011, les contribuables se sont libérés de leurs obligations fiscales au titre de ces revenus et qu’en incluant a posteriori les dividendes soumis au PFL dans le champ d’application de la CEHR, le législateur a majoré l’imposition à acquitter au titre de ces revenus et remis en cause une situation légalement acquise, ce que ne justifiait aucun motif d’intérêt général.
Il est donc possible de récupérer le montant de la CEHR 2012 afférente aux revenus de capitaux mobiliers perçus au cours de l’année 2011 et pour lesquels vous avez opté pour le PFL. Pour être recevable, la réclamation doit être introduite avant le 31 décembre 2014.
Plus-values immobilières
Outre les revenus de capitaux mobiliers, expressément visés par la décision du Conseil Constitutionnel, celle-ci pourrait trouver à s’appliquer aux plus-values immobilières réalisées en 2011, dans la mesure où ces dernières ont également été imposées au cours de l’année de leur réalisation (au taux forfaitaire de 19%), contrairement aux autres revenus pour lesquels le fait générateur d’imposition est en principe fixé au 31 décembre de l’année de leur perception.
Pour espérer récupérer le montant de la CEHR 2012 afférente à des plus-values immobilières réalisées au cours de l’année 2011, il convient d’introduire votre réclamation avant le 31 décembre 2014.
2) Contribution exceptionnelle sur la fortune
En 2012, les redevables de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ont dû acquitter, le 15 novembre au plus tard, une contribution exceptionnelle sur la fortune destinée à porter l’ISF déjà payé au niveau qui était le sien avant la réforme de 2011.
Toutefois, contrairement à l’ISF 2011, 2013 et 2014, ces contribuables n’ont pas été en mesure de bénéficier du plafonnement de l’ISF en fonction de leurs revenus et la contribution exceptionnelle n’a fait l’objet d’aucune mesure similaire. Pour certains d’entre eux, cette mesure a eu pour effet de porter la somme des impôts acquittés en 2012 à un niveau excédant celui des revenus de l’année 2011. Cette situation les a donc contraints à liquider une fraction de leur patrimoine pour acquitter cette contribution, de sorte qu’il en a résulté pour eux une forme de spoliation et, en conséquence, une atteinte à leur droit de propriété.
Le Conseil Constitutionnel a validé cette contribution non plafonnée au motif qu’elle présentait un caractère exceptionnel. Tout recours au motif d’une inconstitutionnalité de cette mesure a donc une faible chance d’aboutir. Cependant, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme (ConvEDH) contient un principe relativement identique (la protection du droit de propriété) à celui soulevé devant le Conseil Constitutionnel (la rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques). Ce principe, contenu dans le premier protocole additionnel à la ConvEDH, permet de protéger les citoyens des pays signataires, dont la France, contre toute spoliation abusive.
Il est donc possible d’introduire une réclamation visant à récupérer tout ou partie du montant de la contribution exceptionnelle sur la fortune 2012 en contestant devant le juge de l’impôt l’inconventionnalité de cette dernière. Pour être recevables, les réclamations doivent également être introduites avant le 31 décembre 2014. S’agissant d’une procédure qui pourrait mener jusque devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, il s’agit nécessairement d’une démarche de longue haleine (possiblement jusqu’à 8 ou 10 ans) réservée aux coureurs de fond.
Communiqué du 16 décembre 2014
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Après la Pologne, la Roumanie, membre de l'Otan, alerte d'une incursion d'un drone dans son ciel
Bucarest - Moins de quatre jours après la spectaculaire intrusion dans le ciel polonais de 19 drones russes, un autre pays membre de l’Otan, la Roumanie, a affirmé samedi qu’un appareil sans pilote avait violé son espace aérien. Dans le même temps, les Polonais et l’Alliance atlantique ont déployé des hélicoptères et des avions de combat en raison d’attaques de drones russes en Ukraine, non loin de la frontière polonaise. Bucarest, sans affirmer directement que le drone était russe, a précisé que l’engin avait violé son espace aérien lors d’une attaque russe contre des infrastructures en Ukraine voisine. L’armée roumaine a dépêché dans la soirée deux avions de combat F-16 pour surveiller la situation en liaison avec ces bombardements sur le sol ukrainien qui ont «détecté un drone dans l’espace aérien national», a expliqué dans un communiqué le ministère de la Défense. Les appareils ont suivi cet engin jusqu'à ce qu’il «disparaisse des radars» près du village de Chilia Veche, a-t-il ajouté. Le drone «n’a pas survolé de zones habitées et n’a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population» en Roumanie, membre comme la Pologne de l’Otan, a précisé le ministère. Le Commandement opérationnel des Forces armées polonaises a lui fait état d’opérations d’avions «polonais et alliés» en «raison de la menace de frappes de véhicules aériens sans pilote (drones, ndlr) dans les régions d’Ukraine limitrophes de la République de Pologne». Il a ajouté que «les systèmes terrestres de défense aérienne et de reconnaissance radar ont atteint leur plus haut niveau d’alerte». Le Premier ministre polonais Donald Tusk a lui aussi évoqué sur X «la menace posée par des drones russes opérant au-dessus de l’Ukraine, près de la frontière polonaise» au cours de la journée de samedi. L’espace aérien au-dessus de l’aéroport de Lublin (sud-est) a été fermé et plusieurs vols ont dû être détournés ou retardés. M. Tusk a annoncé dans la soirée que l’alerte avait été levée. «Nous restons vigilants», a averti le chef du gouvernement à Varsovie. La Pologne et les pays de l’Alliance atlantique ayant une présence militaire sur son sol sont en état d’alerte depuis l’intrusion dans la nuit du 9 au 10 septembre d’une vingtaine de drones russes. Evoquant samedi cette spectaculaire intrusion, la première de ce genre depuis le début de l’invasion russe de l’Ukaine en février 2022, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a l’a qualifiée «d’inacceptable», ainsi que de «regrettable et dangereuse». «La question est de savoir si les drones avaient pour objectif spécifique de pénétrer en Pologne. Si c’est le cas (...) alors il s’agit évidemment d’une escalade majeure», a ajouté le chef de la diplomatie américaine, soulignant qu’il faudrait encore «quelques jours» pour en savoir plus. Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne et la Suède, ont annoncé le renforcement de leur contribution à la défense aérienne de la Pologne le long de sa frontière orientale avec l’Ukraine et le Bélarus. Trump «prêt» à prendre des sanctions Pour sa part, le président américain Donald Trump a affirmé être prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les pays de l’Otan arrêtent d’acheter du pétrole russe. «Je suis prêt à prendre des sanctions significatives contre la Russie, à partir du moment où tous les pays de l’Otan l’auront également décidé et quand tous les pays de l’Otan auront ARRETE D’ACHETER DU PETROLE A LA RUSSIE», a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Donald Trump évoque régulièrement la possibilité de sanctions contre les banques et le secteur pétrolier russes, sans s’y engager fermement. Si la guerre continue, l’Ukraine aura besoin de plus de 100 milliards d’euros pour financer sa défense en 2026, a affirmé samedi le ministre de la Défense ukrainien Denys Chmygal. Sur le terrain, l’armée ukrainienne est parvenue à toucher avec un drone l’un des plus grands complexes de raffinage de pétrole de Russie, y provoquant un incendie. Ce site, qui appartient à la compagnie pétrolière russe Bachneft, se trouve dans la banlieue d’Oufa, une ville située dans le centre du territoire russe, à environ 1.400 kilomètres de la ligne de front en Ukraine. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer un drone volant vers ce complexe avant d’exploser en une boule de feu, projetant un nuage de fumée dans le ciel. «Aujourd’hui, une installation de Bachneft a été la cible d’une attaque terroriste menée par des drones», a affirmé le chef de la région russe du Bachkortostan, Radiï Khabirov, sur Telegram. «Il n’y a eu ni morts ni blessés. Le site de production a subi des dégâts mineurs et un incendie s’est déclaré, qui est actuellement en train d'être éteint», a encore dit M. Khabirov. Une source au sein du renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué auprès de l’AFP la responsabilité de cette attaque. © Agence France-Presse